Publié le 19 novembre 2018 par : Mme Bono-Vandorme.
Compléter l'alinéa 149 par la phrase suivante :
« Elle s'applique également à développer l'accès des chercheurs au milieu carcéral ».
Pour des raisons pratiques évidentes, la recherche portant sur les processus de radicalisation est éminemment difficile. Les personnes concernées sont difficiles d'accès, discrètes, souvent cachées, parfois à l'étranger. Mais elles se trouvent également en prison. Il est donc essentiel de permettre aux chercheurs en psychologie et sociologie criminelles d'avoir accès à ces lieux de détention dans un cadre strict et en bonne intelligence avec l'administration pénitentiaire afin d'obtenir une connaissance plus fine et scientifiquement fondée de la population carcérale radicalisée ou en cours de radicalisation.
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