Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier
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Une fois n'est pas coutume, j'irai dans le sens du ministre. De même que l'on déjeune mieux, en effet, dans un espace prévu à cet effet, on se réunit mieux dans un local propice à l'engagement du dialogue social et réservé à cet effet. C'est une bonne idée que d'avoir renoncé à modifier le seuil d'attribution d'un local syndical. Puisque, pour...
Nous attaquons l'examen de l'article 6, relatif aux seuils sociaux. À nos yeux, c'est la mesure la plus antisociale que contient le projet de loi. Dans votre intervention, monsieur Taquet, vous avez dénoncé par principe la complexité et l'empilement des règles. Au cours de votre argumentaire, qui, soit dit en passant, n'est pas une démonstrati...
Avec vos ordonnances relatives au droit du travail, par ailleurs, la démonstration a été apportée que le code du travail version Macron était plus épais et plus lourd que le précédent.
C'est vous qui, souvent, empilez des mesures pour déroger aux règles, en suivant, on le comprend bien, la feuille de route du MEDEF – le Mouvement des entreprises de France – , lequel, d'ailleurs, ne vous invite pas à faire autre chose que de généraliser les dispositions et de penser l'entreprise comme un tout. Au contraire, pour notre part, no...
Disons les choses franchement : sous couvert de liberté, voilà ce que vous allez faire concrètement. Du fait de l'élévation du seuil de 20 à 50 salariés, des dizaines de milliers de personnes vont se trouver privées d'un lieu de vie où déjeuner ensemble. Cela a été répété maintes fois, y compris par M. le ministre : l'entreprise est un collecti...
Si vous en êtes réduits à ces bricolages ineptes, c'est parce que vous avez renoncé à faire la seule chose qui vaille pour l'activité.
Si vous étiez conscients de la nécessité de relancer l'activité dans ce pays, si vous assumiez que le problème réside dans le niveau des carnets de commandes, si vous ne refusiez pas l'investissement public, si vous ne tarissiez pas le pouvoir d'achat de nos concitoyens et, partant, ne bridiez pas la consommation populaire, les entreprises ne c...
Monsieur le ministre, je tiens à vous répéter que j'apprécie la qualité de nos échanges. Nos débats, qui pourraient sembler tout à fait micro-économiques et très techniques, nous offrent l'occasion de mettre en perspective nos désaccords.
Vous avez pris à témoin tout à l'heure les députés présents dans l'hémicycle, afin de vous adresser aux Français par leur truchement. Je vous demande de supporter quelques instants que j'en fasse autant.
Vous avez évoqué le coût du travail, dont vous estimez qu'il était jadis trop élevé. Vous avez d'ailleurs salué le fait que des majorités successives, y compris de couleurs politiques différentes – nous le déplorons – , aient suivi la trajectoire de baisse du coût du travail dont vous vous félicitez. À nos yeux, le travail n'a pas de coût, il ...
J'attends avec impatience qu'un volontaire issu de vos rangs, chers collègues de la majorité, fasse la démonstration que le capital se suffit à lui-même pour produire.
Il faut parfois les deux. La différence est que le travail seul, sans capital, peut produire, alors que le seul capital ne le peut pas.
Si vous placez un capital dans un coffre et que vous revenez, quelques semaines ou mois plus tard sans qu'il n'y ait eu de travail humain, il y a fort à parier qu'en ouvrant le coffre, vous retrouverez exactement la même valeur. C'est bien le travail qui produit, non le capital. Alors, monsieur le ministre, plutôt que de vous offusquer d'un pr...
Tant qu'en toile de fond demeureront la compétition et la concurrence, monsieur le ministre, vous serez contraints à réduire les droits des salariés. Vous ne pourrez pas faire autrement. D'ailleurs, c'est parce que vous ne remettez pas en cause cette toile de fond que vous êtes contraints à ces bricolages ineptes dont la loi PACTE est l'expres...
Je vous remercie pour votre réponse détaillée, monsieur le ministre. Si je me suis permis de vous interpeller en ces termes, c'est parce que, dans votre précédente démonstration, vous avez associé l'idée de la compétition à celle du « produire moins cher ». S'agissant de la spécificité française, quand bien même vous la défendriez et vous pass...