Il convient donc de simplifier la procédure de changement de nom du mineur mais également de respecter le choix du majeur. On ne choisit pas sa famille, mais celle-ci vous désigne comme héritier et, avec un nom, on ne peut que l'honorer. Ce sujet, transpartisan comme vous l'avez dit, monsieur le ministre, n'est pas politique ; il touche aux racines de l'identité d'une famille. La loi est aussi là pour aider les gens qui éprouvent des difficultés, et celle-ci facilitera le quotidien de nombreux Français : voilà pourquoi je voterai, sans hésitation, en faveur de son adoption.
Nous sommes réunis cet après-midi, avec émotion car nous concluons la quinzième législature, pour la lecture définitive de la proposition de loi relative au choix du nom issu de la filiation. Ce sujet essentiel provoque un débat qui nous anime tous et que nous abordons à l'aune de nos situations personnelles. Le nom issu de la filiation représente quelque chose pour chacun d'entre nous ; que nous ayons envie de faire disparaître le nom d'un géniteur violent, absent, abusif, ou de rendre hommage à une maman si souvent oubliée en adjoignant son nom, toutes les raisons sont légitimes et doivent être prises en compte. Car ce nom de famille, nous ne l'avons pas ...
…parfois avec fougue mais toujours avec respect pour ce haut temple de la démocratie.
En préambule, je voudrais également vous dire que c'était un réel honneur, pour le maire d'Étouy que j'étais en 2017 quand je suis arrivé dans cet hémicycle et dans cette belle institution, de siéger ici. Ce sentiment perdure, même après avoir tant usé mes cordes vocales dans cet hémicycle – je dois le reconnaître –,…
Eh oui ! C'est la fin !
…il conduit nécessairement à alimenter la défiance de nos compatriotes à l'égard d'une institution judiciaire qu'ils trouvent dès lors trop laxiste et coupée des réalités. Finalement, que reste-t-il des propositions du Sénat ? Trop peu de choses en vérité, notamment en ce qui concerne le recours à l'instruction en famille pour l'élève harcelé, l'assouplissement de la carte scolaire, qui est d'actualité, et le sujet du cyberharcèlement. En effet, ce dernier se diffuse chaque année plus tôt dans l'enseignement primaire, au gré de l'abaissement progressif de l'âge auquel les élèves acquièrent leur premier smartphone et s'inscrivent sur les réseaux ...
« Tous touchés, tous concernés, tous responsables » : ce slogan de la sécurité routière, nous pourrions l'appliquer au harcèlement scolaire. Nous sommes tous touchés par les drames et les souffrances auxquels ces violences conduisent ; tous concernés, puisque environ 10 % des élèves scolarisés en France en sont victimes ; tous coupables, dès lors que nous ne prendrions pas toutes les mesures nécessaires, en tant que législateurs et citoyens, pour endiguer ce fléau. C'est pourquoi, au fil de l'examen du texte et de la navette parlementaire, le groupe Les Républicains a pris ses responsabilités en lui accordant ses suffrages, malgré des réserves soulevées ...
Ce décalage, insupportable car incompréhensible, attise plus que jamais la défiance des Français à l'égard des politiques. Votre seule constance est votre incohérence : démocratiser le sport – comme l'indique le titre du texte –, mais refuser de réaffirmer le principe de laïcité ; démocratiser le sport, mais pactiser avec le communautarisme ; démocratiser le sport, mais soutenir une égalité entre les hommes et les femmes qui comporte des exceptions ; démocratiser le sport, mais dénigrer la souveraineté du vote ; démocratiser le sport, mais sans prévoir aucun moyen supplémentaire pour sa pratique dans les territoires. Ce n'est pas faute de vous avoir ...
S'il fallait choisir un texte qui reflète le « en même temps », cette politique si caractéristique qui abîme la France depuis cinq ans et par laquelle on ne choisit ni n'assume rien, cette proposition de loi conviendrait à merveille. Il y a les discours, et il y a la réalité des faits.
En préambule, permettez-moi d'exprimer, en mon nom personnel et en celui du groupe Les Républicains, toute notre solidarité avec le peuple ukrainien alors que le fracas des bombes et des cris résonne à nos portes.
Dans les nôtres aussi !
Ça montre l'intérêt du Gouvernement pour la question !
Il a créé des inégalités !
Mais ils sont rangés au placard. Vous n'en faites rien !
Nous ne sommes pas là pour recevoir des leçons !
Ça, c'est vrai !
Ça, c'est vrai !
Bravo ! Excellent !
Avec force !
Tout à fait !
Pour son dernier discours à la tribune.
Intervention uniquement disponible en vidéo.Consulter la vidéo en cliquant sur la miniature
On aura tout entendu !
Amen !
Et du charbon !
Plus souvent que vous !
Moi j'ai voté contre, vous l'avez fait trop tard !
Cela ne trompe plus personne !
Le bon sens a laissé place aux calculs politiques, et vos annonces récentes ne démontrent qu'une seule chose : vous êtes prêts à tout, y compris à instrumentaliser une crise sanitaire, pour vous accrocher au pouvoir, comme une moule à son rocher !
C'est maintenant qu'il faut tirer les leçons de votre incompétence, qui a affaibli durablement l'hôpital ! C'est maintenant qu'il vous faut assumer vos incohérences, qui ont corrompu la parole publique ! C'est maintenant qu'il faut redonner aux Français leur liberté, qui leur a été enlevée pendant trop longtemps ! C'est maintenant qu'il faut emprunter le même chemin que le Royaume-Uni et le Danemark, qui ont levé les restrictions !
Vos invectives et vos haussements de sourcils ne peuvent cacher votre malaise – au mieux –, ni vos mensonges – au pire. Hier, il fallait s'adapter au virus ; dorénavant, c'est l'inverse. Avec votre mépris coutumier, vous avez, ce matin encore, insulté ceux qui refusent le passe vaccinal. Et il deviendrait inutile dans un mois, à l'inverse de ce que préconise le Conseil scientifique, qui, comme chacun de nous, constate que le virus reflue très nettement ! Mais c'est maintenant qu'il faut l'abroger, sans attendre que cela coïncide avec la campagne présidentielle !
Quelle condescendance, monsieur le ministre !
La ficelle n'est-elle pas un peu grosse ?
« Nous pourrions envisager la levée du passe [vaccinal] à la mi-mars ». Tels sont les mots que le ministre des solidarités et de la santé a prononcés ce matin au Sénat. Quelle coïncidence, à un mois du premier tour des élections présidentielles ! Je vous félicite : c'est un très beau timing ! Vous moquez-vous des Français, qui font preuve depuis plus de deux ans de résilience et de patience ? Vous moquez-vous du personnel soignant, qui fait preuve de courage et d'abnégation ? Qui croyez-vous duper ?
C'est la ministre du charbon !