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Commission des affaires sociales - Intervention le 23/02/2022

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Monique Iborra

Dans les EHPAD, les problèmes sont encore plus aigus aujourd'hui, dans la mesure où plus de 80 % des résidents ont des problèmes de comportement ou liés à Alzheimer. Or les GIR ne correspondent pas à la situation réelle de ces personnes, qui n'ont pas besoin d'assistance sur le plan locomoteur, mais de présence et d'une prise en charge psychologique. Elles devraient donc faire l'objet d'un accompagnement individuel. Comme on ne peut pas le faire, on les installe dans des unités dites protégées, où elles sont ensemble, enfermées. En France, contrairement aux pays nordiques, on a encore du mal à parler des patients atteints d'Alzheimer. On peut bien entendu ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 23/02/2022

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Monique Iborra

Les médecins généralistes ne sont pas très nombreux – c'est un euphémisme. Dans certains territoires, ils ne sont même pas présents et, quand ils le sont, c'est surtout pour leur clientèle, ce qui est bien normal. Pour certains d'entre eux, venir dans les EHPAD pose vraiment problème et, quand ils arrivent, c'est souvent en urgence et non dans le cadre d'un suivi régulier. Je partage votre analyse, les médecins hospitaliers ne peuvent venir occuper les postes en EHPAD, mais l'épidémie a bien montré que des équipes extérieures, hospitalières ou autres, sont nécessaires en situation d'urgence ou la nuit, faute de quoi les personnes âgées sont ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 23/02/2022

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Monique Iborra

Les pansements et tous les soins sont pris en charge par l'assurance maladie ; la dépendance l'est par le conseil départemental. Dans tous les cas, il s'agit d'argent public.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 23/02/2022

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Monique Iborra

Ce qui sautait aux yeux dans le rapport que j'ai coécrit avec Caroline Fiat en 2018, c'est la sous‑médicalisation des EHPAD, avec ses conséquences sur la qualité des soins. À l'époque, 30 % des établissements n'avaient pas médecin coordonnateur. Quel est donc le statut de ces médecins ? La plupart d'entre eux assurent des vacations dans plusieurs EHPAD ; leur présence n'est donc pas permanente. Certes, c'est la médecine libérale qui intervient dans les EHPAD, mais ne pensez‑vous qu'il faudrait avoir un médecin coordonnateur salarié dans chaque établissement ? Dans les groupes privés commerciaux, les médecins coordonnateurs sont deux ou trois par région ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 23/02/2022

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Monique Iborra

Pourrons‑nous suivre la réunion prévue demain matin ? Les conclusions que vous présenterez sont essentielles pour nous.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 23/02/2022

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Monique Iborra

Merci d'être là, de nouveau – ce n'est ni la première ni, probablement, la dernière fois que nous vous entendons. J'espère tout de même que vous aurez des choses différentes à nous dire la prochaine fois... Le manque de courage politique des gouvernements qui se sont succédé a été évoqué. Il est consécutif au fait que tous ces gouvernements, quels qu'ils soient, sont allés chercher le secteur privé commercial pour construire des EHPAD, puisque le secteur public n'arrivait pas, a priori, à les financer. C'était un choix politique. Le secteur privé commercial avait aussi, et surtout, des relais particulièrement efficaces et écoutés. C'est ainsi que ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 22/02/2022

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Monique Iborra

Vous nous avez plongés dans une réalité que nous ne découvrons pas complètement. Les directeurs de ces établissements disposent de très peu de marges de manœuvre, particulièrement au sein du groupe Orpea, mais pas uniquement. De plus, les politiques menées sont beaucoup trop technocratiques pour que chaque acteur puisse agir, à son niveau, de manière autonome. Nous savons que les contrôles des EHPAD sont de type administratif et que, pour le secteur privé commercial, les ARS ou les conseils départementaux ne disposent pas des mêmes pouvoirs. Même inopinés, les contrôles ne sont pas efficaces : ils ont été conçus comme tels et ni les ARS ni les conseils ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 17/02/2022

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Monique Iborra

La question qui nous réunit est du ressort de la justice, mais c'est aussi un problème sociétal et il ne serait pas honnête de notre part de dire que nous n'avions jamais entendu parler de ces dysfonctionnements. Notre responsabilité est très largement engagée. Nous aurions pu créer une commission d'enquête, certains d'entre nous continuent d'espérer qu'il y en aura une, mais ce n'est pas le choix qui a été fait. Nous avons auditionné les dirigeants des groupes Orpea et Korian, mais il faudrait pouvoir aller au‑delà de leur témoignage et mener des investigations plus poussées, si nous voulons savoir ce qui se passe vraiment. Nous savions qu'il y avait des ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 17/02/2022

