C'est indigne de travestir ainsi nos propos !
Nos collègues de la majorité ayant décidé, hors de toute instrumentalisation politique, de faire la défense de Mme Malbec, je rappellerai que nous sommes dans le cadre d'une audition, qui sert à interroger la personnalité proposée, en l'espèce par le président de l'Assemblée nationale. Comme l'a souligné Ugo Bernalicis, nous sommes dans notre rôle. Nous l'avons fait ce matin au sujet des connaissances juridiques de l'intéressée. Madame Malbec, celles de la grande magistrate que vous êtes ne sont pas contestables. En revanche, nous nous interrogeons sur les liens que peut faire l'opinion publique entre votre nomination et certaines affaires portées à ...
Et, pour terminer sur internet, il y a des manières d'encadrer…
Je souhaite défendre cette motion de rejet brillamment présentée par Ugo Bernalicis et rappeler quelques faits que la ministre déléguée et les députés de la majorité ont peut-être oubliés. À travers cette motion, nous appuyons les demandes de nombreuses organisations de défense des droits humains aux niveaux français, européen et international qui, depuis le début de la législature, interpellent, alertent et même condamnent les reculs des droits et des libertés fondamentales dont vous semblez être très fiers puisque vous vous félicitez de la très longue liste de lois sécuritaires qui, en vérité, ne protègent pas davantage la population mais ...
C'est vrai !
Exactement !
Donnez des noms !
Mais oui, mais oui !
Vous voyez !
Vous racontez n'importe quoi !
Non, la vôtre !
Oui, mais on est à l'Assemblée ! On peut encore interpeller les gens !
Mais oui, mais oui !
Vous n'êtes pas députée !
Exactement !
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Fermez les yeux et imaginez. Vous sentez des embruns légers : vous êtes à Flamanville où le réacteur pressurisé européen (EPR) a pu être construit dans les temps pour un budget de 4 milliards d'euros seulement. Au loin, pas d'éolienne ni de panneau photovoltaïque, mais de jolies petites centrales nucléaires, les SMR. Au cours de votre voyage, vous cherchez, en vain, des déchets nucléaires radioactifs ou des sites d'enfouissement. C'est normal puisque vous rêvez. Dans ce rêve, Tchernobyl et Fukushima n'ont jamais existé, les récents incidents de la centrale nucléaire de Tricastin n'ont jamais eu lieu et Hugo, le lanceur d'alerte, n'a jamais été reçu au ...
En 2019, 884 des 3 220 pupilles de l'État – enfants nés sous X, orphelins ou délaissés par leurs parents – vivaient dans une famille en vue d'une adoption ; un nombre en recul qui, conjugué à l'augmentation du nombre de pupilles, a pour conséquence de diminuer la proportion des enfants confiés à l'adoption. On comptait la même année plus de 10 000 demandes d'agrément en cours pour les familles souhaitant adopter sachant que, en 2017, la durée d'attente moyenne entre l'octroi d'un agrément et le placement de l'enfant était de trois ans. Cette situation paradoxale est marquée, de surcroît, par de fortes disparités territoriales. La proposition de loi que ...
Il fallait y penser il y a cinq ans !
À l'hôpital Charles-Perrens de Bordeaux, les demandes de prise en charge par l'unité de pédopsychiatrie ont augmenté de 40 % depuis le début de la crise sanitaire ; c'est ce que l'on apprenait dans les journaux il y a quelques jours. Dans tout le pays, les taux de suicide bondissent chez les jeunes ; la santé psychique et mentale des Françaises et des Français empire. Mais dans le même temps, les établissements de psychiatrie continuent de mourir à petit feu. Faute de psychiatres et d'internes, l'hôpital psychiatrique de Bailleul a ainsi perdu soixante-dix lits l'année dernière. Le docteur Christian Müller, président de la commission médicale ...
En juillet dernier, les hauts responsables de la santé de la région européenne de l'OMS lançaient l'alerte sur l'impact « durable et profond » de la pandémie de covid-19 sur la santé mentale : « Anxiété face à la transmission du virus, impact psychologique des confinements et de l'auto-isolement, effets du chômage, des soucis financiers et de l'exclusion sociale, accès entravé aux soins dispensés en personne… tout le monde est touché d'une manière ou d'une autre. » Un de ces experts notait toutefois que « la pandémie, dévastatrice à bien des égards, donnait aux pays une occasion de repenser et de réformer leurs services de santé mentale. C'est une ...
Vous n'avez pas répondu au problème que rencontrent les habitants des Essarts, comme de nombreux autres. Alors que la rénovation énergétique devrait être prise en charge collectivement, son coût est imputé à des ménages précaires et vulnérables, qui ont déjà des difficultés à payer leur loyer. Nous parlons ici non de rénovations individuelles menées par des propriétaires, voire par des locataires, mais de rénovations collectives. Comment assurer le bien-être de ces familles dans leur logement, dans une dynamique de transition énergétique, sans porter atteinte à leur statut économique déjà fragile ? L'enjeu est fondamental, car, si la bifurcation ...
