Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier
16 interventions trouvées.
Nous voilà au terme de l'examen parlementaire d'un texte que vous nous avez présenté comme tellement important que vous avez jugé opportun de le présenter un 9 décembre, en référence à la grande loi du 9 décembre 1905. Avec le recul, la comparaison n'est pas flatteuse pour vous : entre le grand texte d'émancipation de 1905, dont nous nous récla...
Non : c'est totalement absent de ce texte. Traduit-il la volonté de réparer ce que le Président de la République lui-même évoquait lorsqu'il disait : « nous avons fabriqué notre propre séparatisme », constatant que dans certains quartiers, les difficultés s'accumulaient, les services publics n'étaient plus présents, l'égalité républicaine n'éta...
Avez-vous considéré que, parce que la loi de 1905, dont vous ne cessez de parler, et la laïcité sont des acquis incontournables qui doivent être défendus, il était temps qu'elles s'appliquent sur l'ensemble du territoire et que cette aberration historique qu'est le concordat en Alsace-Moselle soit enfin abrogé ? Non ! Vous ne l'avez pas voulu, ...
…si, pour des raisons historiques, on ne respecte plus les lois de la République, chacun de vos propos et l'utilisation même du mot « laïcité » apparaîtront comme une manœuvre. Nous continuerons à défendre cet argument : il est temps d'abroger le concordat d'Alsace-Moselle, qui coûte chaque année près de 60 millions d'euros et qui est, de tout...
Ici, dans le temple de la République, certains ont voulu interdire des manières de danser pour nos concitoyens !
Voilà comment ce texte a rendu déraisonnables certains d'entre nous. C'est Jean Jaurès qui aura le dernier mot : « La République doit être laïque et sociale, mais elle restera laïque parce qu'elle aura su être sociale. » Depuis 2017, vous n'êtes pas sociaux et, avec ce texte, vous n'êtes pas laïques.
Après deux semaines de débats, consécutives à des dizaines d'heures d'auditions menées à marche forcée dans le cadre de la commission spéciale créée à cet effet, nous voici donc à quelques minutes du vote solennel sur un texte que vous avez jugé important. Pourtant, son nom est étrange : le texte tendrait à défendre « le respect des principes r...
Nous pensons, nous, que ces graves décisions, quand elles sont nécessaires, c'est à la justice de les prendre et pas au pouvoir politique ! Sinon, demain, un autre pouvoir politique aura entre ses mains un outil terrible pour empêcher la liberté de culte dans ce pays. D'ailleurs, au Gouvernement, vous éprouvez déjà la tentation, au nom d'un age...
Il y a aussi l'obligation pour les associations cultuelles de modifier leur mode de fonctionnement, alors que, selon nous, une vraie compréhension de la laïcité doit empêcher le pouvoir politique de se mêler de l'organisation des cultes. Et il y a même, je viens de l'évoquer, la possibilité de dissoudre une association cultuelle et de fermer un...
puisque vous avez accepté l'idée que dans trois départements, ceux du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de Moselle, …
… il y ait toujours un financement public du culte. Comment avoir une pédagogie utile vis-à-vis de nos concitoyens si nous acceptons l'idée que nous ne sommes pas égaux en droit, chers collègues mosellans et alsaciens ? C'est parce que je vous aime et vous respecte…
… que je vous veux égaux en droit et que je refuse que vous ne puissiez pas bénéficier des mêmes lois que l'ensemble de nos concitoyens. De même, nous avons demandé qu'afin que les citoyens comprennent l'obligation que leur impose le législateur de respecter des principes de neutralité, les élus soient les premiers à donner l'exemple !
Et nous n'acceptons pas qu'il soit encore possible que certains élus, avec des fonds publics, organisent des cérémonies religieuses ! C'est pourtant encore le cas malgré nos demandes multiples.
Mais surtout, ce qui frappe dans ce texte, ce sont ses silences, ses oublis : pas un mot sur un séparatisme qui existe bel et bien, ce séparatisme scolaire qui fait que l'égalité en droit, en l'occurrence le droit à l'instruction, n'est pas la même selon l'école où l'on va, selon l'école publique où l'on va, mais aussi en raison d'une concurren...
… où, monsieur le ministre de l'intérieur, vous avez jugé Mme Le Pen trop molle. Vous avez considéré qu'il existait des convergences de vues entre vous et elle-même a confié qu'elle aurait pu signer le livre que vous avez rédigé pour accompagner le texte.
En 2017, un mandat vous a été donné afin de faire barrage aux idées du Front national ; un barrage, pas un passage.