Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier
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… que nous soutenons car les centres d'appels sont de plus en plus externalisés hors de France, avec une sous-traitance en cascade. Or on voit bien que beaucoup de nos entreprises qui ont recours aux centres d'appels en font, du fait de la qualité de traitement et du suivi particuliers, un véritable levier d'attractivité. Par conséquent, il me ...
Nous vous proposons ici un modèle allemand qui ne serait pas à géométrie variable. Ce modèle, en effet, est souvent invoqué, notamment par M. le ministre Le Maire, sur un tas de sujets qui nous ont occupés dans le cadre du projet de loi PACTE. Lorsqu'il s'agit de donner plus de pouvoir aux salariés dans l'entreprise, on le voit bien, vous semb...
puisque vous limitez à l'extrême leur représentation au sein des conseils d'administration : la mesure que vous proposez ne concernera que les entreprises employant plus de 1 000 salariés en France et plus de 5 000 en France et à l'étranger ; elle se borne à réduire de quatre personnes le seuil à partir duquel les administrateurs salariés peuve...
Je regrette que la plupart des arguments qui nous sont opposés soient des arguments d'autorité, assénés d'un ton plutôt péremptoire.
Je vous demande des réponses. Avez-vous peur des salariés ? Pourquoi, en l'occurrence, ne suivez-vous pas le modèle allemand ? Jugez-vous qu'il est inutile que la moitié des salariés siègent au sein des conseils d'administration ? Vous n'argumentez pas mais vous vous bornez à des arguments d'autorité, sans expliquer en quoi cela poserait problè...
Dans ce pays, d'ailleurs, vous savez bien que les comités d'entreprise sont bien plus puissants qu'en France, où les ordonnances travail les ont encore affaiblis.
Je parle des entreprises, au pluriel, car je n'apprécie guère que l'on parle de l'« entreprise » de manière générale. D'ailleurs, monsieur le rapporteur général, nous avons récemment eu l'occasion de débattre avec un représentant des TPE, qui nous a expliqué que, de son point de vue, la loi PACTE considérait l'entreprise comme un tout alors qu'...
Je sais qu'il vous est confortable de nous répondre que notre vision des entreprises se résume au conflit et à la lutte. Quand vous vous adressez à la gauche de notre hémicycle, vous utilisez malheureusement souvent ce genre d'abus de langage. Vous avez en face de vous des interlocuteurs sérieux : prenez-les au sérieux !
Monsieur le rapporteur général, par votre démonstration sur la place des salariés dans les conseils d'administration, c'est vous qui validez une vision tout à fait conflictuelle du rapport entre les salariés et les employeurs.
Si, ma chère collègue ! J'en veux pour preuve les termes que vient d'utiliser Mme la rapporteure : elle vient de parler, à ce micro, de « l'impact » de la présence des salariés dans les conseils d'administration.
Voilà bien la preuve, s'il en fallait une, que vous avez une vision conflictuelle de l'entreprise. Pour vous, la présence des salariés au sein des conseils d'administration serait, par définition, conflictuelle et donnerait lieu à l'expression d'un rapport de force. Vous vous faites les garants de la co-construction au sein de l'entreprise, ma...
Madame de La Raudière, je peux admettre que vous n'aimiez pas l'expression « lutte des classes », mais démontrez-moi alors que la réalité recouverte par ce terme n'existe pas dans l'entreprise !
… mais qu'elle l'est aussi. Plutôt que de nous faire des coups de menton à propos du syndicalisme français ou de la lutte des classes, plutôt que de nous asséner des arguments d'autorité ou de rester dans la posture, j'attends que vous nous démontriez que cette conflictualité et ces intérêts divergents n'existent pas dans l'entreprise. Au deme...
J'adore voir le ministre Bruno Le Maire, mes collègues de la majorité ainsi que la droite verser de chaudes larmes de crocodile en déplorant le fait que, depuis de trop nombreuses années, les salariés ne reçoivent pas leur dû. Je suis mille fois d'accord avec eux ! Le problème, c'est qu'on ne peut pas ne pas voir que l'épargne salariale est eff...
Si vous vous offusquez du niveau insuffisant de rémunération des salariés, vous pourriez augmenter les salaires. Or quelle différence y a-t-il entre augmenter les salaires et faire ce que vous faites, à savoir développer l'épargne salariale, l'intéressement et la participation ? Vous le savez fort bien. La différence réside dans les cotisations...
Je regrette qu'il faille rappeler cette vérité essentielle, y compris devant d'éminents professeurs d'économie ! Les cotisations sociales sont une partie intégrante du salaire : elles sont du salaire, en l'occurrence différé, du salaire socialisé, notamment destiné au financement de la Sécurité sociale. Ce que vous voulez faire en développant ...
Non, ma chère collègue. Vous pouvez ne pas être d'accord, mais cela ne vous empêche pas de l'être dans le calme.
Tout va bien se passer, mes chers collègues, rassurez-vous… Votre affaire de suppression du forfait social va coûter la bagatelle de 440 millions d'euros par an à la sécurité sociale : voilà la réalité que vous taisez. Vous n'expliquez pas aux gens que, ce que vous leur donnez d'une main, vous le leur reprendrez de l'autre. À moins que vous no...
Ceux qui n'aiment pas l'État, ce sont ceux qui privatisent à tour de bras, affaiblissant l'État et ses capacités d'intervention ; ceux qui n'aiment pas l'État, ce sont ceux qui libéralisent à tour de bras ; ceux qui n'aiment pas l'État, ce sont ceux qui défendent à tout bout de champ cette affreuse loi PACTE. Voilà la vérité !
Ceux qui n'aiment pas l'État, ce sont ceux qui, depuis tout à l'heure, se disent du côté des salariés alors qu'en réalité, ils affaiblissent le financement de la Sécurité sociale. Voilà quelques vérités, monsieur Guerini, qu'il fallait rappeler à cette heure.