C'est ce que vous dites, et vous l'assumez devant la représentation nationale ! Il faut que les Français en soient témoins, qu'ils mesurent la duplicité du discours de M. Macron, qu'ils sachent que les textes que vous votez ici sont soutenus par les Insoumis de M. Mélenchon ! Vous êtes les complices de l'islamisme : Les Français jugeront !
Vous venez à présent nous dire qu'un signe de croix fait en entrant sur un terrain de football a la même portée que le voile, instrument de soumission des femmes.
Oui, monsieur Castaner, c'est bien vous qui avez comparé le voile au foulard de mère Teresa !
Je note simplement – en souhaitant que nos concitoyens qui écoutent ces débats en soient témoins – qu'il existe une totale communion de vues entre la majorité En marche et les Insoumis.
Voyez ce qui se passe à Roubaix, entendez les menaces ! Il ne faut pas laisser l'islamisme contaminer le sport. Ayez ce courage, saisissez-vous de ce sujet, ne le laissez pas, par lâcheté, prospérer et créer des tensions irréversibles dans notre société !
Il faut passer aux actes. Il faut sortir du discours des Mureaux et de l'addition de mesurettes comme celles de la loi pour le respect des principes de la République qui, on le voit, n'a aucun effet concret.
Cet amendement reprend une mesure que nous réclamons depuis le début de cette séance et que les sénateurs du groupe Les Républicains et la majorité sénatoriale ont courageusement tenté d'introduire dans ce texte. Vous feignez, madame la secrétaire d'État, de croire que notre position est une remise en cause du texte, ce qui n'est pas le cas. En revanche, je crois que l'Assemblée nationale, du moins sa majorité, commettrait une très lourde faute en laissant prospérer une disposition qui favorisera le port de signes religieux dans le sport et qui abandonnera de façon très lâche les fédérations sportives à elles-mêmes. Ce débat rejoint celui auquel Jacques ...
Il vise à interdire le port de signes religieux ostensibles par les mineurs. C'est un amendement de repli par rapport à celui que je défendrai dans quelques instants pour proscrire le port de signes religieux ostensibles dans les pratiques sportives. Il pourrait faire l'objet d'un large consensus. En effet, si les adultes sont susceptibles d'opposer leur liberté de conscience concernant les signes religieux ostensibles, les mineurs – très souvent des enfants – subissent une pression communautariste et religieuse à laquelle ils ne peuvent s'opposer, en raison de la force d'un environnement familial et amical souvent associé à des contraintes. Qui, dans cet ...
Maxime Minot l'a rappelé, nous voulons dire clairement qu'aucun certificat de complaisance ne peut être accepté et qu'un contrôle de la médecine scolaire doit donc être exercé lorsqu'il existe une suspicion. Cette disposition vise à rappeler que la pratique du sport est universelle et que, dans la République française, on ne sépare pas les hommes et les femmes, les jeunes filles et les jeunes garçons pour des raisons religieuses.
Nous constatons fréquemment que pour ne pas pratiquer d'activités d'éducation physique et sportive, des jeunes filles présentent des certificats médicaux qui s'avèrent être des certificats de complaisance. Derrière ces certificats, une pression communautaire islamiste – disons les choses très clairement – s'exerce. Ainsi, le sport ne pourrait pas se pratiquer de façon mixte. D'ailleurs, au sujet du débat que nous avons eu – et que nous aurons de nouveau dans quelques instants – sur la présence de signes religieux ostensibles lors de la pratique du sport, j'ai noté une déclaration de l'avocate des « hijabeuses » ou « hijabistes », je ne sais pas ...
En raison de votre lâcheté !
Vous démontrez une fois de plus votre indifférence face à ces avancées. Les Français en sont malheureusement témoins ; ils en seront juges demain. Ce texte vous offrait une dernière opportunité de traduire en actes les discours martiaux du Président de la République. Le refus de conserver une mesure concrète introduite par le Sénat pour lutter contre l'islamisme dans le milieu du sport exige l'adoption de cette motion, sans qu'il y ait lieu d'examiner ce texte en nouvelle lecture. L'histoire nous regarde. Un seul choix s'offre à vous : l'honneur ou la soumission.
