Projet de loi de finances pour 2019 — Texte n° 1255

Amendement N° CE16C (Adopté)

(2 amendements identiques : CF543C 406C )

Publié le 19 octobre 2018 par : M. Moreau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Développement des entreprises et régulations1 400 0000
Dont titre 21 400 0000
Plan France Très haut débit00
Statistiques et études économiques01 400 000
Dont titre 201 400 000
Stratégie économique et fiscale00
TOTAUX1 400 0001 400 000
SOLDE0

Exposé sommaire :

Le projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable et accessible à tous (Egalim) ne comporte pas de mesures fiscales ou budgétaires : il fait appel à la force de la loi et aux ressources privées des filières pour engager la transformation de l’agriculture française vers davantage de qualité et de compétitivité. Il encadre les relations commerciales dans le sens d’une meilleure prise en compte des coûts de production des producteurs afin qu’ils redeviennent acteurs de la commercialisation de leurs produits et surtout des prix qui assoient leur rémunération.
Aujourd’hui, les agents de la DGCCRF sont théoriquement chargés du contrôle de l’application de l’article L. 631‑24 du code rural et de la pêche maritime mais ces contrôles ne sont pas effectifs. L’article 3 de la loi adoptée en lecture définitive à l’Assemblée nationale renvoie à un décret la liste des personnels chargés du contrôle. Il semble que l’intention du Gouvernement soit de désigner des agents de FranceAgriMer pour également assurer cette mission mais le schéma d’emploi de cet opérateur est en baisse de 29 équivalents temps plein (ETP).

La refonte et l’encadrement des relations commerciales prévus au code de commerce seront adaptés aux particularités agricoles mais sans contrôle , les mesures protectrices des producteurs risquent de rester lettre morte.Au cours du débat sur le projet de loi Egalim, de nombreux députés ont souhaité renforcer les équipes de contrôle.

Pour s’assurer que les mesures législatives adoptées seront bien effectives, il est nécessaire que le nombre d’agents chargés des contrôles soit augmenté, 20 ETPT pour un montant annuel de 1 400 000 euros semblent suffisants. Ces crédits sont transférés du titre 2 de l’action n°1 « Infrastructures statistiques » du programme 220 « Statistiques et études économiques » vers le titre 2 de l’action n°24 « Régulation concurrentielle des marchés, protection économique et sécurité du consommateur » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ». Pour information, le titre 2 de l’action n°1 du programme 2020 dispose de plus de 70 000 000 euros.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.