« On demande des rénovations depuis plusieurs années ; maintenant qu'ils les font, c'est à nous de les payer. Ce n'est pas normal ! » Ainsi parlait Souhila qui, en novembre 2021, s'est rendue, accompagnée d'une dizaine d'autres habitantes et habitants des Essarts, un quartier d'Échirolles, au siège du bailleur social, la Société dauphinoise pour l'habitat (SDH). Sur leurs nombreuses pancartes, on lisait : « Dignité pour les Essarts », « Carton rouge la SDH », « Respectez les habitants », ou encore « Rénovation sans augmentation ». Les Essarts, un des quartiers les plus pauvres de l'agglomération grenobloise, a été inclus dans ce que la ville présente ...
« Je ne saurais me persuader que la propriété du nom réside ailleurs que dans la convention et le consentement des hommes. » Cette phrase est prononcée par un certain Hermogène, au début du Cratyle, dialogue dans lequel Platon s'interroge sur la nature du langage. Il pose correctement le problème : peut-on être pleinement soi-même dès lors que le monde use d'un nom que l'on ne reconnaît pas pour le sien ? Nous pensons que non. Disposer d'un nom propre et s'assurer qu'il soit véritablement en usage n'est ni plus ni moins qu'une condition nécessaire pour être soi-même. Dès lors, légiférer sur la possibilité de changer son nom ou de le transmettre à son ...
Simon, 21 ans, est livreur à vélo dans la Vienne. Il complète son activité avec des heures de ménage. « "Pendant les couvre-feux, la livraison marchait bien. [Avec le ménage], j'arrivais à gagner entre 800 et 900 euros [par mois]" », confiait-il au journal La Nouvelle République il y a quelques jours. « Mais depuis quelques mois, ça se complique. […] "En une journée, j'ai parfois du mal à faire 20 ou 30 euros." […] Depuis mars dernier, il s'est donc syndiqué à la CGT pour "changer les choses", à son échelle. Ses revendications : "Être salarié, être payé en heures normales et pas à la commande, avoir des congés, cotiser pour la retraite…" Sans ...
« Je vois toute la journée des gens qui sont en défaut de soins. Je regarde rapidement leurs questions rhumato et ensuite j'essaie de dépister tout ce qui n'a pas été fait faute de suivi. J'ai une patiente de 85 ans avec un traitement très lourd, à qui j'essaie de trouver un médecin traitant, et je me fais jeter de partout. Ce n'est pas tenable, elle aussi paie ses cotisations. Quand les gens ne trouvent pas de médecin traitant, ils renoncent à se soigner. » Laure Artru, médecin rhumatologue au Mans. « Sur notre territoire de 6 500 habitants, nos trois médecins sont tous partis en 2021 […] Finalement, la communauté de communes a fait appel à un chasseur de ...
Nous sommes favorables à l'article 9 bis, pour toutes les raisons évoquées par nos collègues. Nous tenons à réaffirmer la parentalité des deux mères et la possibilité d'une adoption malgré les désaccords entre parents, qui ne doivent pas remettre en cause la sécurisation des filiations. Cela n'a rien à voir avec le cas des PMA faites par des femmes seules, dans lequel la question de la double filiation ne se pose pas. Ici, nous parlons bien de deux mères : l'une qui a porté l'enfant et l'autre qui a participé au projet parental. C'est pourquoi nous considérons qu'il faut maintenir cette disposition juste et nécessaire. En première lecture, nous ...
La présente proposition de loi entend corriger certaines lacunes du droit positif et renforcer la protection des enfants dont l'intérêt supérieur doit être garanti. Elle prévoit notamment d'ouvrir l'adoption aux couples non mariés mais dont la stabilité et l'intérêt des enfants en attente d'adoption imposent de leur accorder ce droit, de permettre l'adoption au sein des couples de même sexe des enfants issus de PMA à l'étranger en dépit de la séparation du couple, et de renforcer le statut de pupille de l'État et les droits des enfants dans leur famille adoptive. L'ouverture de l'adoption aux couples pacsés ou en concubinage est une question d'égalité et ...
Non, il n'a pas marché !
Attendez la censure !