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Monique Iborra

Vous connaissez tous trois très bien la situation. De quels moyens de communication disposent vos associations pour la faire connaître ? La politique, c'est aussi faire pression – on peut le regretter, mais c'est la réalité. Au‑delà d'Orpea, l'enjeu, sociétal et démographique, est la place des personnes âgées dans notre société. Je suis toujours étonnée, lorsque je participe à des réunions publiques, de constater à quel point le citoyen lambda méconnaît les politiques relatives au vieillissement. Il est vrai que le Parlement a toujours été tenu un peu à l'écart de ces politiques, et il faut en finir avec cette situation. Il serait néanmoins injuste ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 17/02/2022

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Monique Iborra

Merci pour vos témoignages. Ce que vous décrivez correspond quasiment à ce que je soulignais en 2017 avec l'une de mes collègues dans un rapport. Quand vous avez choisi un établissement pour vos parents, vous ne pouviez vous fonder que sur ce qui vous était montré, c'est-à-dire une belle chambre et l'accueil assuré par des personnes vous proposant un hébergement – tout en vous demandant pour cela 5 000 euros chaque mois. En revanche, vous n'aviez aucun moyen de savoir s'il y avait une infirmière de nuit, par exemple, ou encore si le personnel était en nombre suffisant. Ces informations permettant d'orienter le choix ne sont pas assez accessibles. C'est là un ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 09/02/2022

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Monique Iborra

Je vous remercie à mon tour de votre courage. C'est avec beaucoup d'intérêt que nous vous écoutons. Au‑delà des contrôles, dont on attend beaucoup, il faut des politiques qui préviennent les dysfonctionnements plutôt que d'aller les chercher lorsqu'ils sont avérés ; or cela relève de notre responsabilité et de celle des gouvernements. Tous les gouvernements, quels qu'ils soient, se sont tournés vers le privé commercial pour construire les établissements. Dès lors, il s'agissait évidemment de faire des bénéfices : qui pourrait croire que, dans le secteur privé commercial, on construit un EHPAD sans viser ce but ? Il faut l'admettre. Le problème, c'est ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 09/02/2022

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Monique Iborra

Merci, madame la directrice générale, pour toutes ces informations, sachant évidemment que nous ne jugeons pas votre travail, dans la mesure où il dépend beaucoup de la politique que nous menons. C'est donc avec beaucoup d'intérêt que nous vous avons suivie. Sur le partage des compétences entre conseil départemental et ARS, on nous dit que les inspections des conseils départementaux portent sur la prise en charge de la dépendance, alors que les inspections des ARS sont davantage axées sur la qualité des soins, comme si l'une était indépendante de l'autre. On nous montre donc que ces contrôles sont menés dans une démarche institutionnelle qui ne laisse pas ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 09/02/2022

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Monique Iborra

Pourquoi avez‑vous exclu la périnatalité du champ de votre rapport ? Les inégalités sociales influencent la grossesse et les conditions de l'accouchement, qui forment un continuum avec ce qui se passe ensuite. Au‑delà du recrutement de fonctionnaires dans les collectivités territoriales, dont l'organisation technocratique n'a parfois rien à envier au niveau national – difficile de comprendre quelque chose à la répartition des responsabilités dans le fameux « mille‑feuille territorial » – les CPTS que nous sommes en train de mettre en place peuvent avoir un effet notable sur les phénomènes qui nous préoccupent. Le projet de loi « 3DS » modifie la ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 02/02/2022

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Monique Iborra

Puisque vous revenez sur le sujet, ma question portait, non pas sur le taux général d'encadrement – qui, du reste, avant 2017, était fixé par le ministère de la santé –, mais sur les infirmières et les aides‑soignantes qui travaillent auprès des résidents. Or, sur ce point, vous n'avez pas répondu. Certes, vous avez des médecins coordonnateurs et des cadres régionaux : ce modèle ne vous est pas propre. Mais, au regard des établissements du secteur public notamment, les personnels qui travaillent auprès des résidents dans vos EHPAD sont en nombre insuffisant. Pourtant, avec les bénéfices que vous réalisez – dans certains établissements, le reste à ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 02/02/2022

