Interventions sur "médecin"

4804 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

Il s'agit de donner la possibilité aux orthoptistes d'adapter les corrections optiques des patients, selon les mêmes critères et conditions que les opticiens-lunetiers. Si les orthoptistes peuvent aujourd'hui réaliser un bilan visuel dans le cadre du renouvellement ou de l'adaptation des corrections optiques, ils sont tenus de demander aux médecins prescripteurs de rédiger l'ordonnance correspondant au diagnostic orthoptique. Cette disposition est source de complications et de coûts inutiles, qui pourraient être évités, la formation des orthoptistes permettant largement à ceux-ci d'assurer le renouvellement ou l'adaptation des équipements optiques. Dans son rapport sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale de 2018, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

C'est un très bon amendement, et nous allons le soutenir. Je ne reviens pas sur le fond du débat, mais nous avons bien compris qu'il ne fallait pas toucher aux médecins, je crois que c'est clair. Pourtant, cela fait plus de dix ans que l'on entend parler de mesures incitatives, et le résultat est toujours le même. Il va donc bien falloir en sortir à un moment donné. J'ai été très intéressé par le débat télévisé hier soir : François Bayrou, qui ne fait pourtant pas partie de l'opposition, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Il est impossible d'entendre de tels arguments, madame la ministre ! Depuis le début de l'examen du projet de loi, nous avons rappelé tous les efforts, notamment financiers, consentis par les élus locaux – ils sont nombreux parmi nous – pour que des médecins s'installent dans des territoires prétendument peu attractifs. D'ailleurs, le mot « territoires » ne me convient pas : il est question de personnes, de nos concitoyens, de Français qui n'ont pas accès à un médecin. Qui plus est, vous êtes en train de fermer des services dans les hôpitaux de proximité, notamment des services d'urgence, ce qui est insécurisant pour les médecins. C'est vous qui ne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Je trouve que l'amendement de Mme Poletti est très bon. Les soignants adorent dire : « mieux vaut prévenir que guérir » et « on ne commence pas sa journée sans avoir vérifié son chariot de soins ». Avec cette mesure, au moins, on ne pourra pas dire que les gens n'étaient pas prévenus. Je suis d'accord avec vous, madame la ministre : les étudiants en médecine regardent nos débats et twittent. Mais ils ne disent pas seulement qu'ils ne veulent pas bouger, leurs messages ne vont pas tous dans le même sens ! Certains victimisent les internes. J'ai dit hier qu'ils étaient sous-payés et faisaient beaucoup trop d'heures. Or c'est vous, madame la ministre, qui fixez le cadre qui s'applique à eux ; c'est vous qui pouvez les augmenter, réduire leur nombre d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

Cet amendement, dont la première signataire est ma collègue Émilie Bonnivard, vise à étendre les compétences des opticiens afin d'améliorer la détection et le suivi de certaines pathologies visuelles. Il s'agit de permettre aux opticiens-lunetiers de réaliser les actes préalables au bilan visuel, tout en laissant au médecin la responsabilité de leur interprétation et du diagnostic médical. Plusieurs projets d'expérimentation, parfois souhaités par des ARS dans des zones sous-denses, sont aujourd'hui bloqués car l'opticien ne peut utiliser ces matériels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Personnellement, je ne pense pas qu'il faille obliger les médecins à s'installer dans les zones sous-denses, mais avec cet amendement, c'est un autre problème que je souhaite évoquer : les remplacements à répétition. On ne cesse de le répéter depuis hier, trop de médecins généralistes renoncent à s'installer. Durant l'été 2017, un jeune médecin a adressé une lettre ouverte à Mme la ministre pour lui expliquer pourquoi il avait pris cette décision, alors qu'il ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il s'agit d'un amendement auquel je tiens particulièrement. Il propose de changer la manière dont on aborde le problème de l'installation des médecins dans les déserts médicaux, et prévoit des mesures incitatives. Pour dire les choses clairement, si certains médecins ne s'installent plus, c'est qu'ils sont littéralement écrasés par les taxes en tout genre : 65 % de leur chiffre d'affaires disparaît chaque mois du fait des impôts, des cotisations, des contributions, des charges, de l'URSSAF et de la CARMF, la caisse autonome de retraite des mé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManuéla Kéclard-Mondésir :

...ation des nouveaux praticiens au réseau professionnel du territoire. Si les CPTS ont pour vocation première d'assurer la coordination entre les professionnels de santé sur un même territoire, elles sont plutôt, aujourd'hui, des coquilles vides, dépourvues de missions précises. Dans un contexte de pénurie médicale, nous proposons donc d'en faire des outils qui faciliteraient l'accueil de nouveaux médecins au niveau des bassins de vie. Cette mission serait un préalable à une meilleure coordination des acteurs, donc à une meilleure prise en charge des patients.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Avis défavorable. Hier, nous avons longuement évoqué le problème. Mme la ministre s'est engagée à prendre des mesures afin d'élever le plafond du cumul emploi-retraite des médecins retraités à 80 000 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Quand Alain Juppé était Premier ministre, nous avons créé des zones franches pour permettre aux entreprises de s'installer à certains endroits que nous souhaitions développer. Ces exonérations fiscales très avantageuses ont favorisé le développement de certaines villes. Prévoir une exonération fiscale pour permettre aux médecins de s'installer dans les zones blanches participerait de la même logique. Dans sa réponse, Mme le rapporteur a abordé un autre sujet. Le relèvement du cumul pension-retraite est une bonne mesure pour des médecins qui souhaitent prolonger leur activité après le cadre légal – quoique nous ayons quelques inquiétudes sur l'âge exact auquel Mme la ministre souhaite faire partir les gens à la retraite...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Je rebondis sur les propos de M. Aubert. Dans ma circonscription, à Béziers, la création, il y a plus de dix ans, de deux zones franches a eu pour effet de vider le centre-ville de toutes les professions libérales. Il n'y a plus qu'un médecin généraliste dans le centre-ville, devenu à cet égard une zone sous-dense. Je ne crois donc pas, comme on l'entend dire parfois, que les mesures incitatives ne servent à rien. Nous mesurons leur impact a contrario, en constatant l'effet pervers créé par les dispositions prises il y a dix ans. Des mesures fiscales incitatives fortes, comme celles que je propose, aideraient les zones sous-denses r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

