J'entends votre critique de la volonté de tout intégrer dans l'inventaire SRU pour s'exonérer de certaines obligations, mais tel n'est pas l'objectif. L'idée est de rendre cette loi plus pragmatique et c'est ce que propose le présent amendement à propos des logements de fonction. Propriétés de l'État et de ses établissements publics, les logements de fonction ne sont actuellement pas considérés comme des logements sociaux et ne sont donc pas inclus dans le calcul des logements sociaux d'un territoire permettant d'apprécier le respect du pourcentage de logements sociaux obligatoires. Ils sont en revanche considérés comme des résidences principales et ...
La loi du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral prévoit des contraintes d'urbanisme particulières pour les zones situées à proximité d'un plan d'eau, où l'extension de l'urbanisation doit être limitée. Ces contraintes d'urbanisme spécifiques y rendent difficile l'atteinte de l'obligation de construction de 25 % de logements sociaux fixée par la loi SRU. L'amendement vise à autoriser le préfet à exempter les communes qui entrent dans le champ d'application de la loi littoral des obligations de construction de logements sociaux.
Ces amendements visent à ce que l'objectif de 25 % de logements sociaux, qui s'impose aux communes depuis la loi SRU, se décline administrativement aux arrondissements et aux quartiers des villes de Paris, Lyon et Marseille. Appliquer l'objectif de 25 % de logements sociaux aux arrondissements permettrait de favoriser la mixité.
Certaines communes disposent parfois de larges parcs de logements sociaux non comptabilisés selon les critères de la loi SRU. Ces logements à vocation sociale sont pourtant souvent destinés à répondre aux mêmes objectifs d'inclusion que les logements pris en compte dans les bilans SRU. En conséquence, afin d'évaluer le plus précisément possible le nombre de logements sociaux disponibles, cet amendement vise à clarifier les critères de comptabilisation dans les bilans : je pense particulièrement aux logements appartenant à des sociétés d'économie mixte (SEM), qui ne sont pas considérées comme des bailleurs sociaux.
Hier, le Président de la République s'est adressé aux Français pour annoncer de nouvelles mesures de lutte contre l'épidémie de covid-19 et pour rappeler l'objectif primordial que nous devons atteindre : la vaccination de nos concitoyens. Il a également dressé les perspectives de la relance, plaçant le travail en son cœur. Dès 2017, nous avons fait du travail un axe essentiel de notre action en investissant dans la formation, notamment celle des chômeurs de longue durée, en baissant les cotisations sociales salariales, mais aussi en augmentant et en élargissant la prime d'activité. Toutes ces mesures ont été prises pour que le travail paie, et qu'il ...
Le code de la construction prévoit une obligation de ravalement obligatoire des immeubles tous les dix ans. L'application est néanmoins inégale selon les territoires. À Paris, l'obligation est d'application directe. Sur le reste du territoire, c'est un arrêté préfectoral qui fixe une liste des communes où s'impose cette obligation d'entretien. En pratique, les périmètres de ravalement obligatoires garantissent la réalisation de travaux de rénovation énergétique des bâtiments. Cet amendement vise donc à permettre à tous les maires d'instituer des périmètres de ravalement obligatoires sur le territoire de leur commune, sans arrêté préfectoral ...
Ces dernières semaines, la progression de l'épidémie semble être à nouveau très importante, mais la situation est sensiblement différente de celle que nous avons connue en mars dernier. Plus d'un an après le début de la pandémie, une lueur brille au bout du tunnel et la vaccination progresse dans tous les pays d'Europe. Si les stratégies vaccinales ont parfois divergé, la solidité du cadre européen nous a permis d'obtenir un nombre important de doses auprès de plusieurs laboratoires, et les volumes livrés continuent d'augmenter. Vous avez été, avec la ministre chargée de l'industrie et vos homologues européens, particulièrement actifs afin de ...
