794 interventions trouvées.
Nous avons évoqué les contrôles. Il faut aussi parler de l'information des consommateurs, en particulier lorsqu'une crise liée à un produit alimentaire survient. L'expérience des dernières crises a montré que les consommateurs ne recevaient pas toutes les informations qu'ils attendaient. Lors de la plus récente affaire, il y a eu un certain flottement. Par cet amendement, nous proposons que soit créé un site internet unique dédié aux procédures de retrait des denrées alimentaires. ...
Je maintiens l'amendement. Cette loi n'aura du sens que si les consommateurs s'y retrouvent. Il faut qu'elle réponde à leurs attentes. Sans doute cette disposition n'est-elle pas parfaite, mais elle a le mérite de montrer aux consommateurs que nous avons compris leurs attentes. Nous pourrons toujours apporter des améliorations plus tard.
...ques qui s'imposent. Il faut prendre conscience de la réalité des choses à un moment ou à un autre. L'interdiction des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'alimentation des animaux dans les filières de qualité doit venir des interprofessions. Ce n'est pas en adoptant une disposition comme celle-ci que nous avancerons. Cela déstabiliserait les filières de qualité et laisserait penser aux consommateurs que les produits qui en sont issus sont de mauvaise qualité. J'appelle votre attention sur l'impact politique d'un tel amendement.
...parlementaire ni des propositions que notre groupe fait dans le cadre de ce projet de loi. Cet amendement vise à modifier un article du code rural qui précise les objectifs de la politique conduite dans le domaine de la qualité et de l'origine des produits agricoles, forestiers et alimentaires, et des produits de la mer. Dans sa rédaction actuelle, y figurent le renforcement de l'information des consommateurs, l'accroissement de la qualité des produits, le maintien de l'activité économique et la répartition équitable des fruits de la valorisation des produits. Il nous semble impératif d'y ajouter la promotion des produits issus d'exploitations respectueuses de la biodiversité, du climat et de hauts standards de bien-être animal. N'oublions pas l'intitulé de ce projet de loi : « pour une alimentation ...
...x de l'alimentation. Elle a été conçue pour désigner un processus conduisant à des externalités positives pour l'environnement. Elle désigne une manière de produire et non une exigence liée au produit. Elle se situe donc davantage au niveau de la fourche que de la fourchette. Il faut tout faire pour qu'elle reste une marque attachée aux territoires. En faire un SIQO embrouillerait inutilement les consommateurs. Nous pourrions, dans la suite de nos débats, approfondir ce sujet et examiner comment la HVE pourrait devenir un instrument de l'agro-écologie.
...leveurs de caprins ont subi la fermeture d'un outil de transformation, la laiterie de Bougon, qui fabriquait du fromage de chèvre. Nous avons réussi à trouver les moyens, notamment à travers un financement participatif, de créer une coopérative sur un nouveau site de fabrication. Pour se faire reconnaître, les producteurs ont choisi le label Bleu-Blanc-Coeur, qui commence à être identifié par les consommateurs et qui a même reçu le prix My Positive Impact de certaines fondations et organisations non gouvernementales (ONG). Cette démarche est labellisée et récompensée en raison de son empreinte environnementale et nutritionnelle positive. J'ai pris cet exemple mais j'aurais pu en trouver d'autres. Cet amendement ne demande rien d'autre que la reconnaissance de ces efforts et de ce travail. Point à la ...
En effet, nous ne sommes pas là pour opposer la compétitivité des exploitations et les performances environnementales. Je tiens à préciser que je suis moi-même agricultrice et que je connais ce milieu. Les consommateurs doivent pouvoir choisir en toute connaissance de cause. Nous devons donc promouvoir ces mentions qui mettent en valeur les bonnes pratiques agricoles.
...ur le fait que, à l'échelle mondiale, plus de 90 % des stocks halieutiques recensés sont, soit surexploités, soit pleinement exploités. Nous avons atteint le point où les écosystèmes marins et nombre de communautés locales sont en péril. Avec une consommation annuelle de produits de la mer égale à 35 kilogrammes par personne, dont 24 kilogrammes sont importés, la France fait partie des plus gros consommateurs européens ayant un impact direct sur l'exploitation de nos océans. Cet amendement tend à favoriser des pratiques responsables dans le cadre de la consommation de poisson dans les cantines.
...itut national de l'origine et de la qualité (INAO) aux représentants d'associations agréées de protection de l'environnement. Compte tenu des préoccupations environnementales croissantes, il paraît normal que les associations de protection de l'environnement soient représentées au sein des comités nationaux, au côté d'autres personnalités qualifiées, dont certaines assurent la représentation des consommateurs.
Les signes de qualité jouissent d'une forte notoriété en France et sont appréciés des consommateurs, mais leur multiplication tend à créer de la confusion. L'article L. 642‑22 du code rural a donné la possibilité aux organismes de défense de ces signes d'élaborer une charte de bonnes pratiques portant sur le bien-être animal. L'élaboration de cette charte n'étant pas obligatoire, elle n'est pas déterminante pour l'obtention des SIQO. L'objet de cet amendement est de la rendre obligatoire.