En raison de leur vocation touristique, certains territoires ruraux voient leur démographie médicale varier de manière importante en cours d'année. Parce que leur population peut être multipliée par cinq en haute saison, des médecins y exercent en effet de manière saisonnière pendant cette période. Cependant, puisqu'ils ne restent pas à l'année, ils ne sont pas les médecins traitants de la population permanente du territoire, notamment en zone rurale. Or, dans la cartographie des déserts médicaux, les évolutions démographiques saisonnières des territoires touristiques n'ont pas été intégrées à la méthode de calcul de l'indi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Avis défavorable. Nous avons abordé ce sujet lors de l'examen de l'article 5, qui tend à favoriser la présence de médecins adjoints dans les zones à afflux saisonnier. Nous avons longuement parlé du zonage et de la méthode de zonage. Le site de la DREES précise clairement les différents critères pris en compte dans l'indicateur APL. Enfin, une fois celui-ci établi, une discussion s'engage avec l'ARS et les CRSA. Pour ces raisons, l'amendement me semble satisfait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...e dans toutes les actions qui visent à améliorer la santé de nos concitoyens ». L'amendement que je propose pourrait apporter un élément de réponse concret à la problématique de ce plan, d'autant que les laboratoires dont il est question disposent de toutes les compétences et de tous les moyens pour que les vaccinations se déroulent dans les meilleures conditions. C'est aussi à ceci que sert la médecine de proximité de demain : utiliser tous les moyens dont nous disposons pour que la médecine et les soins puissent être accessibles sur tous nos territoires et pour tous les Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Nous soutenons l'amendement. Ces dernières semaines, des touristes qui séjournaient en montagne ont eu la rougeole. Heureusement qu'ils n'étaient pas dans une zone sous-dotée en médecins, ce qui leur a permis d'être pris en charge et mis en isolement ! On a ainsi évité la catastrophe. Le risque existe de voir surgir dans des zones touristiques des maladies nouvelles ou qui avaient disparu. Nous devons le prendre en compte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Soit l'amendement est mal rédigé, soit il a été mal compris. Il vise non à garantir aux touristes des médecins en nombre suffisant, mais à traiter un problème auquel j'ai moi-même été confrontée, qui se pose quand les touristes sont partis. Dans nos vallées, l'indicateur APL prenait en compte les médecins saisonniers. Il m'a fallu alerter Mme la ministre et lui demander qu'on modifie les critères pour que certaines zones, comme la vallée de la Maurienne, soient reconnues comme sous-denses et puissent bén...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

... amendements portant article additionnel après l'article 5 bis pour demander la parole. Tout à l'heure, certains tant à droite qu'à gauche ont résumé les propos de M. Bayrou en disant que, pour lutter contre la désertification médicale, il était favorable à l'instauration des mesures contraignantes. Ce n'est pas ainsi qu'il s'est exprimé hier. Il a seulement dit que nous devions aider les jeunes médecins à s'installer dans les déserts médicaux et les accompagner.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur de la commission des affaires sociales :

S'agissant de la vaccination antigrippale, peuvent déjà l'effectuer les médecins, les infirmiers et les pharmaciens. Madame Ménard, vous parliez des personnes âgées à domicile : ce sont les infirmiers qui les vaccinent, à l'occasion d'une de leurs visites quotidiennes. Quant au reste de la population, les pharmaciens d'officine sont autorisés à vacciner dans certaines régions, dans le cadre d'une expérimentation lancée par la loi de financement de la sécurité sociale pour 20...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

J'étais le rapporteur de la commission d'enquête sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1). Je vous assure qu'à l'époque, les autorités cherchaient partout le moyen de vacciner ! Si vous voulez accroître la couverture vaccinale, pourquoi se priver des laboratoires de biologie ? On y trouve des médecins biologistes et des infirmiers : ils savent piquer ! Il faut élargir le périmètre de ceux qui sont habilités à vacciner, si l'on veut augmenter la vaccination. Aujourd'hui, le taux de vaccination antigrippale doit en être à 55 %, quand d'autres pays atteignent les 80 à 90 %. Élargissons le périmètre ! Faisons en sorte que quelqu'un qui doit se faire faire une prise de sang puisse en profiter pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

... C'est un peu stupide que le biologiste ne puisse pas le faire. Pour le rapport dont j'ai parlé, je me suis rendu aux États-Unis. Savez-vous qu'on y vaccine dans les aéroports, dans les gares ? Il y a des halls de vaccination ! Si les taux de vaccination sont énormes, c'est parce qu'on peut vacciner partout ! Si vous voulez des résultats dans la vaccination antigrippale, il faut faire appel aux médecins biologistes.