Nous apporterons notre contribution, nous ferons entendre notre voix en faveur de la paix et pour l'unité des Français. Nous serons toujours de ceux qui choisiront la paix et l'espoir car, comme le disait Aragon, il faut « croire au soleil quand tombe l'eau ».
C'est aussi la condition de l'union des nations contre Poutine. Bien sûr, nous pourrons toujours débattre de ce qui a précédé ce conflit, de l'obstination de ces trente dernières années, de la part des États-Unis et de certains membres de l'OTAN, à toujours vouloir implanter de nouvelles bases aux portes de la Russie. Aujourd'hui, le débat n'est pas là. Le danger est de voir ce conflit s'élargir, s'étendre. Ce danger est réel, car cette guerre fait peser le risque d'une guerre mondiale. Je veux plus que jamais rappeler que, face aux armes et au risque d'un embrasement généralisé du conflit, nous devons donner toute leur force à la diplomatie, au dialogue, ...
L'union des nations en Europe et dans le monde, la force des peuples unanimes, le poids des sanctions, tout cela doit permettre d'obtenir un cessez-le-feu immédiat. Aucun pays, aucune nation ne peut accepter que le droit international soit à ce point violé, bafoué. D'ailleurs nous serons d'autant plus unis et d'autant plus audibles en matière de droit international que nous nous battrons aussi en même temps à le faire respecter partout et pour tous les peuples.
afin de contraindre le président russe au cessez-le-feu, le forcer à s'asseoir à la table des négociations et à mettre un terme à son offensive. J'en profite pour saluer le monde du sport et de la culture, qui prend toute sa place dans ce combat international.
Oui, je le dis, nous le disons, la France et tous les pays mobilisés aujourd'hui, en Europe et dans le monde, doivent prendre des sanctions politiques, diplomatiques et économiques fortes
Poutine qui s'apprête à sacrifier les peuples, le peuple ukrainien d'abord, mais aussi le peuple russe qui aura à souffrir durement des graves conséquences de ce conflit ; Poutine qui a déjà semé dans son pays la pauvreté, les inégalités et la violence ; lui encore qui aujourd'hui ose brandir la menace de l'arme nucléaire, faisant fi des tragiques événements que furent Hiroshima et Nagasaki. Le président russe met en péril l'avenir de l'humanité, celui de nos enfants, avec cette froideur et ce cynisme qui caractérisent les régimes autoritaires. Il ne trouvera dans cette guerre que la désolation pour son peuple, l'effondrement pour son économie et le ...
…qui distille depuis des années le poison du nationalisme, qui s'appuie sur ses amis d'extrême droite partout, en Europe et en France ;
C'est d'abord à lui, à toutes ces femmes, ces hommes, ces enfants exposés au feu des bombes, à ces familles entières contraintes à l'exil que nous pensons. Nous sommes à leurs côtés ; la France est à leurs côtés. Je souhaite à cet égard, monsieur le Premier ministre, que nous nous organisions collectivement pour assurer, dans chaque commune de France, l'accueil des familles de réfugiés ukrainiens, et que chaque pays de l'Union européenne prenne sa part et fasse vivre pleinement le droit d'asile. Je veux aussi dire ici ma condamnation la plus ferme et la plus implacable du choix des armes et du sang fait par le président russe. Vladimir Poutine, ...
Je m'exprime devant vous avec la gravité, l'extrême gravité qu'exige la situation. Notre responsabilité est, en effet, immense. Au nom du groupe communiste, le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, je tiens d'abord à exprimer toute notre solidarité, tout notre soutien au peuple ukrainien, plongé dans une souffrance indicible depuis jeudi dernier.
Quand comptez-vous enfin favoriser les ménages et les entreprises français plutôt que la concurrence libre et non faussée des traités européens ?
…mais vous préférez obliger EDF à vendre cette électricité nucléaire française à des opérateurs privés qui ne baissent pas les prix et qui se gavent sur notre dos ! Cela représente une perte de 8 milliards d'euros de nature à fragiliser EDF, sans aucune garantie d'une quelconque baisse des tarifs pour les Français ! Quand comptez-vous enfin exclure l'électricité du marché et la confier à un unique opérateur public – EDF –, afin de nous permettre de retrouver notre souveraineté et notre indépendance énergétique ?
