Publié le 16 juillet 2018 par : M. Orphelin.
À l'alinéa 17, après la première occurrence du mot : « de », substituer au mot :
« trois »,
le mot :
« deux ».
Le présent amendement vise à rétablir le seuil des deux cents couverts (qui initialement était de 100) voté par l'Assemblée Nationale et augmenté à 300 par le Sénat.
En France, la législation oblige de servir de la viande, du poisson et des produits laitiers à des fréquences définies. Cet amendement vise à ce que chaque structure de restauration collective publique présente annuellement un plan de propositions visant à l'augmentation des protéines végétales dans la composition des repas servis.
L'objectif est d'amener, à terme, les principales structures de restauration collectives (servant plus de 200 couverts par jour) à proposer des alternatives de repas à base de protéines végétales. Il vise l'introduction de davantage de protéines végétales par rapport aux protéines animales et permettra de développer les filières françaises de protéines végétales (pois chiches, lentilles). Le gain sur les repas permettra en outre d'acheter de la viande de meilleure qualité (Label Rouge, agriculture biologique, ...) et plus locale.
Pour rappel, aujourd'hui, plus de 60 % de la viande servie dans la restauration collective n'est pas d'origine française.
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