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Intervention en hémicycle le 31/03/2021 : Lutte contre le dérèglement climatique

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Sira Sylla

Il vise à exclure les produits cosmétiques et détergents de l'interdiction de se voir apposer la mention « biodégradable ». En effet, les lignes directrices publiées par l'OCDE garantissent que les produits cosmétiques et détergents validés selon les méthodes qu'elles contiennent sont biodégradables en milieu aqueux. Il s'agit d'une information recherchée par les consommateurs, qu'il est donc essentiel de faire figurer sur les produits. La loi AGEC introduit une confusion entre l'impact environnemental de l'emballage et celui de la formule, or leurs fins de vie et leurs usages ne sont pas les mêmes ; il faut donc les distinguer. C'est pourquoi les produits ...

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Intervention en hémicycle le 19/02/2021 : Lutte contre les inégalités mondiales

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Sira Sylla

Cet amendement recevra un avis défavorable, mais je tenais à redire que le dispositif de bi-bancarisation est à revoir ; c'est indispensable pour notre politique de développement. J'ai rappelé le rôle majeur des diasporas africaines, dont les transferts de fonds se couplent à l'APD. Je note que la commission a voté la remise de deux rapports : un premier sur l'évaluation du dispositif actuel et un second sur les montants parfois extravagants des coûts des transferts d'argent. Ces rapports sont très importants et j'espère que les engagements seront tenus.

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Intervention en hémicycle le 19/02/2021 : Lutte contre les inégalités mondiales

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Sira Sylla

J'aurais pu citer aussi le programme MEET Africa 2, Choose Africa, le Pass Africa, Talents en commun, les passeports communs, Digital Africa et bien sûr le sommet Afrique-France du mois de juillet, où les diasporas seront au coeur de l'événement, il est important de le souligner. Je tenais à rendre cet hommage aux diasporas !

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Intervention en hémicycle le 19/02/2021 : Lutte contre les inégalités mondiales

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Sira Sylla

Je souhaite revenir sur le rôle important des diasporas africaines. Le projet de loi reconnaît leur importance dans notre politique de développement et je vous en remercie, monsieur le ministre. Non, ce n'est pas de l'affichage : cette reconnaissance s'inscrit dans le prolongement du discours de Ouagadougou du 28 novembre 2017, un discours inédit qui ouvre la voie à un changement de paradigme, à un partenariat refondé et coconstruit, d'égal à égal avec les États africains et avec les diasporas africaines, elles qui sont à l'avant-garde de cette politique. Oui, il nous faut miser sur les diasporas africaines ; elles ont un besoin profond de reconnaissance, de savoir ...

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Intervention en hémicycle le 19/02/2021 : Lutte contre les inégalités mondiales

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Sira Sylla

Monsieur le rapporteur, j'ai joué le jeu sur tous mes amendements en me contentant de dire : « Défendu. » Et je rappelle que celui-ci a été adopté en commission.

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Intervention en hémicycle le 19/02/2021 : Lutte contre les inégalités mondiales

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Sira Sylla

Cet amendement a pour objet de compléter l'article 9 par un alinéa qui prévoit que le Conseil national du développement et de la solidarité internationale est destinataire du rapport d'évaluation de la commission d'évaluation de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales, et en tient compte dans l'élaboration des objectifs, des orientations et des moyens de cette politique. Cela lui permettrait de jouer un rôle effectif dans l'orientation des stratégies de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales.

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Intervention en hémicycle le 19/02/2021 : Lutte contre les inégalités mondiales

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Sira Sylla

Il vise à modifier l'alinéa 50 du cadre de partenariat global en insérant, après le mot « économiques », les mots « et la jouissance de tous les droits économiques qui en découle ». Il s'agit de renforcer les actions susceptibles de lever les restrictions entravant la capacité des femmes africaines à posséder et produire des ressources et à en contrôler la gestion. Dans les pays prioritaires de l'aide publique au développement, malgré leur forte présence dans les travaux de la terre et leur contribution indéniable à la lutte contre la faim et la malnutrition, les femmes sont souvent exclues de l'héritage foncier et ne détiennent presque jamais de titre de ...