Il y a des quartiers entiers où il n'y a jamais eu autant de voiles, où une jeune femme d'origine musulmane ne peut pas rentrer librement chez elle le soir si elle n'est pas voilée. Des quartiers entiers sont mis en coupe réglée par les islamistes. À ceux qui sont tentés par les sirènes d'une « laïcité ouverte », je dis : rompez avec l'esprit munichois qui prépare la soumission et le déshonneur, rompez avec la faiblesse largement entretenue par le Gouvernement depuis cinq ans ! Ce texte ne peut ignorer cet objectif, car une France qui s'islamise, c'est la République qui s'efface.
Mais ouvrez donc les yeux ! Arrêtez avec la naïveté, avec la lâcheté !
Le combat contre le port du voile est un combat pour l'égalité et contre la soumission. Refuser le port du voile, c'est se faire l'avocat de milliers de jeunes femmes de confession musulmane qui ne veulent pas être abandonnées et asservies par la tyrannie d'une minorité religieuse exprimant la violence. Quand j'entends certains députés nous dire que, dans un monde idéal, le choix est libre…
Ce n'est pas un accessoire de mode ; c'est une prison pour les femmes, un marqueur idéologique qui enferme, un instrument de soumission et de négation de l'individu.
En 1989, lors de l'affaire des collégiennes de Creil, le recteur de la grande mosquée de Paris a expliqué pourquoi il fallait voiler les petites filles de sixième : « Le Coran est clair : il recommande à la femme de se couvrir pour éviter toute forme de séduction. Le voile a cette fonction : couvrir ce qui peut être attirant chez elle. » Il s'agit donc d'empêcher la séduction, d'empêcher la liberté de la femme, d'en faire un simple objet, un objet de désir qu'il faudrait cacher. Eh bien non, mes chers collègues, même si cela vous gêne, comme le manifestent vos réactions, le voile n'est pas seyant, comme le prétendait Jack Lang !
L'islamisme refuse l'apostasie, nie la liberté de la femme, refuse la laïcité, refuse la République et la hait ; il hait l'homosexuel, l'athée, le chrétien, le juif ! Ouvrons enfin les yeux : les islamistes conquièrent des âmes et des territoires. La République est provoquée et le voile est l'étendard de ce projet totalitaire, le fanion de cette avancée.
Vos propos marquent une complicité avec cette idéologie.
L'islamisme refuse l'égalité des sexes ; monsieur Rebeyrotte, est-ce là ce que vous vous prônez vous-même ?
Charles Péguy affirmait : « Il faut toujours dire ce que l'on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit. ». Or vous refusez de voir la vérité. L'islamisme se répand dans les salles de prière, dans les mosquées, bien sûr, mais aussi dans nos quartiers, dans les foyers, dans les clubs et les fédérations sportifs. Partout l'islamisme avance et cherche à imposer ses règles au mépris de celles de la République.
Face à ces dérives, face à ces menaces, la République a le devoir de mettre un terme aux revendications islamistes qui visent à affaiblir notre modèle républicain, à changer la France, à transformer nos modes de vie, à asservir les femmes.
N'oublions pas que la journaliste Ophélie Meunier et Amine Elbahi sont la cible de menaces de mort depuis la diffusion d'un reportage sur l'islam radical à Roubaix, ville dont le premier magistrat est défendu ardemment par M. Darmanin.
N'oublions pas que la jeune Mila est menacée de mort pour s'être dressée contre l'islamisme.
Face à ces lâchetés, n'oublions pas qu'à l'automne 2020, un enseignant a été décapité dans notre pays parce qu'il enseignait les Lumières et la liberté.
Le port du voile islamique doit être explicitement interdit dans les compétitions sportives. Le monde du sport doit se préserver de cette idéologie porteuse de totalitarisme. Nous connaissons tous la situation, qui est préoccupante : 74 % des jeunes musulmans de quinze à vingt-quatre ans déclarent faire passer leurs convictions religieuses avant les valeurs de la République ; 57 % des jeunes musulmans considèrent ainsi que la charia est plus importante que la loi de la République.
C'était la volonté des sénateurs Républicains ; vous avez refusé cette mesure. Il vous reste ce soir une occasion de vous reprendre, sinon vous sombrerez dans une forme d'indignité !
Certaines fédérations les interdisent, d'autres les autorisent. Il est nécessaire que la loi définisse désormais clairement les règles.
Vous avez refusé d'interdire le port du voile aux fillettes et aux accompagnants scolaires. Vous avez refusé d'interdire le burkini sur les plages et dans les piscines. Vous avez refusé d'interdire le voile à l'université ou pour les usagers des services publics. Et aujourd'hui, vous refusez d'interdire le voile pour les évènements et les compétitions sportifs. Ce texte vous offrait pourtant l'occasion de lever des ambiguïtés que vous ne pouvez ignorer. Vous le savez, il existe un flou juridique grave sur le port de signes religieux lors des compétitions sportives.