Valérie Gomez-Bassac Les étudiants subissent massivement les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire. Plus encore que d'autres, ils subissent également les conséquences psychologiques des mesures que nous avons été amenés à prendre pour faire face à la pandémie. Le Président de la République l'a dit, « c'est dur d'avoir 20 ans en 2020 ». C'est malheureusement aussi le cas cette année, car la pandémie reste très présente dans notre pays. Depuis le début de la crise, le Gouvernement a déployé de nombreux dispositifs afin d'accompagner ces étudiants au quotidien. Pour répondre tout d'abord à la détresse financière de nombre de ces jeunes, vous ...
Madame la ministre, je vous remercie à mon tour pour vos propos positifs et relativement sereins. L'enseignement distanciel a aussi des bienfaits : il permet d'entretenir une forme de proximité et de surmonter sa timidité ; je ne suis donc pas surprise par les chiffres que vous avez indiqués à ce sujet. Si les collaborations engagées en matière de recherche doivent se poursuivre pour un temps malgré la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, quelles sont les perspectives de coopération bilatérale entre nos deux pays ? Par ailleurs, la crise sanitaire démontre chaque jour l'importance d'une réponse européenne coordonnée, que ce soit pour la ...
Vous avez insisté, monsieur le ministre, sur le caractère évolutif de l'épidémie, alors que la seconde vague est en cours. Comment améliorer, à l'avenir, la gestion des crises sanitaires, au regard de la gestion de la première vague et du déconfinement ? Quels points pourraient être améliorés – diversification de la recherche, gestion des stocks stratégiques, généralisation de l'application TousAntiCovid, qui a pris un certain temps, gestion du covid et des visites dans les EHPAD ?
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac S'agissant de l'amendement no 455, les projets ayant été retenus à l'issue d'appels d'offres internationaux se déroulent parfois sur plusieurs années ; la durée de cinq ans a été choisie à dessein, afin de ne pas remettre en cause le bon déroulement des projets lauréats. Avis défavorable. Quant à l'amendement no 373, madame Porte, il reviendrait à autoriser des maintiens en fonction de personnels statutaires sans limitation de durée ; si des exceptions aux principes généraux du droit de la fonction publique sont possibles, elles doivent demeurer circonscrites. Avis également défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Le report possible de la limite d'âge prévu à cet article vise à ce que les financements attribués de manière individuelle à un lauréat puissent continuer à être versés même dans le cas où celui-ci aurait atteint cette limite. C'est donc un cas très circonscrit, qui doit seulement permettre que la conduite des projets concernés ne soit pas remise en cause. Avis défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac La mise à disposition peut concerner les personnels statutaires de la fonction publique et les titulaires d'un CDI de droit public. Elle n'aurait pas de sens dans le cas d'un CDD, justifié par un besoin précis et ponctuel. Avis défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Ils proposent la même modification, mais à des endroits différents. Les chercheurs et enseignants-chercheurs effectuant une mobilité auprès d'organisations internationales intergouvernementales ou de l'Union européenne doivent aussi pouvoir bénéficier d'une promotion sans avoir à mettre fin à leur détachement ou à leur mise à disposition.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac J'ai bien entendu votre remarque, monsieur Villani. Je persiste à émettre un avis défavorable sur votre amendement. Certes, l'article L. 412-1 du code de la recherche vise expressément les recrutements, mais dans d'autres situations, votre proposition ne serait pas applicable. En effet, elle est susceptible de remettre en cause le principe d'égalité dans la fonction publique et elle présente un risque concernant certaines fonctions – je pense aux directeurs d'administration centrale, nommés par le Président de la République aux termes de la Constitution. Avis défavorable sur les deux amendements.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Votre amendement ne me paraît pas suffisamment précis, en particulier sur les critères d'appréciation du projet économique du chercheur étranger et sur l'organisme public qui serait chargé de juger ces projets. En l'état, il ne me paraît donc pas opérationnel, et je vous demande de bien vouloir le retirer.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Votre proposition constitue un contresens sur la nature du complément de financement qui sera éventuellement versé par les établissements d'accueil. En effet, l'article L. 136-1-1 du code de la sécurité sociale, que vous proposez de modifier, prévoit que la contribution sociale prévue à l'article L. 136-1 « est due sur toutes les sommes [… ] [dues] en contrepartie ou à l'occasion d'un travail [ou] d'une activité [… ] ». Ce n'est nullement le cas de ce complément de financement, qui vise expressément à « contribuer aux frais du séjour du doctorant ou du chercheur étranger » et « n'a pas le caractère d'un salaire ». Votre amendement ...
