Publié le 14 janvier 2019 par : Mme Bono-Vandorme, M. Jolivet.
Compléter l'alinéa 146 par la phrase suivante :
« Elle s'applique également à développer l'accès des chercheurs au milieu carcéral ».
Pour des raisons pratiques évidentes, la recherche portant sur les processus de radicalisation est éminemment difficile. L'accès aux protagonistes de ces recherches est toujours contraint : ils sont soit cachés, soit à l'étranger, soit en prison. Il est donc essentiel de permettre aux chercheurs d'avoir accès à ces lieux de détention qui permettent un échange privilégié avec ces délinquants.
Une connaissance plus fine et scientifiquement fondée de la population carcérale radicalisée ou en cours de radicalisation permettrait de mieux prévenir, de mieux accompagner et de mieux soigner les personnes prisent dans cet engrenage.
Il ne faut pas oublier le soutient que peuvent apporter les chercheurs et l'importance de la recherche en matière de psychologie et de sociologie criminelle.
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