Publié le 17 décembre 2018 par : M. Rolland.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Un plafond avait, avec intelligence, été fixé à la création du FPIC pour tenir compte de la soutenabilité de ce dispositif.
La somme des prélèvements subis de l'année n-1 ne pouvait initialement excéder 10 % des ressources fiscales agrégées (RFA), conformément à l'article L. 2336‑3 du CGCT.
Puis ce plafond a été porté à 11 % puis 13 %, sous prétexte de quelques cas, qui aurait été exemptés de hausse de contribution alors que tous les autres en seraient victime.
Or, parmi le 2 % de contributeurs flirtant ou dépassant les 10 % de ressources fiscales agrégées se trouvent des collectivités aux profils et structures économiques très différents.
Parmi elles, notamment, un certain nombre de collectivités porteuses d'un outil industriel basé sur la cellule communale : les territoires touristiques de Montagne, qui, loin de bénéficier d'une “rente” permanente, sont obligés d'investir massivement pour ne pas décrocher face à la concurrence internationale. C'est aussi le cas de territoires ayant eu l'intelligence de faire de leur territoire un pôle d'excellence rurale ou économique, par un savant mélange de valorisation d'une culture locale, d'un savoir-faire, et d'un réseau fin d'acteurs locaux. Le tissu économique génère du chiffre, mais ne représente pas du bénéfice net pour les communes et les contribuables.
Il importe donc de conjuguer au plafond existant d'autres plafonds permettant de ne pas “oublier” de collectivités.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.