Publié le 22 octobre 2018 par : Mme Pires Beaune, M. Jean-Louis Bricout, Mme Rabault, les membres du groupe Socialistes et apparentés.
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Justice judiciaire | 0 | 0 |
Administration pénitentiaire | 0 | 0 |
Protection judiciaire de la jeunesse | 10 000 000 | 0 |
Accès au droit et à la justice | 0 | 0 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice | 0 | 10 000 000 |
Conseil supérieur de la magistrature | 0 | 0 |
TOTAUX | 10 000 000 | 10 000 000 |
SOLDE | 0 |
Le groupe « socialistes et apparentés » souhaite, par cet amendement, augmenter les crédits affectés à la protection judiciaire de la jeunesse dans le cadre du Projet de loi de finances 2019. En effet, alors que le Gouvernement met en valeur une augmentation du budget de + 3 %, on peut s’interroger sur le caractère adapté et suffisant de cette augmentation compte tenu de la « constante augmentation » des poursuites des mineurs devant le juge des enfants et devant le juge d’instruction qui est le « signe d’une évolution vers des actes plus grave commis par les mineurs » (p.44 du « bleu budgétaire »). En effet, dès lors que ces actes sont plus nombreux et plus graves, l’accompagnement des mineurs doit être renforcé en proportion. En ce domaine, la création de 20 centres éducatifs fermés supplémentaires ne peut suffire à une politique ambitieuse de protection de la jeunesse. Les parcours individualisés de réinsertion ne sont une solution que si le taux d’encadrement de ces jeunes est suffisant pour permettre un traitement individualisé par des professionnels d’éducation, d’enseignement, d’orientation, notamment. L’augmentation de 51 ETPT pour le programme 182 apparait dérisoire à cet égard.
Aussi cet amendement propose t-il la création de 100 ETPT supplémentaires pour un montant de 10 000 000 € au profit du programme « Protection judiciaire de la jeunesse » et de l’action formation. Corrélativement, il est proposé de réduire du même montant le programme « conduite et pilotage de la politique de la justice » et de son action « gestion de l’administration centrale ».
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