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac L'article 7 vise simplement à résoudre une difficulté administrative à laquelle sont confrontés les doctorants et chercheurs étrangers bénéficiaires d'une bourse d'un gouvernement étranger concernant leur titre de séjour et leur couverture sociale. Cela ne signifie nullement que la venue en France de doctorants étrangers qui ne bénéficieraient pas de ce financement soit empêchée. Avis défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Il ne semble pas nécessaire de trop contraindre le cadre de ces séjours. Les personnes qui en bénéficieront viendront d'horizons très variés ; leurs compétences comme leurs attentes le seront également. Dans certains cas, la possibilité de réaliser plus d'heures d'enseignement que ne le prévoit votre amendement pourrait donc être pertinente. Avis défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Favorable aux amendements identiques nos 17, 109, 269 et 604, sous réserve de l'adoption de mon sous-amendement no 684.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Ce sous-amendement de précision vise à compléter l'alinéa 4 par les mots « dans le cadre de leurs activités de recherche ».
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Néanmoins, en l'état actuel des choses, l'introduction d'une parité parfaite dans tous les conseils du monde de la recherche serait contre-productive car, dans certaines disciplines où les femmes sont peu nombreuses, cela impliquerait qu'elles soient constamment mobilisées par des réunions de ces conseils, donc par des tâches administratives, au détriment de leur activité scientifique. Je vous assure que c'est ce qu'on observe dans le monde universitaire. Avis défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Nous savons cependant que les femmes sont très minoritaires dans certaines disciplines scientifiques, ce que je déplore comme vous. Nous devons faire preuve de volontarisme afin que les femmes soient plus nombreuses à s'engager dans des carrières scientifiques, qu'elles puissent s'y investir et y être pleinement reconnues.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Je partage votre volonté de favoriser la représentation des femmes dans les différentes instances, aussi bien en tant que femme qu'en tant que maître de conférences.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Tous travaillent en tout cas au service des étudiants et de l'université. Le fait qu'ils soient payés environ deux fois dans l'année constituait une aberration. Je suis évidemment favorable à ces amendements ; ils représentent une belle avancée qu'il faut souligner.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Il faut en effet que nous travaillions davantage sur la question des vacataires et, surtout, sur leur grande diversité, entre ceux qui rédigent leur thèse, ceux qui n'ont pas d'emploi principal, ceux qui ont plus de 28 ans et un emploi principal ou encore ceux qui ont une expérience professionnelle dans un domaine bien précis.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Défavorable. Un contrat à durée indéterminée ayant une durée maximale fixée dès sa conclusion – comme le prévoit l'amendement no 453 – serait contradictoire : il s'agirait en fait d'un contrat à durée déterminée. Par ailleurs, le type de précision demandée dans l'amendement no 506 relève, pour les agents publics, du domaine réglementaire.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac La création du CDI de mission scientifique ne vise nullement à accroître la précarité des chercheurs. Il s'agit au contraire de créer de nouvelles possibilités juridiques mieux adaptées aux caractéristiques actuelles des projets de recherche. La durée des projets pouvant être longue – jusqu'à quinze ans dans le secteur spatial, par exemple – , le CDD ne constitue pas un cadre adapté pour certains personnels, pour deux raisons : il n'offre pas une stabilité ni des garanties suffisantes à ses bénéficiaires, et il ne permet pas de retenir les personnels sur un même projet pendant plus de six ans, en raison des règles statutaires applicables à la ...