Vous avez refusé la proposition de loi constitutionnelle du Sénat visant à affirmer qu'aucune règle religieuse ne saurait être supérieure aux lois de la République.
Nous ne pouvons que constater l'échec du « en même temps » en matière de lutte contre l'islamisme. La liste de vos petits accommodements et de vos grandes lâchetés est longue, trop longue.
L'essentiel, c'est ce que vous refusez d'y inscrire ! Si vous n'adoptez pas cette mesure, le quinquennat d'Emmanuel Macron s'achèvera sur cette tache de honte !
Oui, c'est un texte sur le sport, mais là n'est pas l'essentiel.
Je sais que cela vous gêne !
Il s'agit sûrement de la dernière occasion pour cette majorité de laisser une trace, une infime trace de votre volonté de lutter contre l'islamisme. Autrement, madame la secrétaire d'État, chers collègues de la majorité, le quinquennat d'Emmanuel Macron s'achèvera avec un terrible arrière-goût de soumission face à l'islamisme.
La commission mixte paritaire a échoué parce que le Gouvernement et la majorité que vous incarnez ont refusé la mesure qu'avait courageusement adoptée le Sénat, suivant en cela sa majorité, visant à faire du sport un sanctuaire préservé de la montée du communautarisme islamiste. En effet, le Sénat avait introduit une disposition visant à interdire le port du voile islamique pour participer à des événements et à des compétitions sportifs. En républicains de tous horizons, nous avons le devoir collectif d'inscrire dans ce texte cette mesure empreinte de courage.
Cette motion de rejet vise plus ce que ce texte ne contient pas que les éléments qui y figurent et dont parlera, au nom du groupe Les Républicains, Maxime Minot. Madame la secrétaire d'État, j'appelle solennellement votre attention sur les conséquences du vote sur cette motion de rejet, alors que des personnes portant le hijab et souhaitant que cela devienne la règle dans le sport manifestent devant notre assemblée.
Macron n'a pas oublié !
Ce n'est pas français, « usagères » !
Il faut adresser à ceux qui les agressent un message dissuasif – et donc préventif – en leur faisant comprendre qu'ils sont sûrs de dormir en prison quelques heures après avoir commis ces violences.
Je défendrai par avance mes amendements n° 297 et 298, car je vais devoir m'absenter. Nous réclamons depuis des années l'instauration de peines minimales à l'encontre des personnes qui portent atteinte aux dépositaires de l'autorité publique, nos policiers, nos gendarmes, nos pompiers et nos agents pénitentiaires. Ils portent l'uniforme de la République. J'ai dit, monsieur le ministre, que je défendais par anticipation mes amendements : ne faites donc pas semblant de ne pas comprendre ! Ne soyez pas en permanence dans la polémique ! On peut avoir des différences, mais convenez qu'il s'agit d'un enjeu important. Vous voulez défendre les forces de l'ordre, nous vous ...
Si j'ai souhaité m'exprimer sur l'article 4, c'est pour insister sur l'ardente nécessité de mieux protéger nos forces de l'ordre.
Vous avez construit un raisonnement que je conteste ; il est d'une complexité telle qu'il privera le dispositif de toute efficacité. Telle est la réalité : en définitive, le texte sera privé d'effet.
Ce que je propose, c'est de sanctionner le fait principal.
Il est identique à celui défendu par M. Hemedinger à l'instant. Je voudrais revenir sur le raisonnement que je ne comprends pas ou que je n'accepte pas, monsieur le garde des sceaux. Un crime, un assassinat est commis. Nous considérons que le discernement de la personne est aboli parce qu'elle a consommé des produits psychotropes. Vous sanctionnez cette consommation dans la mesure où elle est associée à une volonté de commettre le crime.
L'assassin de Sarah Halimi n'est pas un fou !
Vous considérez que la prise de substances psychoactives ne suffit pas à établir la responsabilité pénale, qu'il faut pour cela que cette consommation ait lieu dans l'intention de commettre un crime. Nous voulons supprimer cette condition, qui nous paraît totalement inutile. Consommer de la drogue, des substances psychoactives, comme l'a fait l'assassin de Sarah Halimi, ne peut être un motif d'exonération pénale.
Je vous remercie, monsieur le président !
Vous avez zappé l'amendement n° 294 !