Interventions sur "régionale"

65 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...e but de promouvoir la langue et la culture de l'Alsace, qui doit constituer l'un des axes principaux de l'action de la nouvelle collectivité, à donner un mandat clair aux sociétés publiques du secteur audiovisuel de répondre à cette attente. Les modalités pourront être fixées par des conventions qu'il reviendra à la Collectivité européenne d'Alsace de négocier. Sans médias modernes, les langues régionales, en l'occurrence la langue alsacienne, ne pourront pas perdurer. En effet, les moyens modernes de promotion de ces langues sont parfois limités. Nous souhaitons donner le plus de compétences possible à cette nouvelle collectivité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Je remercie M. Molac pour la rédaction intéressante de cet amendement, qui permet de mettre en lumière la nécessité de parler et de faire vivre la langue régionale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

En effet, cet outil n'est pas mort, et il convient de produire de nouveaux supports culturels, comme des émissions de télévision, et des supports pour internet et les réseaux sociaux. L'objectif est de diffuser la langue régionale et de l'actualiser en tenant compte des nouvelles problématiques de notre temps. France Télévisions consent d'ores et déjà un bel effort en la matière. Ce n'est certes pas suffisant, mais je tiens à saluer le travail de France 3 Alsace, qui programme régulièrement des émissions en dialecte, présentées par une équipe de journalistes parfaitement mobilisés sur ce sujet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Celle d'Alsace aura – grâce à sa compétence culturelle – les moyens de mettre en oeuvre une politique de promotion, de mise en valeur et de mise à jour de la culture régionale. Je lui fais pleinement confiance, comme je fais pleinement confiance aux Alsaciens pour choisir les élus qui traiteront la question.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

C'est d'autant plus intéressant que vous êtes majoritaires dans chacun des deux départements et à l'échelle régionale. Par ailleurs, les départements n'ont pas compétence en matière de fonds Interreg, puisque ceux-ci concernent notamment le développement économique, l'écologie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Faisons confiance aux services de l'État pour faire cet effort en faveur de l'histoire et de la culture régionales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Le présent amendement ressemble furieusement à celui que M. Fuchs a défendu précédemment. Il s'agit tout simplement de faire en sorte que la langue régionale soit une matière enseignée dans le cadre de l'horaire normal des écoles maternelles et élémentaires, des collèges et des lycées, de la même manière que la langue corse est enseignée en Corse ou le breton en Bretagne. Quand on veut vraiment mener une politique linguistique visant à favoriser les langues de France, il faut s'en donner les moyens. Et la seule façon de s'en donner les moyens, c'est, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Si ce n'est pas donner un signe, je ne sais pas ce que c'est ! Donc, si l'État avait vraiment, je le répète, la volonté de mener une politique linguistique favorisant les langues régionales, c'est ce qu'il ferait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Vouloir que la langue régionale soit enseignée pendant l'horaire normal ne signifie pas qu'elle serait obligatoire. C'est d'ailleurs ainsi que le corse est enseigné en Corse. Mais nous voyons bien là que, pour l'État, finalement, l'enseignement des langues régionales n'est pas très important ; sinon, il serait obligatoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

Nous en avons discuté très tard hier soir. Je reprendrai dans un sous-amendement l'idée que la collectivité, dans le cadre de sa compétence en matière de bilinguisme, puisse proposer systématiquement à des élèves de suivre des cours de langue régionale. Bien sûr, il ne s'agit pas de rendre cet enseignement obligatoire, mais, si la collectivité le proposait quasi systématiquement, à charge pour l'élève et ses parents de l'accepter ou non. L'intention serait en tout cas plus forte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

