Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier

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Madame la ministre, je regrette que vous jouiez si strictement la partition de M. Darmanin. Vous connaissez pourtant la situation : en dix ans, 50 000 lits, soit 13 % de ceux qui existaient, ont été supprimés et les salaires ont été gelés, comme l'a dit notamment M. Dharréville. Le salaire des infirmières françaises se situe ainsi au vingt-sixi...

Le groupe La France insoumise est évidemment opposé, par principe, à ce mécanisme de prime exceptionnelle qui, il faut bien le dire, n'aura qu'un effet rustine. Nous préférons largement l'augmentation des salaires. Or, on voit bien que cette prime s'est largement substituée à l'idée d'une augmentation des salaires. D'ailleurs, le simple fait q...

Il ne s'agit pas de faire du bulletin de paie un tract, madame la secrétaire d'État, soyez rassurée sur ce point. Nous proposons simplement un exercice de transparence. Mais nous n'en aurions peut-être pas besoin si vous ne passiez pas votre temps à expliquer que les cotisations sont simplement des charges qui pèseraient sur les salariés. L'ex...

Voilà ce que vous dites en baissant les cotisations ! Il faut dire les choses : c'est un simple jeu de bonneteau, votre affaire, pas une hausse réelle. Voulez-vous, enfin, que nous regardions précisément ce que font ceux dont les revenus sont les plus bas d'une hausse de ces revenus ? Regardez ce qu'ils ont fait de cette prime, cela accrédite ...

Cette année, plus encore que les précédentes, nos débats feront l'objet d'une attention toute particulière. Il s'agit d'un nouveau budget de l'insécurité sociale. De rigueur en austérité budgétaire, d'aggravation des conditions de travail en manque de personnel, de fermetures de lits en fermetures d'unités, de réduction des moyens en dégradati...

En choisissant les exonérations de cotisations plutôt que les augmentations de salaire, vous faites porter le poids de vos décisions sur la sécurité sociale et sur les assurés. Après quoi, vous venez dans cet hémicycle pour en déplorer les conséquences, selon une technique bien rodée : on pratique un trou dans la caisse, puis on vient s'étonner...

Le tour est joué : la voie est libre pour le démantèlement de la sécurité sociale – et pour d'autres réformes, comme par exemple, au hasard, celle des retraites. Quel est finalement le bilan social de ce début de quinquennat ? On peut désormais le mesurer : depuis que vous avez pris les commandes, les inégalités se sont creusées et la pauvreté...

En définitive, votre politique, c'est moins de République. Votre tour passera. Viendra l'heure de reconstruire et de mettre enfin les Français en sécurité sociale.

Le rapporteur général a annoncé tout à l'heure que nous aurions demain ce passionnant débat – le débat central de ce texte, en tout cas celui qui a suscité le plus de crispations en commission et qui intéresse le plus grand nombre de nos collègues, dont certains qui ne pouvaient être là ce soir. C'est un point de rupture : vous prenez la respo...

Comme il est près de minuit, j'ai envie de dire : « Les coups de billard à trois bandes, ça suffit ! »

Nous dire tout l'après-midi que ce débat aura lieu demain, dans de bonnes conditions, c'est encore une fois la démonstration de vos pratiques…

Dans les faits, nous discutons de ces amendements ce soir même, à minuit. J'entends bien que ce n'est pas de votre fait si certains orateurs prévus dans la discussion générale ne se sont pas présentés, mais enfin, tout cela doit s'organiser !

La méthode que vous employez est bien connue. Des chercheurs anglais l'ont théorisée : il s'agit de créer les conditions d'un trou financier, pour ensuite le déplorer afin de justifier d'autres politiques. Ce soir, à minuit, par ce vote qui va constituer une rupture, vous allez affirmer que, désormais, l'État pourra ne plus compenser les exoné...

Ce soir, on voit bien que vous n'êtes pas d'accord. Sortez un peu de vos gonds, monsieur le rapporteur général ! Osez défendre ce que vous prétendez défendre sans cesse : la sécurité sociale. Car à cette heure, c'est bien elle qui est en cause. Et c'est inacceptable !

Nous parlons donc de 4,3 milliards d'euros non compensés sur 17 milliards d'euros, via l'affectation de la TVA. Vous dites que cela n'a pas de lien direct avec la situation de l'hôpital public. Quand bien même ! Le simple fait d'assumer une rupture de cette règle de compensation est un problème en soi, au-delà de la situation catastrophique de ...

Tout part d'un désaccord fondamental entre nous. Selon vous, les cotisations, ce n'est pas du salaire – vous l'avez déjà dit. Vous prétendez même qu'en baissant les cotisations, vous augmentez les salaires. En fait, vous réduisez simplement les recettes de la sécurité sociale. Vous dites que vous faites des cadeaux, que vous rendez du pouvoir d...

Mes chers collègues, vous êtes d'accord pour que les caisses renfermant les cotisations des salariés et des employeurs de notre pays servent de variables d'ajustement. Vous êtes d'accord pour que la règle issue de la loi Veil de 1994, qui impose à l'État de compenser les pertes de recettes que les exonérations font subir à la sécurité sociale, ...

Le groupe La France insoumise votera évidemment pour la motion de rejet préalable de nos collègues de droite. En effet, dans le contexte de délitement de l'hôpital public que nous connaissons, nos travaux seront scrutés par les Français, souvent avec beaucoup d'espoir. Malheureusement, ces espoirs ont été douchés dès la présentation de ce budg...

Nos travaux seront regardés de près dans le contexte actuel. C'est la raison pour laquelle le groupe La France insoumise votera pour la motion de rejet préalable.