Publié le 17 décembre 2018 par : M. Ferrara.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Cet amendement vise à exclure les véhicules de type pickups à usage professionnel, y compris s'ils possèdent quatre portes, en zone de montagne de taxe additionnelle de la taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules (malus écologique).
En effet, la vie en montagne et les activités humaines sont marquées par la nécessité de s'adapter pour surmonter les difficultés intrinsèques au milieu naturel, dont certains considèrent qu'il s'agit de handicaps, liées aux conditions géophysiques (altitude et pente), aux conditions climatiques (neige pendant plusieurs mois, température, longueur de la saison hivernale) … En conséquence, dans la vie courante et dans les activités économiques (artisanales, agricoles, forestières, touristiques…) les montagnards sont contraints d'utiliser des techniques, des constructions, des ouvrages d'art, des équipements, des véhicules routiers, des tracteurs ou des engins plus coûteux qu'en plaine.
Si l'article 4 de la loi montagne du 28 décembre 2016 prévoit une solidarité financière dans future réforme de la DGF et du FPIC en imposant que soit intégrés dans leur calcul les surcoûts spécifiques induits par des conditions climatiques et géophysiques particulières en montagne et les services écologiques et environnementaux que la montagne produit au profit de la collectivité nationale… il n'en demeure pas moins que les autres agents économiques de la montagne restent confrontés à la double peine.
En conséquence, l'équité veut que les engins tels que les pickups à usage professionnel, y compris s'ils possèdent quatre portes ne soient pas assujettis à la taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules d'autant plus que le recours à de tels véhicules a été imposé par la CARSAT pour des raisons de sécurité des personnels transportés.
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