Ce n'est pas la question !
et les soins de proximité, parce qu'elles vivent dans des déserts médicaux et n'ont pas accès au vaccin. Le vaccin est un moyen, mais ce n'est pas une fin en soi : il ne sera pas suffisant pour mettre à bas cette pandémie, ni d'ailleurs les prochaines. Il faut déployer des campagnes de vaccination appuyées sur les outils de santé communautaires – nous en avons les moyens et vous auriez dû nous écouter depuis le début, quand nous le proposions – en développant le « aller vers », ce que vous avez échoué à faire, ainsi que tous les outils complémentaires permettant d'appuyer cette démarche. Pour terminer, j'ajoute que ce vote ne conclut pas la bataille ...
Nous nous opposons à cette disposition comme nous nous opposons à l'ensemble du texte, qui franchit un nouveau pas vers la société de surveillance et de contrôle généralisés. Collègues, une telle mesure est à la fois contraire à nos principes, à nos libertés et à nos droits fondamentaux, mais aussi inapplicable sur le plan pratique. Nous sommes entrés dans l'ère des pandémies permanentes, et celle que nous vivons actuellement trouve d'ailleurs son origine dans les choix économiques productivistes qui ont créé les conditions de son émergence et de sa propagation. Il va falloir mettre en œuvre des moyens gigantesques si nous voulons faire bifurquer notre ...
Je vais continuer !
Non, ils ne sont que 40 % !
C'est mieux que d'être un Playmobil !
Ce sont des Playmobil, ils ne savent faire que ça !
Voilà ce que, depuis le début, vous refusez d'entendre : pour que le ministre commence à prêter l'oreille, il faut des mobilisations sociales et des grèves. Nous espérons qu'elles dureront jusqu'à la fin du quinquennat et que vous subirez ensuite la sanction électorale que vous méritez !
Ainsi s'expliquent les lacunes de l'« aller vers ». Nous subissons les conséquences de votre politique ! Quant aux purificateurs d'air, tout le monde constate qu'il n'en faudrait pas un par établissement, mais un par classe : il y a donc bien sous-investissement. Et ce ne sont pas vos 20 millions d'euros qui permettront d'équiper toutes les écoles !
Si vous avez compris cela, permettez-moi de rectifier. C'est ce que vous avez fait qui pose problème. Vous misez sur le vaccin à l'exclusion de toute autre réponse et vous avez, comme ceux qui vous ont précédé, fait disparaître les centres de santé de proximité et sous-financé les associations de terrain.
Nous voterons bien entendu ces amendements de repli : à défaut de pouvoir supprimer ce passe, autant en retarder le plus possible l'instauration. Je profite de cette occasion pour répondre au collègue Millienne, dont j'ai apprécié la modération. Soyons clairs : notre impression n'est pas que vous n'avez rien fait.
De même, pour ce qui est des écoles, il aura fallu la très forte mobilisation des personnels de l'éducation nationale pour vous obliger à prendre enfin au sérieux la sécurisation des établissements. Cela me conduit à penser qu'il faudra sans doute, en plus de l'opposition au passe sanitaire et au passe vaccinal que nous exprimons au sein de cette assemblée, une mobilisation massive des citoyennes et des citoyens dans la rue et dans les urnes pour vous faire entendre raison une bonne fois pour toutes.
Alors que nous débattons du douzième texte d'urgence sanitaire depuis le début de la pandémie, je voudrais souligner à quel point l'attitude sectaire du Gouvernement nous a fait perdre du temps, mais aussi de l'intelligence collective, en refusant systématiquement les propositions formulées par voie d'amendement, que ce soit par la France insoumise ou par d'autres groupes d'opposition. Si nous sommes opposés au passe sanitaire comme au passe vaccinal, nous estimons en revanche qu'il est nécessaire de mettre en œuvre des moyens pour lutter contre le virus, que nous avons appelés de nos vœux à de multiples reprises sans jamais obtenir de réponse sur le fond. Nous ...
…et ceux qui peuvent mener campagne sans se déclarer. C'est une manière de changer les règles, en matière de développement des idées, qui privilégie le pouvoir en place.
Je reviens sur notre opposition au passe sanitaire et au passe vaccinal en général, en particulier lors des meetings politiques. Comme l'ont indiqué plusieurs collègues, la participation des citoyens et des citoyennes à une réunion politique est un droit et une liberté fondamentale. Ce n'est pas une tierce personne qui peut décider si l'on doit appliquer ou non le passe sanitaire ou le passe vaccinal. Par ailleurs, le passe vaccinal créerait une inégalité entre les citoyens, entre ceux qui peuvent accéder à des réunions et ceux qui ne le peuvent pas. Vous avez affirmé, comme d'autres avant vous, qu'il n'y aurait jamais de passe sanitaire, jamais de passe ...
Il s'agit de supprimer les alinéas qui concernent le passe sanitaire et le passe vaccinal. Monsieur le secrétaire d'État, nous défendons cet amendement même si la manière et nos arguments ne vous plaisent pas. Nous avons deux minutes pour le faire, et nous les utilisons.