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Intervention en hémicycle le 19/02/2021 : Lutte contre les inégalités mondiales

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Sira Sylla

Il vise à modifier la fin de la deuxième phrase de l'alinéa 39 du cadre de partenariat global. Je propose d'ajouter, après le mot « durable », les mots : « à la gouvernance démocratique et à la réduction de la fracture numérique ». La réduction de la fracture numérique doit figurer parmi les domaines pour lesquels les synergies doivent être accrues en vue de préserver les biens publics mondiaux. L'Agenda 2030 du développement durable reconnaît que « l'expansion de l'informatique et des communications et l'interdépendance mondiale des activités ont le potentiel d'accélérer les progrès de l'humanité, de réduire la fracture numérique et de donner ...

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Intervention en hémicycle le 19/02/2021 : Lutte contre les inégalités mondiales

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Sira Sylla

Oui, la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales concourt à la politique étrangère de la France. C'est pourquoi la rédaction que je vous propose vise à mettre en valeur le fait que l'action de la France en matière de développement et de solidarité internationale est au service du rayonnement et de l'influence des valeurs de la République française, la liberté, l'égalité et la fraternité, et ce dans les domaines culturels, économiques et diplomatiques.

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Intervention en hémicycle le 19/02/2021 : Lutte contre les inégalités mondiales

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Sira Sylla

… dans laquelle où il a exhorté les États-Unis et l'Europe à acheminer 5 % de leurs vaccins en Afrique et à procéder à un transfert de technologies. De l'initiative ACT-A à cet entretien, en passant par la résolution des Nations unies d'avril 2020, le Président de la République est moteur dans ce domaine. Nous n'oublions pas le multilatéralisme.

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Intervention en hémicycle le 19/02/2021 : Lutte contre les inégalités mondiales

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Sira Sylla

S'agissant de l'action multilatérale, je vous renvoie à l'interview accordée hier par le Président de la République au Financial Times, …

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Intervention en hémicycle le 01/07/2020 : Projet de loi de finances rectificative pour 2020

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Sira Sylla

… mais nous avons tous deux été corapporteurs d'un rapport d'information de la commission des affaires étrangères intitulé « La diplomatie culturelle et d'influence de la France : quelle stratégie à dix ans ? ». Ce travail montrait bien que la France n'est plus attendue sur le continent africain, même si elle garde une longueur d'avance. Alors, allons-nous laisser la Chine nous dépasser ?

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Intervention en hémicycle le 01/07/2020 : Projet de loi de finances rectificative pour 2020

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Sira Sylla

L'objectif reste le même, que l'on en passe, comme dans mes précédents amendements, par une réduction ou un crédit d'impôt ou, comme ici, par une déduction du revenu brut global. Il est important de le répéter : le renforcement du partenariat entre la France et l'Afrique est une promesse du Président de la République. Je rappelle également à nouveau que nous parlons de fonds privés, et non publics. La pandémie de covid-19 va entraîner un choc économique majeur et une crise sociale sans précédent. Pensez-vous vraiment que les Français vont encore accepter qu'on leur prenne de l'argent ? Pourquoi ne pas favoriser les transferts d'argents privés vers l'Afrique ...

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Intervention en hémicycle le 01/07/2020 : Projet de loi de finances rectificative pour 2020

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Sira Sylla

La France n'est plus attendue en Afrique. Nous avons une histoire ancienne et commune. Nous nous faisons dépasser par les Chinois et les Turcs. Allez-vous laisser faire ?

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Intervention en hémicycle le 01/07/2020 : Projet de loi de finances rectificative pour 2020

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Sira Sylla

Les transferts d'argent sont un véritable outil de développement. Contrairement à l'aide publique au développement, qui pèse sur le budget des États contributeurs, lesquels seront bientôt confrontés à une grave crise économique, les ressources de la diaspora sont importantes. Les montants des fonds transférés sont plus élevés que les investissements directs étrangers. Le Président de la République a fait de l'Afrique l'une de ses priorités. Il a souhaité un partenariat d'égal à égal, coconstruit avec les diasporas africaines. Trahirons-nous une promesse du Président de la République ? La crise du covid-19 a eu des conséquences très marquées sur les ...

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Intervention en hémicycle le 01/07/2020 : Projet de loi de finances rectificative pour 2020

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Sira Sylla

Il vise à pérenniser les transferts d'argent en permettant, à titre expérimental, pour une durée d'un an, aux personnes physiques domiciliées en France au sens de l'article 4 B du code général des impôts de déduire de l'impôt sur le revenu le montant des commissions sur les transferts de fonds lorsque ceux-ci sont réalisés vers des États bénéficiaires de l'aide publique au développement et qui ne sont pas partie à l'accord sur l'espace économique européen. L'amendement concerne les transferts d'argent des diasporas africaines. Il me semble important de le rappeler après les débats en commission : les diasporas africaines, ce sont les immigrés africains, ...

