Certains dirigeants ont dénoncé…
…surtout l'amour du maillot, l'amour de leur club, l'amitié. Quand nous entrons dans le vestiaire d'un stade, nous nous habillons tous de la même façon : nous mettons les mêmes chaussettes, de la même couleur, des tennis, un short, un maillot…
Quand je vous entends, monsieur Ciotti, j'ai honte – réellement honte. En tant qu'ancienne sportive de haut niveau – j'ai été internationale pendant quatre ans –, je peux vous dire que le sport, ce n'est pas cela. Ce n'est pas uniquement cela. Je pense avant tout à tous ces bénévoles, à ces dirigeants, à ces entraîneurs qui transmettent des valeurs à nos enfants,…
Je n'y crois pas, à ces histoires !
Je suis avec eux, je manifesterai avec eux la semaine prochaine si ce droit ne leur est pas accordé. Nous le leur devons absolument, il n'est pas concevable de ne pas les consulter.
Ce n'est pas pensable. Laissez au moins les élus de l'intercommunalité voter, faire, organiser ; ils sont intelligents, ils sauront. Le parc comprend cinq éoliennes et il en faudra peut-être une sixième. Ils en débattront et voteront ensemble et les élus des trente-neuf communes vous en seront reconnaissants.
Ils en ont besoin. Nous ne pouvons pas dire que nous respectons les maires ruraux et qu'ils ont toute notre confiance si nous rejetons ces amendements. En ce moment, ces maires souffrent de se voir de plus en plus attaqués. Si ces amendements étaient repoussés, ils le vivraient comme une attaque personnelle du Gouvernement.
Dans ma circonscription en Normandie, la communauté de communes du Vexin normand, qui comprend trente-neuf communes, dont des petits villages et des villes plus importantes, compte déjà cinq parcs. Il y a trois mois, un maire, sans consulter ses collègues, a donné l'autorisation d'installer des éoliennes. Parmi les maires, certains n'appartiennent à aucun parti politique tandis que d'autres font partie de différentes formations, mais ils s'entendent tous bien. Ils exercent leur mandat et votent intelligemment pour le bien-être des habitants. Or parce qu'un maire ne les a pas consultés, rien ne va plus. Ce n'est pas qu'ils ne veulent pas des éoliennes, mais ils ...
Madame la ministre, je voterai évidemment ces amendements.
Dans le prolongement du débat sur l'utilisation des animaux sauvages dans des spectacles et des décisions politiques visant à une meilleure prise en compte de leurs besoins physiologiques, mon amendement propose d'établir un diagnostic de l'utilisation des animaux sauvages dans le secteur audiovisuel, en particulier lors des tournages, afin d'améliorer les conditions des pratiques actuelles et de les encadrer plus strictement. Il n'existe, en effet, aucune disposition juridique spécifique quant à l'utilisation des animaux non domestiques dans l'audiovisuel. Les producteurs, réalisateurs, régisseurs et acteurs n'ont donc aucune responsabilité juridique en la ...
L'ensemble des députés du groupe LaREM ont déposé sur cet article un amendement no 479, qui a pour objectif d'étendre aux loups hybrides l'interdiction d'acquisition en vue de présentation au public à l'occasion de spectacles itinérants. Selon l'Office français de la biodiversité, 8 % des loups présents dans notre pays seraient en fait des hybrides.
Comme les précédents, cet amendement vise à établir une liste positive des espèces exotiques pouvant appartenir à la catégorie des animaux de compagnie. En effet, certaines espèces exotiques ont des exigences de vie incompatibles avec celles de l'espèce humaine. Il convient également de lutter contre les trafics les concernant. Et, troisième élément, ces espèces peuvent se révéler dangereuses pour l'homme, en ce qu'elles sont susceptibles de transmettre des zoonoses. Sans cette indispensable liste, nous resterions dans le vague et je ne comprendrais pas qu'elle ne soit pas acceptée.
Claire O'Petit Il a pour objectif de restreindre la possibilité de dérogation à la seule betterave sucrière. Sachant qu'inclure ce nom de plante dans le texte de la loi risquerait de provoquer la censure du Conseil constitutionnel, mon amendement mentionne les deux caractéristiques de la betterave sucrière : d'une part, c'est une plante bisannuelle, qui est donc récoltée avant floraison ; d'autre part, elle ne peut être consommée sans avoir fait au préalable l'objet d'une transformation par un outil industriel. Le cumul de ces deux caractéristiques permet à la dérogation de ne s'appliquer qu'à la betterave sucrière, ce qui correspond au souhait de tous, tout en garantissant ...
C'est en pleine conscience, en pleine responsabilité et après avoir mesuré les impacts et étudié toutes les solutions alternatives que nous soutenons ce projet de loi. Voilà pourquoi le groupe La République en marche votera contre cette motion de rejet préalable.
… que nous voulons réintroduire cette dérogation : nous sommes conscients que l'avenir n'est pas aux pesticides. Nous défendons tous avec une volonté farouche une transition verte vers une agriculture vertueuse. Mais nous regardons la réalité en face : depuis l'interdiction des néonicotinoïdes il y a deux ans, les plantes sont victimes des attaques de pucerons et de la jaunisse. Les surfaces plantées ont diminué. Cette dérogation n'est toutefois pas un chèque en blanc, car un comité de suivi assurera un contrôle des engagements pris par les planteurs.
