Les amendements de Alain Bruneel pour ce dossier

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Ma question s'adresse à M. le ministre de l'économie et des finances. Nous avons appris la nuit dernière que l'administration avait donné son feu vert à la fermeture de l'usine Ford de Blanquefort. L'acceptation de ce « plan de sauvegarde de l'emploi » est un nouvel aveu d'impuissance du Gouvernement.

Il ne se passe pas un mois, pas une semaine, sans que l'on annonce de nouvelles fermetures d'usines et de nouveaux plans sociaux : Ascoval, Bosch, Fonderie du Poitou, PSA, Nokia, Saint-Louis Sucre...

Pourtant, Emmanuel Macron avait pris l'engagement, lors de la campagne présidentielle, de mettre fin à l'hémorragie des emplois industriels et de défendre nos intérêts dans la mondialisation. Cet engagement est aujourd'hui battu en brèche, car la doctrine du Gouvernement est claire : l'État n'a pas son mot à dire dans la conduite des entreprises.

Il lui faut se débarrasser au plus vite de toutes les participations et de toutes les positions où il peut être un acteur économique. Les privatisations d'Aéroports de Paris, de La Française des Jeux ou encore d'Engie, prévues dans le cadre du projet de loi PACTE, en offrent l'illustration, …

… tout comme la gestion calamiteuse du dossier Air France-KLM. Dès lors, les protestations et coups de colère du Gouvernement restent sans effet. Force est de constater que votre stratégie industrielle est un échec. Ses conséquences sont lourdes pour les salariés et les familles plongés dans les difficultés et le désespoir. Il n'y a pourtant...