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Monique Iborra

Les députés de la commission des affaires sociales se sont particulièrement investis pendant cette législature sur la politique du grand âge à travers de nombreux rapports, des propositions de loi, des analyses étayées par des déplacements dans les EHPAD, dont les vôtres. Quel que soit le groupe politique auquel nous appartenons, nous connaissons donc parfaitement le sujet. Au‑delà des enquêtes administratives prévues par le Gouvernement, nous devons éclairer nos concitoyens sur les dysfonctionnements importants qui sont dénoncés dans Les Fossoyeurs et qui, bien au‑delà de l'écume médiatique, suscitent des inquiétudes. Dans un rapport de 2018 cosigné ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 19/01/2022

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Monique Iborra

Certains d'entre nous ont vécu leur troisième réforme de la formation professionnelle. Tous les gouvernements s'y sont essayés, mais seule la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel a obtenu les résultats espérés de tous. Reste néanmoins un point noir : l'orientation. Avez‑vous pu évaluer la politique des régions dans ce domaine qui relève désormais de leur compétence ?

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Commission des affaires sociales - Intervention le 12/01/2022

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Monique Iborra

Comme souvent, les questions posées par la proposition de loi que nous examinons sont pertinentes. Le problème est la réponse qui est apportée. La vôtre n'est pas nouvelle, monsieur le rapporteur : elle avait été proposée bien des années avant cette législature et n'a jamais été adoptée, alors que les déserts médicaux étaient déjà une réalité. Elle pourrait certes apparaître comme une solution, mais les expériences de ce type menées dans d'autres pays montrent que tel n'est pas le cas. Pour autant, faut-il ne rien faire ? La stratégie « Ma santé 2022 » prévoit la mise en place des CPTS, créées en 2016 mais qui n'avaient été soutenues ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/01/2022

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Monique Iborra

Le rapporteur soulève de bonnes questions mais il y apporte des réponses très partielles – je n'ose pas dire « partiales », car je respecte son travail – qui ne correspondent pas à la réalité de la situation. Que vous le vouliez ou non, légalisation vaut banalisation et il ne saurait être question de banaliser le cannabis ou les autres substances addictives. Nous avons besoin d'une loi de santé publique bien plus large que ce texte centré sur le cannabis et susceptible d'apparaître, dans le contexte actuel, comme un peu électoraliste. Nous devons nous rassembler autour de cette question : il faut bien admettre qu'en matière de prévention, dans tous les ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 24/11/2021

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Monique Iborra

Je vous remercie pour ce rapport. Il a le mérite d'exister et il est licite, étant donné les problèmes que connaissent nos concitoyens, que tous les groupes politiques puissent s'exprimer à ce sujet. Toutefois, les mesures de régulation proposées ne fonctionneront pas davantage que les mesures incitatives, dans le contexte que nous connaissons. En Allemagne, où ce choix a été fait, il est sans succès. Il faut rappeler aux étudiants qui veulent apprendre cette discipline que la médecine libérale est aussi une médecine sociale et qu'il n'y a pas de contradiction entre les deux. L'installation des médecins en secteur rural et en zone sous‑dense passe d'abord ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 18/11/2021

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Monique Iborra

Mais les mesures incitatives que nous avons prises pour lutter contre les déserts médicaux sont loin d'avoir des effets à la hauteur de l'investissement. Il faudra dans un avenir très proche envisager d'autres solutions, car nos concitoyens ne supportent tout simplement plus la situation. Vous êtes certainement interpellés comme moi sur ce sujet. Nous ne pouvons plus nous contenter de répondre que nous nous en occupons : ils voient bien que les résultats ne sont pas là.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 17/11/2021

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Monique Iborra

Une métropole n'exerce pas de compétences sociales, à moins d'en avoir obtenu délégation, en quelque sorte, par une convention conclue avec le conseil départemental. Cela demeure exceptionnel. L'expérience avait été tentée à Toulouse, mais n'a pas fonctionné.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 17/11/2021

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Monique Iborra

Un grand merci à Annie Chapelier, non seulement pour les sages‑femmes, mais aussi pour les femmes et les hommes, tous concernés par la naissance. Même si cette proposition de loi nécessitera des développements, il était courageux de s'attaquer à un sujet difficile, en négociation depuis des années, pour clarifier le statut médical des sages‑femmes. Nous pouvons tous nous en réjouir, d'autant plus qu'en matière de recherche en maïeutique et périnatalité, nous ne sommes pas les meilleurs d'Europe, tant s'en faut. Ce texte n'est donc pas seulement catégoriel, il nous concerne tous et va nous faire avancer. Grâce aux sages‑femmes et à cette proposition de ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 16/11/2021