... après celui-ci, madame la rapporteure pour avis. On sait que les addictions alimentaires observées aux États-Unis, avec leurs conséquences sur la santé, se diffusent en Europe et en France. Le nombre de personnes atteintes par le NASH aux États-Unis, rapporté à la population française, laisse imaginer que 100 000 de nos concitoyens pourraient être atteints par cette maladie. Il faut alerter les consommateurs de façon claire et leur faire prendre conscience qu'au-delà des messages télévisés très attrayants, les risques existent. Enfin, je rappelle que le même type d'affichage existe pour les boissons alcoolisées.
... 10 % pour le cancer et 2 % pour le diabète. Un tiers des décès est donc lié directement ou indirectement à une mauvaise pratique alimentaire. Des mesures fiscales spécifiques, comme la taxe sur les sodas, ont été votées par le Parlement. La loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé prévoit la mise en place d'un système d'étiquetage nutritionnel pour faciliter le choix du consommateur. Pour autant, le « nutri-score », adopté début 2017 malgré les vives oppositions de l'industrie agro-alimentaire, reste facultatif ! Cet amendement vise à le rendre obligatoire, ce qui serait un premier pas pour faire primer l'intérêt général sur les intérêts industriels.
Le nutri-score prend en compte trop peu de critères pour être toujours pertinent et apporter une information fiable au consommateur sur la qualité des produits alimentaires. Au contraire, il est utilisé par les industriels pour promouvoir des produits que l'on ne peut qualifier de sains. Par ce sous-amendement, je propose de revoir le mode de calcul du nutri-score en y intégrant la qualité des protéines, la qualité et l'équilibre des graisses, et notamment la teneur en acide gras trans. S'il peut paraître pertinent de rendre...
...otre famille politique nous a conduits à estimer que le nutri-score devait être réglementaire pour les produits les plus transformés. Il s'agit un peu d'une boîte noire. Je n'ai pas pu défendre un amendement précédent qui portait sur les aliments recomposés. L'information nutri-score, du moins la simple mention de la nature de ces produits ultra-transformés, me semble utile pour l'information des consommateurs. Nutri-score, ce n'est pas tout ou rien. Il faudrait imposer certains critères sur le plan réglementaire et peut-être déposer des amendements en ce sens.
Vous le savez car je l'ai suffisamment répété ici, notre groupe est favorable à une transition vers une agriculture écologique et paysanne, respectueuse de l'environnement et des consommateurs. Cela passe par la transition vers une agriculture biologique. Lors de l'examen du projet de loi de finances, nous avions proposé que la politique agricole commune (PAC) soit massivement réorientée vers le second pilier, afin d'aider au maintien et à l'installation en agriculture bio. Malheureusement, vous n'avez pas les mêmes ambitions que nous. Mais je suis persévérant et je veux rappeler qu'...
Le présent amendement prévoit l'étiquetage des produits. En effet, l'information mise à disposition du consommateur n'est pas suffisante pour l'orienter vers des achats de nature à favoriser la transition écologique. Hormis pour certains labels ou produits, les modes d'élevage, le nombre de traitements phytosanitaires et le nombre d'intermédiaires ne sont pas communiqués. Ce sont pourtant des critères indispensables à la modification des modes de production et de consommation. Le règlement européen 11692011 (...
Le présent amendement concerne les aliments ultra-transformés, quand bien même la définition n'en est pas simple. Reste qu'il est impératif de poser à nouveau la question de la « malbouffe ». Les denrées alimentaires présentées à la vente doivent comporter un étiquetage pour bien informer le consommateur, en particulier lorsque celui-ci s'apprête à consommer un aliment ultra-transformé. À ce jour, les aliments ultra-transformés représentent en France probablement 40 % à 50 % de l'offre actuelle en supermarché, et seraient, selon les chercheurs, la première cause indirecte de mortalité précoce dans les grandes villes, responsable en partie de la stagnation de l'espérance de vie en bonne santé. Le...
Cet amendement propose que le Conseil national de l'alimentation soit compétent en matière de recommandations nutritionnelles, en concertation avec les associations de consommateurs ou ayant pour objet la santé ou l'environnement. Je rappelle en effet que les menus servis dans les établissements scolaires sont actuellement régis par le décret du 30 septembre 2011 et par l'arrêté du 30 septembre 2011, qui imposent la présence systématique de produits d'origine animale dans les menus. Couronnée de la palme de la « réglementation la plus absurde » dans un rapport remis au Pre...
Le but est de délivrer au consommateur l'information la plus à même de limiter le gaspillage. En effet, la plus grande confusion règne dans le domaine des dates limites de consommation, souvent considérées par les consommateurs comme les dates à partir desquelles le produit serait impropre à la consommation. Or nous savons tous que l'on peut très bien consommer un biscuit, par exemple, au-delà de la date indiquée sur le paquet : il se...
...nsidérons que, si les traités commerciaux internationaux peuvent offrir des marchés nouveaux et des débouchés supplémentaires à l'agriculture française, nous devons veiller à ce que les conditions de production des denrées alimentaires étrangères respectent, au minimum, les normes de production imposées aux agriculteurs français, notamment en matière de protection de l'environnement, de santé des consommateurs et de bien-être des animaux. Vous l'aurez compris, monsieur le ministre : avec mes collègues du groupe Les Républicains, nous espérons que vous saurez être positif et constructif, et que vous soutiendrez les amendements que nous déposerons sur ce texte afin de l'enrichir et ainsi de répondre aux problématiques auxquelles les agriculteurs sont confrontés. Les attentes des agriculteurs sont gran...