La vie chère reste le problème numéro un des Français. Malgré toutes vos belles paroles, des retraités, des salariés, des mamans isolées sont contraints de baisser le chauffage à dix-sept degrés, parce que les factures de gaz et d'électricité restent trop élevées pour des salaires et des pensions toujours aussi désespérément bas. À cela s'ajoute bien sûr la hausse du prix de l'essence. Des entreprises doivent réduire leurs activités, voire mettre leurs usines à l'arrêt. Dans mon département du Nord, je pense à celles de MG-Valdunes, de LME, d'Ascoval ou encore à la raffinerie Nyrstar arrêtée pour au moins trois semaines. Même les boulangers, dont ...
Et les tests à l'école !
Ainsi, des inégalités sociales s'aggravent. Il est pourtant possible de maintenir les écoles ouvertes et de garantir la sécurité des personnes dans les établissements, sans en faire des garderies. Écoutez les propositions des députés communistes. Que l'État assume pleinement ses responsabilités : les tests doivent être réalisés à l'école ; quand un élève est positif, il reste chez lui et les autres restent en classe. C'est simple comme bonjour ! C'est à l'État d'équiper toutes les classes en détecteurs de CO2 et de mettre à disposition tous les masques nécessaires. Et c'est à vous de mettre des moyens humains dans les écoles, en urgence, pour ...
Monsieur le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, c'est le chaos à l'école, pour les enfants, pour les parents et pour les enseignants ! Avec vos protocoles compliqués, qui font tout reposer sur les parents, c'est même devenu l'enfer. Avec vous, c'est école ouverte, mais classes fermées !
Vous ne les écoutez pas !
Nous sommes ici, à l'Assemblée nationale, pour essayer de trouver le meilleur moyen de sortir de la crise sanitaire et pour faire en sorte que tout le monde puisse avoir accès au vaccin, afin d'éviter la saturation de nos hôpitaux et d'aider nos aides-soignants. Nous demandons donc que le Premier ministre vienne ici s'expliquer sur le véritable ordre du jour et sur les intentions du Gouvernement.
Nous nous permettons de faire un rappel au règlement fondé sur l'alinéa 11 de l'article 48, relatif à l'ordre du jour de notre assemblée, pour savoir quelles sont les intentions réelles du Gouvernement et s'il compte nous proposer un nouveau texte. La situation est particulièrement grave, et nous étudions un texte particulièrement important concernant la crise sanitaire ; or nous venons d'apprendre par les propos du Président de la République qu'il avait parlé d'un texte visant à « emmerder » les Français, plus particulièrement les non vaccinés.
À partir de listes !
Venez donc dans la mienne !
Ce n'est pas vrai !
Eh bien, votez contre le projet de loi !
Le dispositif « collaborer pour un accès mondial et équitable aux vaccins », dit COVAX, est un dispositif de charité alors qu'on a besoin de solidarité ! Le Nigeria a dû ainsi jeter le million de doses qu'on leur avait données mais qui étaient périmées ! C'est bien pourquoi l'OMS répète que ce n'est pas avec des doses de rappel que l'on arrivera à éradiquer l'apparition de variants, mais en permettant à tous les peuples du monde d'être vaccinés rapidement. Nous, députés du groupe GDR, rejetons ce passe vaccinal car ce n'est pas le bon chemin pour mener à la bienveillance.
Cette épidémie a provoqué tellement de morts et de souffrance, et en provoque encore tellement, qu'elle ne peut pas être traitée en faisant supporter le poids de la lutte implacable que nous lui menons à nos concitoyens et à leur sens de la responsabilité individuelle, et c'est pourquoi nous demandons la suppression de cet article. Les Français font déjà beaucoup d'efforts : ils acceptent beaucoup de contraintes, portent le masque, se testent ou se vaccinent massivement ; même si parfois ils doutent, ils le font. Mais il est de notre responsabilité, de celle de l'ensemble de l'État, de créer de la confiance, du lien et de la bienveillance pour que le plus ...
J'en profite, madame la présidente, pour présenter tous mes vœux de bonheur et de santé à l'ensemble des collègues.
