Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier
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J'adore voir le ministre Bruno Le Maire, mes collègues de la majorité ainsi que la droite verser de chaudes larmes de crocodile en déplorant le fait que, depuis de trop nombreuses années, les salariés ne reçoivent pas leur dû. Je suis mille fois d'accord avec eux ! Le problème, c'est qu'on ne peut pas ne pas voir que l'épargne salariale est eff...
Si vous vous offusquez du niveau insuffisant de rémunération des salariés, vous pourriez augmenter les salaires. Or quelle différence y a-t-il entre augmenter les salaires et faire ce que vous faites, à savoir développer l'épargne salariale, l'intéressement et la participation ? Vous le savez fort bien. La différence réside dans les cotisations...
Je regrette qu'il faille rappeler cette vérité essentielle, y compris devant d'éminents professeurs d'économie ! Les cotisations sociales sont une partie intégrante du salaire : elles sont du salaire, en l'occurrence différé, du salaire socialisé, notamment destiné au financement de la Sécurité sociale. Ce que vous voulez faire en développant ...
Non, ma chère collègue. Vous pouvez ne pas être d'accord, mais cela ne vous empêche pas de l'être dans le calme.
Tout va bien se passer, mes chers collègues, rassurez-vous… Votre affaire de suppression du forfait social va coûter la bagatelle de 440 millions d'euros par an à la sécurité sociale : voilà la réalité que vous taisez. Vous n'expliquez pas aux gens que, ce que vous leur donnez d'une main, vous le leur reprendrez de l'autre. À moins que vous no...
Ceux qui n'aiment pas l'État, ce sont ceux qui privatisent à tour de bras, affaiblissant l'État et ses capacités d'intervention ; ceux qui n'aiment pas l'État, ce sont ceux qui libéralisent à tour de bras ; ceux qui n'aiment pas l'État, ce sont ceux qui défendent à tout bout de champ cette affreuse loi PACTE. Voilà la vérité !
Ceux qui n'aiment pas l'État, ce sont ceux qui, depuis tout à l'heure, se disent du côté des salariés alors qu'en réalité, ils affaiblissent le financement de la Sécurité sociale. Voilà quelques vérités, monsieur Guerini, qu'il fallait rappeler à cette heure.
Merci, mon cher collègue, pour votre démonstration très utile. Il vous reste néanmoins à démontrer que le libéralisme, lui, fonctionne ! Cela fait quinze, vingt, trente ans que l'on applique, à des nuances plus ou moins marquées, les recettes que vous préconisez. Et, que je sache, on n'a pas constaté que ça fonctionnait ! N'oubliez pas, dites-...
Ils verront ce qui se passe quand le niveau de la Sécurité sociale passe sous la barre des 50 %, tant et si bien qu'aujourd'hui, trois Français sur dix renoncent à se soigner pour des raisons financières. Tout cela est intimement lié.
Les démagogues de la bande, c'est bien vous ! Quand vous dites que seul le salaire net compte, vous savez que c'est faux ! Je vous mets donc en garde, et prends à témoin toutes celles et tous ceux qui nous écoutent : faites attention aux discours qui vous disent que seul votre salaire net importe. Ce n'est pas vrai : les cotisations font partie...
Oui, monsieur Guerini, le Président de la République, Emmanuel Macron, a fait un choix fort : il n'a pas choisi de diminuer le forfait social qui sert à financer la Sécurité sociale, il l'a carrément supprimé. Voilà son choix ! Il me semble que pour être tout à fait précis, il fallait apporter cet éclairage, et compléter ainsi votre intervention.