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Intervention en hémicycle le 27/02/2020 : Système universel de retraite

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Sira Sylla

La disparité des situations des avocats non salariés demande une période de préparation préalable à leur intégration au système universel de retraite. Oui, je suis favorable à notre réforme, qui est clairement une grande réforme sociale. En revanche, il ne me semble pas opportun que les avocats intègrent le système universel de retraite dès maintenant. Au barreau de Rouen, par exemple, un cinquième des 510 avocats – ceux qui défendent les justiciables dans le cadre de l'aide juridictionnelle – ont un revenu inférieur à 24 000 euros par an. Cette période de moratoire laisserait aux avocats le temps de réfléchir à leur modèle économique. En effet, ...

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Intervention en hémicycle le 23/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

Je serai brève, car la réponse du rapporteur fut excellente. Le compte personnel de pénibilité était irréprochable sur la forme, mais impossible à appliquer en pratique. En tant qu'avocate, je peux vous assurer qu'il m'était bien difficile d'avouer mon impuissance à un client. Employeurs comme avocats, nous étions cependant tous logés à la même enseigne – ce qui, en soi, était presque rassurant. Comment mesurer la pénibilité du travail d'une caissière ? S'asseoir derrière elle et prendre un chronomètre ? Sur la forme, c'était peut-être génial, mais sur le fond, c'est inapplicable ! Au contraire, nous vous proposons des mesures très concrètes, qui nous ...

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Intervention en hémicycle le 23/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

On parle beaucoup de justice. Oui, c'est une question de justice et d'égalité, non seulement entre les salariés, mais aussi entre les employeurs. En pratique, les grandes entreprises ne sont pas intéressées par la barémisation. Elles concluent des transactions, et paient. Pour les petites entreprises, en revanche, l'absence de barémisation peut causer beaucoup de dégâts. Je n'en donnerai qu'un exemple, celui d'une petite entreprise du BTP, que j'ai conseillée. Employant huit salariés, elle a été fortement condamnée à la suite d'un contentieux prud'homal : pour un salarié licencié, sept autres ont été mis au chômage. Oui, il faut le dire, c'est aussi une ...

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Intervention en hémicycle le 23/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

On peut voir également cette disposition comme une avancée. C'est d'ailleurs ce qu'a rappelé le rapporteur s'agissant de la limitation de l'obligation de reclassement au seul territoire national. Dans de nombreux cas, en effet, l'employeur doit faire au salarié des offres de reclassement écrites et précises, sur l'ensemble du territoire et à l'étranger. Je l'ai vu avec ma soeur, qui a fait l'objet d'une procédure de licenciement dans l'hôtel où elle travaillait. Son employeur lui proposait une offre de reclassement à l'étranger, avec un salaire mensuel de 400 euros – pour moi, une offre de reclassement dérisoire. Ma soeur l'a refusée et s'est retrouvée ...

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Intervention en hémicycle le 23/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

Je voulais juste rectifier une affirmation de mon collègue Adrien Quatennens, à savoir que les indemnités auxquelles peut prétendre le salarié bénéficiant d'une rupture conventionnelle sont au moins égales à l'indemnité de licenciement à laquelle il aurait droit. C'est la règle. Vous avez évoqué le taux de 40 % de ruptures non homologuées : cela montre bien qu'il y a un contrôle de l'administration. Celle-ci vérifie si les indemnités correspondent au montant légal, ou au montant conventionnel si celui-ci est plus important. J'ajoute qu'en pratique, beaucoup d'employeurs versent des indemnités bien supérieures à ce seuil minimal.

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Intervention en hémicycle le 22/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

que tous les sujets relevant du CHSCT, notamment les cas de danger grave et imminent, d'accident du travail requérant une expertise et de suicide, sont pris en charge à 100 %. Il ne s'agit donc pas d'une régression. Néanmoins, pour les sujets hors champ, les instances devront mettre la main à la pâte et participer à hauteur de 20 %.

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Intervention en hémicycle le 22/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

Je voudrais préciser une chose, puisque, apparemment, je me suis mal exprimée. Le Gouvernement et la majorité font très attention à tout ce qui touche la sécurité. Je précise, puisqu'apparemment vous n'avez pas encore intégré la chose,

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Intervention en hémicycle le 22/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

Par conséquent, lorsque les expertises sont hors champ et ne sont pas justifiées, il est normal de faire participer les instances du personnel. Il était nécessaire de préciser tout cela parce qu'on ne peut pas vous laisser dire n'importe quoi !