L'article 1er bis est relatif aux chaînes de télévision locales destinées à « la promotion des langues régionales ». Il permet aux collectivités territoriales, et par voie de conséquence à la Collectivité européenne d'Alsace, de promouvoir la réalisation de programmes de télévision ayant pour objet le développement de la langue et de la culture régionales Nous sommes en effet particulièrement attachés à cette question, dont nous avons eu l'occasion de débattre : il s'agit d'un ajout heureux de la part du S...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...en alsacien, et même, pourquoi pas, des débats en alsacien sur les plateaux de télévision. Il faudra pouvoir diffuser demain en audio, vidéo ou de façon interactive sur internet, grâce à des médias régionaux qui pourraient être soutenus par la Collectivité européenne d'Alsace. Cela serait de nature à nous rassurer sur notre capacité à continuer à transmettre dans le temps non pas une spécificité régionale, mais bien une langue régionale vivante. C'est pour cela que je suis heureux que nous adoptions aujourd'hui une avancée introduite pas le Sénat qui permettra, demain, à la Collectivité européenne d'Alsace de se saisir de ce sujet, et, pourquoi pas, de mettre sur pied cet outil multimédia territorial.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Un certain nombre d'amendements ont été déclarés irrecevables par le service de la séance. Je profite de ce débat pour les évoquer. La création de la grande région s'est traduite par des changements organisationnels, en particulier au niveau de France Télévisions. Nous pensons qu'au regard notamment de la dimension transfrontalière de la télévision régionale, il est utile et même nécessaire qu'il y ait une direction régionale de plein exercice pour France Télévisions, avec France 3 sur le périmètre alsacien. Je salue le travail de qualité de France Télévisions et de Radio France. La radio la plus écoutée en Alsace n'est ni Europe 1 ni RTL : c'est France Bleu Alsace, parce que c'est une radio qui parle d'Alsace aux Alsaciens, et qu'ils savent le fair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

L'article 1er bis constitue un heureux apport du Sénat que nous avons souhaité conserver. Pour ce qui est de la promotion des langues régionales, ce dispositif va dans le bon sens. Pour ce qui concerne la réponse à M. Potier, je laisserai faire Mme la ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

Cet article présente un intérêt pour tous, mais l'objectif sera de conserver une cohérence régionale. Nous avons évoqué le Toulois, la Moselle, la Champagne-Ardenne. Il est dans notre intérêt à tous que la région Grand Est attire des visiteurs, non seulement en raison de son histoire, qui est plus vaste que celle de l'Alsace et de la Moselle – il n'a pas été beaucoup question de Verdun ce soir, mais le site est également très fréquenté – ,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Nous avons l'obligation d'exprimer nos nuances au sein de l'hémicycle, parce que le législateur, c'est nous ; c'est nous qui votons la loi, ce ne sont ni les collectivités territoriales ni le Gouvernement. Je tiens enfin à rappeler à M. Fuchs qu'il devrait s'interroger lui-même sur son argument relatif à la majorité régionale de la région Grand Est, cette majorité n'étant pas uniforme du point de vue politique. Des élus du MODEM y participent. Peut-être même est-ce en raison de la présence de ces élus du MODEM ou d'élus très proches de la majorité de l'Assemblée nationale qu'il est difficile d'évoluer sur ces questions. Ne soyez pas dogmatiques ! Votez cet amendement tendant à doter la Collectivité européenne d'Alsac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...ire ! La France est en contradiction totale avec la définition des minorités selon l'ONU. Les droits de l'homme incluent les droits des minorités. Puisque vous ne reconnaissez aucune minorité, vous ne leur reconnaissez, évidemment, aucun des droits de l'homme, mais il en irait autrement si nous étions dans un autre pays, quel qu'il soit. La France n'a pas ratifié la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires et ne respecte pas les droits de l'homme relatifs aux minorités – je ne parle pas des autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Il est incontestable qu'il existe une identité alsacienne, qui est le fruit de son histoire, de sa géographie, de sa culture et de sa langue. En tant que membre de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, je suis favorable à la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, que la France n'a pas ratifiée. Toutefois, je ne pense pas qu'il y ait en France, sur le sol de la République, des minorités opprimées, même si davantage d'autonomie et de liberté d'administration pourraient être reconnus aux territoires – je pense que c'est précisément la force d'une République que de savoir faire vivre ses territoires en leur reconnaissant de tels droits. En ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...toutes les libertés. Toutefois, on ne peut pas non plus oublier que la République ne s'est pas toujours construite dans la tendresse et le respect des libertés individuelles. Si nous vivons aujourd'hui dans une démocratie apaisée, ce qui est une bonne chose, je descends, comme bon nombre de mes collègues alsaciens, de familles qui ont subi les brimades de la République sur la langue et l'identité régionales. Pensez à la difficulté que représentait pour nos familles le fait d'avoir été balancées pendant des décennies entre la légitimité à la France et la légitimité à l'Allemagne. Cela aussi, la France doit le reconnaître.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Je suis surpris que mon collègue Bruno Fuchs confonde les propos que j'ai pu tenir sur la composition de la majorité régionale avec un vrai-faux procès en « alsaciennitude », que je ne me permettrai jamais de faire à quelque habitant de l'Alsace ou ami de l'Alsace que ce soit.