La betterave est liée à un outil industriel particulier qui ne pourrait pas renaître. Ce n'est pas de gaieté de coeur…
… des pays qui, eux, utilisent les néonicotinoïdes. Or le sucre est une des denrées essentielles de notre alimentation, mais aussi une composante de nombreux produits de première nécessité, y compris les médicaments. Ce serait créer du chômage dans des zones déjà peu favorisées, commettre un acte irresponsable et irréversible.
… en faisant produire notre sucre à l'étranger, en l'important de Pologne, d'Allemagne ou du Brésil, …
sacrifie nos salariés et notre souveraineté alimentaire, l'autre, pragmatique, responsable, concilie la protection de l'environnement et de la biodiversité avec celle de tous les pans de notre économie et de notre agriculture. Voter cette motion de rejet préalable, ce serait faire mourir notre industrie sucrière…
Deux visions de la société s'affrontent aujourd'hui : l'une, dépourvue de tout sens des réalités,
Comment cela, « l'objet » ?
Non, vous nous insultez !
Est-ce tout ce que vous avez à dire ? C'est une honte !
Je veux répondre à ma collègue Monique Limon, qui nous invitait à penser à l'enfant. J'ai vécu cette situation : mon neveu est décédé d'un cancer alors que sa compagne était enceinte de deux mois. Leur fille a dix ans aujourd'hui ; elle va bien mais elle a vécu un traumatisme – évidemment. Elle a perdu son père sans l'avoir connu et lorsqu'elle veut le voir, elle ne peut se tourner que vers sa tombe. Elle s'y est rendue pour la première fois à l'âge de trois ans. Ce traumatisme est redoublé par l'idée inscrite en elle qu'elle est peut-être porteuse d'un cancer que son père a pu lui transmettre, puisque la maladie était déjà déclarée au moment de la ...
Je n'interviens pas souvent.
Qu'avez-vous donc contre les femmes, monsieur Pradié ? Vous les interrompez systématiquement !
Ils ne disent pas du tout cela !
Si les petits commerçants sont souvent évoqués, il n'en est pas de même des non sédentaires, qui auront infiniment plus de mal à appliquer cette mesure que les commerçants sédentaires. Généralement, la file d'attente s'allonge devant leur étal, surtout s'ils vendent des fruits et légumes, et ils ne peuvent prendre la peine de demander à chaque client s'il désire ou non l'impression de son ticket de caisse. Je ne vois pas comment ils y parviendraient. Avez-vous prévu de distinguer les ventes par des commerçants sédentaires de celles par des commerçants non sédentaires ? Je suis désolée d'insister, mais les ventes ne sont pas les mêmes.
J'aurais été très contente d'avoir un ordinateur et de pouvoir enregistrer toutes les adresses et envoyer des mails ! Tous les petits commerçants savent le faire et cela ne coûte pas très cher.
Pour avoir été petite commerçante pendant des années et présidente d'associations de commerçants de proximité pendant trente et un ans, je vous assure que j'aurais bien aimé pouvoir enregistrer l'adresse mail de mes clients afin de me constituer un fichier pour leur envoyer mes promotions !
Ils sont nombreux sur ces bancs. La diminution du nombre des conseillers municipaux signe automatiquement la mort du petit village. Sachez-le, venez découvrir la ruralité, je vous ferai rencontrer dans la cinquième circonscription de l'Eure des maires engagés.
Par ailleurs, la diminution du nombre de conseillers municipaux est une aberration. De nombreux villages n'ont pas de comité des fêtes. Ce sont les élus qui s'en chargent. Ce sont eux qui donnent de leur temps gratuitement pour animer les villages. Si vous n'en connaissez pas, je pourrai vous en présenter.
Les maires des villages le sont vingt-quatre heures sur vingt-quatre, parce qu'ils n'ont ni secrétaire général, ni administration. Bannissez donc de votre langage l'expression « petits maires ».
Monsieur Di Filippo, il n'y a pas de petits maires ; il y a des maires de petits villages, mais il n'y a pas de petits maires.
Combien d'enfants fréquentent les écoles privées, même chez vous ?
Ben voyons ! Ce serait trop franc !
Cela aurait été dommage !
Ça, c'est sûr !
Vous êtes toujours négatif ! Ce n'est pas possible !
Avant tout, je remercie Stéphane Peu et Hubert Wulfranc pour cette initiative législative qui nous permet de questionner l'efficacité du droit positif en matière de lutte contre les marchands de sommeil. Le mois dernier, la cour d'appel de Paris a infligé des sanctions sans précédent à un marchand de sommeil qui avait loué soixante et un appartements insalubres dans le 18e arrondissement. Cet arrêt ne doit pas pour autant nous freiner, car il était motivé par des faits particulièrement odieux. Oui, nous devons accentuer la répression contre ces trafiquants de la misère humaine. Dans son article 2, la proposition de loi de nos collègues du groupe GDR donne la ...
Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, permettez-moi tout d'abord, de souligner que je suis fière, une fois de plus, d'appartenir au groupe La République en marche, dont la seconde proposition de résolution européenne porte sur l'interdiction de la pêche électrique en Europe. Par cette résolution, notre groupe montre son attachement à la préservation de nos pêcheurs, de nos ressources et de nos espèces. Dès le 22 décembre, du reste, à l'invitation de mon collègue Jean-Pierre Pont, je m'associais aux premiers signataires de la tribune appelant les parlementaires européens à interdire définitivement la pêche électrique. En effet, ...