Patricia Mirallès, rapporteure de la commission mixte paritaire
Patricia Mirallès Bravo !
Patricia Mirallès, rapporteure de la commission mixte paritaire
Patricia Mirallès Très bien !
Patricia Mirallès, rapporteure de la commission mixte paritaire
Patricia Mirallès Très bien !
Patricia Mirallès, rapporteure de la commission mixte paritaire
Patricia Mirallès Pardon ?
Patricia Mirallès, rapporteure de la commission mixte paritaire
Patricia Mirallès C'est facile de venir faire la belle au dernier moment, mais il fallait travailler avant !
Patricia Mirallès, rapporteure de la commission mixte paritaire
Patricia Mirallès C'est bien dommage !
Patricia Mirallès, rapporteure de la commission mixte paritaire
Patricia Mirallès Le Sénat n'avait qu'à le proposer !
Patricia Mirallès, rapporteure de la commission mixte paritaire
Patricia Mirallès Il fallait le faire avant !
Patricia Mirallès, rapporteure de la commission mixte paritaire
Patricia Mirallès Je serais par ailleurs reconnaissante à nos collègues du groupe Les Républicains de ne pas parler ainsi entre eux lorsqu'un orateur s'exprime.
Patricia Mirallès, rapporteure de la commission mixte paritaire
Patricia Mirallès Merci de m'écouter, s'il vous plaît ! Je me réjouis également de l'avancée significative que représente l'article 7 pour les veuves de harkis, qui pourront solliciter le bénéfice des arrérages de l'allocation viagère pour une période pouvant atteindre six ans. Enfin, je rappelle qu'en sus de ce texte, le Gouvernement a doublé le montant de l'allocation de reconnaissance aux harkis : cet effort sans précédent permet à la nation de saluer dignement, depuis le 1er janvier 2022, ces vétérans et leurs conjoints. Ce projet de loi a suscité de nombreux commentaires, parfois motivés par des préoccupations bien éloignées du souhait de réconciliation ...
Patricia Mirallès, rapporteure de la commission mixte paritaire
Patricia Mirallès C'est avec humilité et fierté que je m'adresse à vous pour présenter le projet de texte issu des travaux de la commission mixte paritaire. Avec humilité, car je suis consciente que ce projet de loi ne répond peut-être pas à toutes les souffrances, à toutes les douleurs, à tous les traumatismes subis par les harkis et leurs familles. Si nous avons mis tout notre cœur à l'ouvrage, ces lignes, si profondément gravées dans le marbre de la loi soient-elles, ne pourront jamais, à elles seules, effacer la lourde empreinte de l'histoire sur les vies de nos concitoyens harkis. En cela, ce texte ne constitue qu'une des étapes du long processus de reconnaissance et ...
Vous ne pouvez pas dire cela !
Je voudrais répondre à M. Le Fur, qui a pris, tout à l'heure, l'exemple de l'effacement du nom du père. Je veux vous donner un exemple à mon tour, celui d'un enfant qui n'a pas connu son père et qui porte le nom de sa mère. Il décide de retrouver son père, découvre qui il est et s'aperçoit que c'est une belle personne avec qui il est en train de vivre des moments merveilleux. Ce jeune homme souhaite prendre le nom de son père, parce qu'il a une mère violente. Vous voyez qu'il ne s'agit pas systématiquement d'enlever le nom du père, mais aussi de pouvoir le donner à un enfant qui ne le connaissait pas.
Défendez plutôt votre amendement !
Mais ils n'ont pas forcément tous la même histoire !
Mais si, précisément !
Je voudrais parler de Marine qui vient d'accoucher, dont le mari va reconnaître l'enfant et qui décide de mettre son seul nom et choisit seul les prénoms, alors qu'avant l'accouchement ce n'est pas ce qui avait été décidé. Je crois que la femme qui porte l'enfant pendant neuf mois, et dont le couple a décidé de ne pas se marier, a le droit de voir son nom apposé à côté de celui de son concubin. C'est une question de logique et de liberté. Et je ne crois pas qu'un enfant qui porte le nom de son père et de sa mère soit malheureux. Ce nom d'usage est le signe de la reconnaissance de ses deux parents.
J'ai entendu que ces débats n'avaient pas lieu d'être, que nous n'étions pas là pour comprendre ce que les personnes pouvaient ressentir. Mais oui, nous sommes là pour cela et c'est aussi pour cela que nous sommes législateurs. Nous le sommes car des personnes viennent nous voir dans nos permanences et nous racontent leur histoire : certaines nous amènent à nous dire, quand la porte se referme, que nous avons beaucoup de chance. S'il vous plaît, nous pouvons essayer de prendre un peu de hauteur lors de l'examen de ce texte important, regardé par des milliers de Français.
Monsieur Le Fur, vous avez dit que c'était une mesure électoraliste. Or, à l'Assemblée – hier, nous l'avons encore constaté –, nous ne votons pas que des textes sociaux, je vous cite. Ce n'est pas un problème de droite ou de gauche, mais de cœur. Nous traitons de l'humain.
Cela n'a rien à voir avec la droite et la gauche !
Avec l'accord des deux parents !
Votez la proposition de résolution !
Bravo !
Absolument !
Mais oui, bien sûr !
Et vous, vous faites quoi ?
On a déjà répondu !
Non, nous étions ici !
Il ne parle pas de l'amendement !
Emma n'était atteinte d'aucune comorbidité, elle rayonnait de santé, elle n'avait rien ; vous auriez soutenu qu'elle ne risquait rien. Désormais, elle est clouée dans un fauteuil roulant. Je ne veux pas vous entendre dire qu'il peut n'y avoir aucun risque ! Même si Emma était la seule dans son cas, nous lui devrions que ce cas ne se reproduise pas !
On nous explique que le secrétaire d'État ment, ou qu'il ne sait pas de quoi il parle. Chers collègues, vous avez tous reçu le courrier électronique de cette mère désespérée, fondatrice de l'association Familles des enfants victimes du PIMS covid, dont sa fille a été, je crois, l'un des premiers cas….
En 2000, il y avait Mélenchon !
Les non-vaccinés, on les soigne ! On ne peut pas dire n'importe quoi dans l'hémicycle !
Vous n'avez rien d'autre à faire !