Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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Je m'oppose évidemment à la suppression de l'article unique, car cela reviendrait à supprimer le texte. Pour répondre à ce qui a été dit sur l'anonymat, je rappelle qu'avant l'élection présidentielle de 2012, le parrainage des élus était anonyme. Je ne crois pas que nous étions pour autant dans une « démocratie 2.0 », comme je l'ai entendu.

Nous souhaitons l'anonymat, non des comptes Twitter derrière lesquels nous ne saurions pas qui se trouve. Les signatures remonteraient au Conseil constitutionnel, qui aurait la charge de les vérifier.

Soyons précis. Les personnes que je souhaite aller chercher avec ce texte appartiennent aux milieux populaires. Qui peut croire qu'un salarié qui soutiendrait le candidat que je défends, ou un autre d'ailleurs, ne prendrait aucun risque en s'affichant politiquement au su et au vu de son employeur ? Voyons ! Je vous invite à aller voir ce qui se...

À l'heure actuelle, certains salariés protégés, qui ont des responsabilités syndicales, sont même parfois menacés et licenciés ! Quand on est républicain et attaché à cette grande conquête qu'est le suffrage dans l'urne, on est pour le parrainage citoyen. Rappelons-nous qu'au début de la IIIe République, le vote était publi...

Franchement, nous savons très bien que nous ne vivons pas dans un monde où il n'existe pas de pressions. J'engage chacun à permettre que notre texte continue d'être discuté et les signataires de ces amendements à les retirer. Débattons : il s'agit d'un sujet sérieux ! Et cessez de dire qu'il y aurait les défenseurs des bons maires et un Parisi...

Je vous remercie, madame Ménard, de vouloir enrichir ce texte, mais je suis défavorable à vos amendements, d'abord pour une raison sémantique. Vous parlez, comme plusieurs d'entre nous, du « terrain » : le terrain ? Cela m'évoque, de manière à peine détournée, quelqu'un qui disait : le terrain, lui, ne ment pas. Il s'inscrivait dans un courant ...

Sans blague !… Je ne suis pas d'accord avec cette formulation, car nous sommes tous « du terrain ». Il n'y a pas ceux qui seraient « du terrain » et les autres ; les citoyens aussi sont sur le terrain ! Je n'adhère pas à l'argument selon lequel certains sauraient mieux les choses que les citoyens. Cela étant, notre intention n'est pas d'oppose...

Il ne s'agit pas vraiment d'un amendement rédactionnel. À ce sujet, je pourrais taquiner Mme la ministre déléguée car, si l'un de ses collègues du Gouvernement est extrêmement prompt à condamner l'écriture inclusive au nom de la défense de la langue, elle a donné il y a quelques instants un avis défavorable à un amendement véritablement rédacti...