Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier
10 interventions trouvées.
Monsieur le ministre, j'interviens, au nom de mon groupe, depuis la tribune pour marquer une certaine solennité. Nous sommes radicalement opposés à la privatisation de La Française des jeux. Le but d'une entreprise privée, c'est de réaliser du profit, de se développer. Que devons-nous penser, comme parlementaires, du développement des jeux d'...
Mais oui ! Tout est lié ! La seule promesse que vous faites aux milieux modestes, c'est : endettez-vous, achetez un ticket ! Et c'est cela que vous voulez développer.
Ce n'est pas caricatural, monsieur Maillard – alors que vous, comme parlementaire, vous avez expliqué au peuple français qu'il n'y a pas de pauvres à Paris ! Vous méritez le premier prix de caricature !
Je veux le dire ici avec force, nous ne devons pas accepter qu'une logique de développement, de rentabilité, de profit préside à l'évolution des jeux d'argent dans notre pays. Les jeux d'argent sont un mal ! Leur succès n'est le plus souvent dû qu'aux difficultés sociales que rencontrent nos concitoyens. Nous ne pouvons pas rester neutres ; plu...
Si nous sommes nombreux à intervenir, c'est qu'il s'agit d'un débat majeur : c'est un véritable bouleversement de notre société qui est ici en oeuvre. C'est l'enjeu de toute notre discussion. Je voudrais d'abord répondre à M. le rapporteur Lescure ce qui a été développé hier soir par mes collègues à propos de la privatisation d'ADP : le fonds ...
Les faits sont têtus ! Nous avons pour nous la vérité des chiffres. L'essentiel n'est pas là. Personne ici ne s'oppose aux jeux, mais regardons la réalité en face, « avec pragmatisme » comme vous aimez à le dire : on joue de plus en plus. Les chiffres rapportés par notre collègue Juanico sont parlants à cet égard : chaque année, 40 000 personn...
Vous pouvez toujours protester : c'est la réalité, nous le savons très bien. Mais peut-être ne le voyez-vous pas, vous qui êtes souvent issus de milieux plutôt favorisés,
car c'est dans les milieux populaires que l'on joue, pour essayer d'améliorer son quotidien, d'apaiser ses souffrances. Je comprends que vous protestiez : ce n'est pas agréable à entendre mais c'est la réalité des chiffres !
Eh bien ! moi je ne suis pas neutre face à cette réalité. Pour moi ce n'est pas un divertissement. Ce n'est pas se divertir que s'endetter en jouant quand on est dans une situation difficile : c'est un problème public ! Pour le républicain que je suis, c'est inacceptable de voir des gens qui le jour où ils touchent leur paie perdent 50, voire 1...
Si je vous parle avec une telle passion, c'est que je vois bien ce qui est mis en oeuvre : il s'agit de saigner encore plus les milieux populaires. À cela, les législateurs que nous sommes doivent s'opposer clairement. C'est la raison pour laquelle nous voterons fermement contre l'article 51, qui aura des conséquences terribles. Je vous demande...