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Monique Iborra

Vous avez raison, monsieur Perrut, les députés de la commission des affaires sociales sont ceux qui siégeraient le plus volontiers au conseil d'administration d'une ARS – je ne suis pas sûre que le sujet intéresse les députés de la commission des affaires économiques, par exemple. Par ailleurs, je ne veux pas contrarier notre rapporteur général, qui réalise un important travail lors de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), mais je ne suis pas d'accord avec lui : nous n'avons pas un retour exhaustif de ce que nous votons. Sur le terrain, je m'aperçois souvent que ce que nous avons voté n'est que partiellement mis en œuvre, ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 16/11/2021

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Monique Iborra

La santé est une compétence de l'État et des Gouvernements. Les députés, en particulier les commissaires aux affaires sociales, votent tous les ans un PLFSS mais ne savent pas très bien ce qu'il devient ensuite. Avec ce texte, nous avons l'occasion de faire en sorte qu'un ou deux députés siègent au sein du nouveau conseil d'administration des ARS. Une telle mesure n'enlèverait rien à personne et améliorerait la cohérence de notre action. Nous aurions une meilleure visibilité sur les conséquences de nos votes sur le terrain et sur les besoins des élus locaux. L'argument selon lequel nous serions trop nombreux et qu'il serait trop compliqué de désigner deux ...

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Mission d'information visant à identifier les ressorts de l'abstention et les mesures permettant de renforcer la participation électorale - Intervention le 27/10/2021

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Monique Iborra

Si les partis politiques ne sont pas les seuls responsables de la situation, ils y concourent en promettant de changer la vie sans que rien ne change. Pourquoi le volontarisme politique s'exprime-t-il essentiellement pendant les périodes électorales ? Est-ce parce que nous manquons d'idées ? Peut-être. Les partis politiques sont sans doute également tenus par un conservatisme qui les empêche d'exprimer ce qui les rassemble en leur sein. Comment faire en sorte que le pouvoir technocratique, dont il ne faut pas nier l'existence, ne freine ni les partis politiques ni l'action politique ? Parfois, le pouvoir économique semble prendre le dessus sur le pouvoir politique ; ...

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Intervention en hémicycle le 22/10/2021 : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022

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Monique Iborra

Est-il question d'un audit réalisé par la CNSA, ou d'un accompagnement ? En l'absence d'une clarification du Gouvernement sur ce point, je m'abstiendrai.

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Intervention en hémicycle le 22/10/2021 : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022

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Monique Iborra

À titre personnel je ne voterai pas pour cet amendement, que je n'ai pas pu présenter à mon groupe puisque nous n'en avons pris connaissance qu'à midi. Par ailleurs, je suis troublée par sa rédaction.

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Intervention en hémicycle le 22/10/2021 : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022

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Monique Iborra

L'article 31 doit permettre le développement des missions des EHPAD dans les territoires, en lien avec les autres intervenants chargés de l'aide, de l'accompagnement et du soin des personnes âgées, ainsi qu'avec d'autres professionnels des secteurs sanitaire et médico-social. Il amorce le changement du modèle des établissements, qui est tout à fait indispensable. Les ARS seront chargées de délivrer les autorisations et de financer l'ouverture des missions des EHPAD vers l'extérieur. Au-delà du souhait que l'équité soit respectée entre les départements, l'objet de cet amendement est de décloisonner et de faire travailler ensemble les acteurs de la filière ...

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Intervention en hémicycle le 22/10/2021 : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022

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Monique Iborra

…les inégalités territoriales sont trop criantes en matière de politiques en direction des personnes âgées : il faut vraiment essayer de les réduire.