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Intervention en hémicycle le 22/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

On parle souvent des abus des employeurs, mais il y a aussi des abus en matière d'expertises !

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Sira Sylla

Pourquoi ? Parce que, comme vous le savez, les expertises coûtent des dizaines de milliers d'euros.

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Sira Sylla

Les 20 %, à quoi cela correspond ? À ce qui est hors du champ des expertises intégralement financées : les restructurations, le changement des conditions de travail. Lorsqu'on est hors de ce champ, bien entendu on demande aux instances de mettre la main à la pâte.

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Sira Sylla

L'employeur doit financer les expertises en totalité dans certains domaines : à savoir, en matière de restructuration et de changement des conditions de travail. La nouvelle instance est compétente en la matière et peut demander une expertise qui, après la ratification des ordonnances, sera, de même qu'auparavant, intégralement financée par l'employeur.

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Intervention en hémicycle le 22/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

Je voudrais préciser les choses, car il me semble que vous mélangez tout, concernant le budget de fonctionnement et les expertises. Premièrement, comme M. le rapporteur et Mme la ministre l'ont rappelé, le texte constitue une avancée, puisque jusqu'à maintenant le CHSCT n'avait pas de budget propre ; désormais le CSE aura un budget. Deuxièmement, les expertises ne sont pas financées sur le budget de fonctionnement du CSE.

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Intervention en hémicycle le 22/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

Certes, il n'existe pas d'études d'impact, mais on ne part pas de rien. Démonstration. Vous connaissez sans doute la délégation unique du personnel, où les instances étaient regroupées : CHSCT, délégués du personnel, comité d'entreprise. Cela existe donc depuis très longtemps. La loi Rebsamen a élargi ce champ puisque c'était possible pour les entreprises jusqu'à 299 salariés et, dans ce cadre, comme avec notre nouvelle institution, chaque institution conserve ses règles de fonctionnement. Exemple : dans une entreprise qui doit malheureusement se restructurer, le comité d'entreprise peut actuellement recourir à un expert-comptable ; les membres de la nouvelle ...

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Intervention en hémicycle le 21/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

En aucun cas un salarié ne pourra avoir un salaire inférieur à ce que la branche prévoit, donc arrêtez de dire, s'il vous plaît, qu'il y a une inversion de la hiérarchie des normes.

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Intervention en hémicycle le 21/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

et d'adapter la situation en fonction du rythme de l'entreprise. Comme vous le savez, il peut y avoir des entreprises de deux comme de cent salariés à l'intérieur d'une branche, et l'organisation du travail dans les premières n'est pas la même que celle dans les secondes. Je suis avocate en droit social et conseille des très petites entreprises – TPE – , des petites et moyennes entreprises – PME – et des groupes. Dans un groupe qui n'avait ni délégué syndical ni délégué du personnel, nous voulions mettre en place un accord d'entreprise permettant d'adapter la durée du travail à l'intérieur de l'entreprise. S'il n'y avait pas eu de règles dérogatoires ...

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Intervention en hémicycle le 21/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

Il est totalement faux de dire que la hiérarchie des normes est inversée. En droit social, il y a trois blocs. Le premier est la priorité absolue de l'accord de branche. Quelles sont les matières concernées ? Les salaires minima, les classifications et les fonds mutualisés pour la formation professionnelle. Dans le deuxième bloc, la branche peut, en utilisant les clauses de verrouillage, s'estimer seule compétente. Cela concerne, par exemple, le choix du nombre de délégués syndicaux. Enfin, le troisième bloc permettra de libérer les énergies

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Intervention en hémicycle le 21/11/2017 : Renforcement du dialogue social

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Sira Sylla

Comme M. le rapporteur l'a très bien expliqué, la périodicité n'a pas d'influence sur le contenu de l'accord – il faut y insister. Tout au plus permet-elle de personnaliser le calendrier des négociations. Mon cher collègue Loïc Prud'homme, vous parliez d'une entreprise qui, dans le cadre de la réforme El Khomri, était passée d'une négociation annuelle à une négociation bisannuelle, mais je tiens à préciser que les syndicats ont toujours la faculté de revenir à une périodicité annuelle. Il n'y a donc aucun retour en arrière en matière de négociations.

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