Publié le 16 décembre 2018 par : M. Aviragnet, Mme Pires Beaune.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Dans la lignée de l'article 1010 du Code général des impôts qui prévoit à l'alinéa Ibis b une progressivité de la taxe sur des véhicules des sociétés, il est important de permettre aux régions de moduler le taux unitaire de la taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules des particuliers.
Au moment où le gouvernement cherche à améliorer le pouvoir d'achat des personnes les plus modestes, en donnant plus d'autonomie aux régions qui sont les premiers acteurs de la mobilité, on leur permet de diminuer la taxe sur les immatriculations pour les petites cylindrées qui sont privilégiées dans leurs achats par les Français. Il y a une vraie corrélation entre le niveau de revenu des Français et la taille des véhicules qu'ils achètent. D'ailleurs, les deux tiers du parc automobile sont constitués de véhicules de 6 chevaux et moins, quand à peine 7% de véhicules dépassent les 10 chevaux.
Par ailleurs, comme le premier ministre l'a évoqué dans son discours devant la représentation nationale « l'urgence écologique demeure. /…/. C'est à nous de nous montrer innovants en écoutant, en proposant, en ajustant. ». Avec ce dispositif, nous faisons preuve justement de simplification et d'innovation. Car c'est une façon simple de privilégier les véhiculent qui consomment moins d'énergie fossile, et donc de participer ainsi à la modération des émissions de CO2.
En outre, sur le plan technique, le service informatique d'immatriculation des véhicules est tout à fait en mesure de gérer une progressivité de la taxe puisque c'est déjà le cas pour la taxe sur les véhicules de société
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