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Intervention en hémicycle le 22/10/2021 : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022

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Monique Iborra

D'une certaine manière, vous avez raison. Comme ce sont les ARS qui donnent l'autorisation, on ne va pas leur faire le procès d'instaurer ces nouveaux EHPAD de manière inégale : elles prendront évidemment en considération la situation régionale. Mais, en même temps,…

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Intervention en hémicycle le 22/10/2021 : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022

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Monique Iborra

Les deux amendements émanent du groupe La République en marche. L'article 31 permet l'ouverture des EHPAD sur le territoire, en lien avec les autres intervenants chargés de l'aide, de l'accompagnement et du soin des personnes âgées. Il amorce le changement de modèle des établissements, que je décris dans le rapport que j'ai rédigé à ce sujet, et qui est absolument indispensable. L'amendement n° 235 vise à garantir que les EHPAD ouverts se développeront de manière équitable sur les territoires, à raison d'au moins un dans chaque département d'ici à 2022.

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Intervention en hémicycle le 22/10/2021 : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022

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Monique Iborra

Le secteur des services à domicile, comme d'ailleurs de nombreux aspects de notre politique à l'égard des personnes âgées, avait besoin d'une réforme en profondeur. Nos concitoyens attendaient depuis longtemps des mesures destinées à soutenir l'offre et à améliorer la qualité du service rendu. Le tarif horaire minimal prévu par l'article 30 permettra de soutenir financièrement les services d'aide et d'accompagnement à domicile – SAAD –, actuellement sous-financés, et dont je rappelle qu'ils relèvent de la compétence des conseils départementaux. Nous sommes tous d'accord, en effet, pour considérer que les besoins en ce domaine vont s'accroître ...

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Intervention en hémicycle le 21/10/2021 : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022

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Monique Iborra

Le PLFSS pour 2022 porte largement les stigmates de la crise sanitaire que nous avons traversée, et que nous subissons encore. Après la création, l'an dernier, d'une cinquième branche dédiée à l'autonomie, il amorce un changement de modèle de l'accompagnement des personnes âgées, attendu de longue date par les professionnels du secteur et par les élus, mais aussi, et surtout, par les citoyens – réforme sociétale s'il en est. Le chapitre du PLFSS consacré à l'autonomie comporte des mesures phares destinées à prendre le virage domiciliaire, la France étant le pays européen le plus en retard en la matière. Il prévoit la restructuration des services d'aide ...

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Mission d'information visant à identifier les ressorts de l'abstention et les mesures permettant de renforcer la participation électorale - Intervention le 20/10/2021

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Monique Iborra

Les raisons de l'abstention sont multiples. Comprendre comment améliorer cette situation, voire comment la résoudre, est difficile. Nous constatons un problème de mille-feuille. Aujourd'hui, nous nous demandons comment nos concitoyens peuvent s'y retrouver entre les communes, les intercommunalités, les métropoles, les départements, les régions et le niveau européen. Malgré tous les efforts que nous pourrions faire, cette organisation est inexplicable. J'aimerais entendre votre avis sur ce point. En France, nous avons très peu l'habitude de réaliser une évaluation de l'efficacité des politiques publiques, au niveau national et local. Compte tenu du brouhaha ...

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Mission d'information visant à identifier les ressorts de l'abstention et les mesures permettant de renforcer la participation électorale - Intervention le 20/10/2021

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Monique Iborra

Avez-vous rencontré une résistance à l'égard de ce nouveau système de la part de certaines personnes, notamment des personnes âgées ? Comment avez-vous préparé les électeurs à ce changement ?

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Mission d'information visant à identifier les ressorts de l'abstention et les mesures permettant de renforcer la participation électorale - Intervention le 20/10/2021

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Monique Iborra

Plus qu'avant, nous avons aujourd'hui l'impression que seul le discours radical est écouté, et qu'il est difficile de faire entendre un discours politique conciliant. Comment expliquez-vous cette radicalité omniprésente, y compris dans les médias ? Jusqu'à présent, nous avions l'impression que les ancrages locaux ne suffisaient pas à déterminer les rapports de force nationaux, et que, par exemple, le résultat des élections locales pouvait aller dans un sens différent du résultat au niveau national. Ne pensez-vous pas qu'il existe des raisons institutionnelles structurelles au fait que les élections présidentielles mobilisent plus que les élections locales ? ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 13/10/2021

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Monique Iborra

Il est important d'aborder la gouvernance, qui n'est pas du tout traitée dans le texte que nous examinons. Simplement, la renforcer ne signifie pas multiplier le nombre de ceux qui vont s'en occuper – c'est tout le problème de la gouvernance actuelle de la politique du vieillissement. En l'occurrence, l'ARS sera responsable des centres de ressources, ce qui ne veut pas dire que le président du conseil départemental ne pourra pas être consulté ; mais il faut clarifier qui fait quoi. Ajouter l'avis de la CDCA ne va pas du tout dans le sens de la simplification.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 13/10/2021

