Les amendements de Alexandre Holroyd pour ce dossier

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Comme chaque année, nous examinons la contribution française au budget de l'Union européenne, dans un exercice particulier : selon moi, il s'apparente toujours plus à un constat qu'à un débat. Ainsi, nous entérinons chaque année un prélèvement sur recettes calculé en appliquant de savantes formules et négocié parfois plusieurs années auparavant...

… mais un constat qui se décline en deux réalités appelant à une évolution institutionnelle de plus en plus urgente. La première de ces réalités, dont l'examen du budget n'est qu'un exemple, c'est que les affaires européennes concernent, affectent, enrichissent, limitent et encadrent une immense partie des travaux qui nous occupent au quotidien...

Je vous ai souvent entendu dire, monsieur le secrétaire d'État, que l'Europe, c'est du concret pour nos concitoyens. Je partage votre avis et votre conviction que c'est pour le meilleur que notre Union agit. Cela dit, force est de constater que ce n'est pas assez de concret pour que notre Assemblée, du moins, se penche sur ces questions en déta...

Ce discours engage pourtant notre pays sur des sujets fondamentaux. Il me semble tout aussi consternant que la représentation nationale n'en ait guère plus débattu.

Cela dit, le débat sur la contribution française au budget européen est la petite alcôve du palais Bourbon dans laquelle nous pouvons parler de l'Europe : parlons-en donc. Le Gouvernement prévoit une augmentation de 25 % du prélèvement sur recettes au profit de l'Union européenne. Cette hausse, qui naturellement interpelle, porte le nom de tro...

J'ajoute que notre appartenance à l'Union européenne elle-même nous apporte stabilité et protection : sans la monnaie unique et l'action résolue de la Banque centrale européenne, notre pays aurait-il pu de la même manière s'endetter pour protéger nos entreprises et nos concitoyens ? À ces deux crises – le Brexit et le coronavirus – s'ajoutent ...