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Je comprends l'intention de ces amendements, mais il peut également se présenter d'excellents candidats qui ne sont pas titulaires d'un doctorat ou d'une habilitation à diriger des recherches. Nous en avons débattu en commission : oui, il faut valoriser le doctorat, mais il ne me semble pas que ce soit la manière adéquate d'y parvenir. Avis défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Défavorable, car ils mentionnent exclusivement « l'accomplissement des missions de la recherche publique » alors que cette partie du projet de loi porte sur la recherche privée.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac De plus, des mesures d'accompagnement des post-doctorants de droit privé sont d'ores et déjà prévues par le texte, notamment en matière de formation aux emplois et de périodes d'insertion professionnelle en France comme à l'étranger. La loi se doit d'être précise. Avis défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Je comprends l'esprit de l'amendement mais sa formulation me paraît beaucoup trop vague pour qu'elle soit opérationnelle.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Ce sous-amendement de précision vise à ajouter, à l'alinéa 4, les mots « dans le cadre de leurs activités de recherche ». La commission est favorable à ces amendements identiques ainsi sous-amendés et défavorable à l'amendement no 53.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Défavorable. Autoriser la conclusion d'un contrat post-doctoral trop longtemps après l'obtention du doctorat reviendrait à précariser les personnels de la recherche.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Défavorable aux autres amendements que le mien, qui propose une durée maximale de quatre ans et qui me semble pouvoir faire consensus puisqu'il correspond à la demande des syndicats et du monde universitaire.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Je propose quant à moi de remplacer le mot « trois » par le mot « deux » de façon que la durée maximale du contrat post-doctoral soit ramenée à quatre ans.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Défavorable. Il serait surprenant d'autoriser des établissements d'enseignement supérieur privés, fussent-ils d'intérêt général, à conclure des contrats de droit public.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Les contrats post-doctoraux constituent aujourd'hui une étape normale de la carrière des chercheurs et des enseignants-chercheurs, en France et à l'étranger, dans l'attente de trouver un poste de titulaire. De plus, cet article vise moins à encourager leur développement qu'à encadrer et sécuriser davantage le déroulement du post-doctorat. Le projet de loi précise notamment la durée maximale du contrat post-doctoral et demande aux établissements des engagements quant à l'accompagnement du post-doctorant en matière de formation et d'insertion professionnelle. Avis défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Cet amendement est satisfait. Avis défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Je comprends l'intention de votre amendement mais sa rédaction me paraît problématique : il mentionne l'accomplissement des missions de la recherche publique alors qu'il est question ici de recherche privée. Avis défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Nous cherchions à établir une similitude entre contrats de droit public et contrats de droit privé. Après avoir entendu les explications de Mme la ministre sur le caractère réglementaire de telles dispositions, je vais retirer mon amendement, d'autant que les conventions collectives et les accords de branche seront souvent plus favorables.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Tout à fait, monsieur le président.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Cet amendement vise à ce que soit fixée une rémunération minimale pour les doctorants recrutés par un contrat doctoral de droit privé.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Dans la mesure où le contrat conclu est dit « doctoral », c'est-à-dire adapté aux spécificités du travail des doctorants, il est entièrement logique que son exécution puisse ne pas être poursuivie en cas de non-renouvellement de l'inscription à l'université. Avis défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Je comprends le sens de votre amendement, mais j'y suis plutôt défavorable afin que le texte reste tout à fait clair quant à l'absence de délai imposé.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Défavorable. Nous avons déjà précisé en commission que les recherches confiées à un doctorant dans le cadre d'un contrat doctoral de droit privé devraient être en adéquation avec le sujet de sa thèse. De plus amples précisions relèvent clairement du domaine réglementaire.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Les types de contrats à durée déterminée – CDD – actuellement utilisés pour employer des doctorants dans le secteur privé, notamment dans les établissements publics à caractère industriel et commercial – EPIC – , ne sont que partiellement adaptés à cette fin. Le CDD de complément de formation, notamment utilisé pour les CIFRE, présente l'inconvénient que la non-réinscription du doctorant en école doctorale n'est pas considérée par le juge comme une cause réelle et sérieuse de rupture de la relation de travail. Le CDD à objet défini n'est pas adapté en termes de durée, puisqu'il dure trois ans au plus et qu'il nécessite, pour être ...
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Défavorable.
Valérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Valérie Gomez-Bassac Défavorable, de nouveau : ce serait un non-sens que de soumettre la titularisation à l'avis du CNU.