Votre position revient à banaliser le phénomène !
Ne rien dire, c'est laisser faire !
Je n'ai visé personne !
Museler la parole raciste, si !
Ne donnez pas une réponse technique !
Tout à fait !
Tout à fait ! Merci, monsieur Mélenchon !
Très juste !
Tout à fait ! Merci.
Nous aussi !
En effet, lui, au moins, il a compris !
Très juste !
C'est tout à fait cela.
Le travail du procureur !
Tout à fait !
Aux procureurs !
Rassemblons-nous autour de cela !
…quel message allez-vous envoyer par votre vote ? Si ce texte est rejeté, le risque est bien d'adresser un mauvais message, un mauvais signal : le message, grave, que la parole raciste et antisémite n'est passible que d'une simple amende, comme c'est actuellement le cas dans notre loi. Mes chers collègues, l'objectif poursuivi par la proposition de résolution peut, je le crois profondément, nous réunir très largement, dans la diversité de nos opinions.
Que l'incitation à la haine peut figurer dans le débat public, sans que cela ne nous pose aucun problème ? Je m'adresse donc à vous, députés de la majorité et du groupe Les Républicains, que j'aimerais voir siéger pour examiner cette résolution :…
Ce que nous voulons, c'est, grâce à un vote qui pourrait être unanime, envoyer un message ferme, simple et clair, pour réaffirmer que, dans notre pays, les propos racistes et antisémites sont bannis du débat public et peuvent entraîner l'inéligibilité de leur auteur. À quelque mois d'élections importantes, montrons aux Français que nous pouvons avoir un débat qui mette en évidence nos différences mais sans jamais tomber dans l'outrance. Je vous interroge toutes et tous : quelle image renverrait notre assemblée si, à l'inverse, nous rejetions une telle résolution ? Qu'est-ce que cela signifierait ? Que les propos racistes relèvent de la liberté ...
Dernièrement, à Arras, ce sont des militants d'extrême droite qui ont déployé, devant la façade de la section locale de mon parti, une banderole reprenant le sigle d'un groupe terroriste auteur de multiples attentats dans le monde. L'un de ces délinquants portait un tee-shirt orné d'une tête de mort de la Waffen-SS, l'unité spéciale chargée de la gestion des camps de concentration. Ce genre d'épisode, misérable, est loin d'être isolé, et mon parti a d'ailleurs subi pas moins de vingt-neuf dégradations similaires en deux ans. Chaque fois, ces événements suscitent l'indignation générale des citoyens, des associations, d'anciens combattants et de ...
Notre démocratie est d'autant plus vivante qu'elle se nourrit d'une ardente confrontation des idées, dans le respect de nos valeurs républicaines. C'est ce cadre-là, auquel nous sommes tous fondamentalement attachés, qui permet la plus large liberté d'expression politique. Or, depuis de nombreuses années, ce pacte qui nous unit est dévoyé, mis à mal par la banalisation de propos racistes, discriminatoires et antisémites. Alimentée par les réseaux sociaux, relayée par certains médias et par une accumulation de déclarations publiques, cette banalisation de propos racistes menace notre société, comme elle menace des citoyens agressés à cause de leur couleur ...
Très juste !
Monsieur le ministre, vous n'avez pas vu les dizaines de milliers de personnes qui ont manifesté le week-end dernier ! Durant l'ensemble de cette législature, le Gouvernement n'a pas été capable d'instituer un seul plan en faveur des outre-mer ! Il n'y a pas eu de loi de programmation pour les outre-mer.
Ma question s'adressait au Premier ministre, à qui je souhaite un bon rétablissement. Le sénateur Fabien Gay et moi revenons de Guyane et de Guadeloupe, où nous avons entendu une colère que votre gouvernement ne veut pas reconnaître. Encore hier, au lieu d'écouter les représentants, votre ministre a fait le choix de poser un ultimatum, suscitant une colère unanime, de sorte que tous les élus de Guadeloupe ont refusé d'aller à sa rencontre ! Il ne s'agit pas, pour qui que ce soit, de cautionner les pillages ou les violences, mais d'écouter les habitants, de les respecter. En 1967, face à une grande grève des salariés guadeloupéens pour la hausse des salaires, ...