Publié le 29 janvier 2019 par : Mme Lorho.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La modification de cet alinéa s'inscrit dans un souci de cohérence avec la modification préconisée de l'alinéa précédent. La justification est donc la même.
La manière dont certains journaux, grassement subventionnés, se disent objectifs alors qu'un simple regard suffit à y déceler les éléments de langage d'une idéologie nauséabonde, provoque une envie de convertir la presse subventionnée en presse véritablement indépendante. Cet article 9 prévoit, pour financer le dispositif mis en place pour une école « vraiment inclusive », d'augmenter le taux d'imposition des revenus tirés de la cession de valeurs mobilières et de droits sociaux. La pression fiscale en France est l'un des points phares du grand débat orchestré par le Président de la République. La fiscalité est en effet, de son propre, aveu, écrasante.
Le financement d'une mesure ne se fait pas seulement en augmentant les recettes. Elle peut également se faire en réduisant les dépenses. Cette deuxième solution est grandement préférable au regard de la piètre qualité du service public de l'information et des médias en général. Ce mécontentement face à la presse est un phénomène généralisé et il serait de bon ton que des mesures soient prises afin que les différents médias puissent en tirer des leçons.
L'augmentation injuste d'un impôt sera ainsi compensée par la diminution d'aides indues. Il ne s'agit pas ici de porter atteinte à une quelconque liberté ou de mettre en péril l'état de droit, mais d'en appeler à la générosité de la presse pour l'amélioration de la situation des personnes handicapées. Par ailleurs chacun demeure libre d'informer, qu'il soit subventionné ou non et pour autant qu'il n'entre pas dans le champ des fake news, de plus en plus répandues en ces temps troublés.
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