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Monique Iborra

Cet amendement du groupe La République en Marche tend à préciser que les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social avec lesquels l'EHPAD ressource doit faire le lien sont ceux chargés du parcours gériatrique des personnes âgées. Il s'agit de tirer les enseignements de l'épidémie en faisant travailler ensemble le sanitaire et le social dans le cadre du parcours gériatrique.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 13/10/2021

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Monique Iborra

Cet amendement du groupe La République en Marche vise à assurer l'équité entre territoires lors du développement des futurs EHPAD. En effet, on induit des inégalités entre territoires par les politiques confiées au conseil départemental, même si celui-ci n'y est pas pour grand-chose. Dès lors que l'on crée un nouveau dispositif, il faut rechercher l'équité en prévoyant au moins un centre de ressources par département.

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Mission d'information visant à identifier les ressorts de l'abstention et les mesures permettant de renforcer la participation électorale - Intervention le 13/10/2021

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Monique Iborra

Nous sommes très intéressés, car vous représentez une institution importante y compris en dehors de la prochaine élection qui sera nationale. Je suis étonnée, monsieur Éric Valmir, qu'au mois de décembre vous interveniez sur l'élection européenne. Pourquoi avoir choisi ce calendrier ? Nous sommes des élus nationaux et des représentants des territoires puisque nous sommes élus dans nos circonscriptions. Nous sommes inquiets, pas au niveau national, car le débat d'idées existe. Je parle de France 3. Je suis d'Occitanie, de la Haute-Garonne en particulier. France 3 et France Bleu sont proches des élus locaux. Ce tropisme pour les élus locaux entraine pour ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 13/10/2021

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Monique Iborra

Ces amendements sont a priori justifiés dans la mesure où ils permettraient d'accélérer une évolution que nous attendons depuis plusieurs années. Mais, lorsque nous en avons discuté avec les membres du cabinet de la ministre déléguée – peut-être l'administration centrale a-t-elle dit le contraire mais je me fie davantage aux ministres –, il nous a été clairement dit qu'il suffisait que les SAAD demandent l'autorisation aux ARS, lesquelles ont pour mission, je le rappelle, de contrôler qu'on ne fait pas n'importe quoi.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 13/10/2021

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Monique Iborra

Demander toujours plus, pourquoi pas ? C'est le rôle de l'opposition ! Pour vous, 500 millions d'euros, ce n'est rien, c'est comme si nous n'avions rien fait ! Il faudrait payer plus les gens pour qu'ils viennent travailler. Mais si c'était vrai, nous n'aurions pas les mêmes problèmes dans d'autres secteurs ! N'oublions pas que nous venons de connaître avec l'épidémie une situation inédite qui a profondément modifié les conditions de travail et la psychologie. Nous ne pouvons pas tout faire en même temps. Aujourd'hui, ce gouvernement fait ce qu'aucun autre n'a pensé à faire avant lui – sinon cela aurait été fait depuis longtemps. Ce n'est pas suffisant à ...

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Mission d'information visant à identifier les ressorts de l'abstention et les mesures permettant de renforcer la participation électorale - Intervention le 13/10/2021

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Monique Iborra

Vous nous indiquez que le journaliste fournit les éléments du choix. Pourquoi ne pas organiser des débats avec les élus nationaux qui proposent des idées qui ne sont pas nécessairement identiques ? Nous sommes inquiets que cette confrontation d'idées à partir de la presse locale et régionale n'existe pas.

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Mission d'information visant à identifier les ressorts de l'abstention et les mesures permettant de renforcer la participation électorale - Intervention le 13/10/2021

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Monique Iborra

Nous avons constaté un taux d'abstention préoccupant lors des dernières élections. La presse locale est très présente pour couvrir ce type d'élections tout au long de l'année ; elle demeure proche des élus locaux. Nous avons parfois l'impression qu'il s'agit d'une presse d'opinion. Hormis les élus locaux, les autres élus éprouvent des difficultés pour s'exprimer. La situation que nous avons vécue était contradictoire. Comment pouvez-vous envisager l'élection présidentielle qui sera nationale ? Comment assurerez-vous une pluralité nécessaire pour que les citoyens votent ? Sans pluralité, il n'existe pas de débat d'idées. Lors des élections ...

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