Prévention et sanction des violences lors des manifestations — Texte n° 1600

Amendement N° 72 (Non soutenu)

(1 amendement identique : 149 )

Publié le 28 janvier 2019 par : Mme Valérie Boyer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

L'article 222‑13 du code pénal est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les peines sont également portées à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende lorsque l'infraction prévue au 4°, ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours, est commise au cours d'une manifestation. »

Exposé sommaire :

Cet amendement prévoit une nouvelle circonstance aggravante concernant les violences volontaires n'ayant pas entraîné une incapacité de travail supérieure à huit jours, commises à l'égard d'un membre des forces de l'ordre.

Actuellement les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont aggravées dans notre code pénal en étant punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises sur un militaire de la gendarmerie nationale ou un fonctionnaire de la police.

Afin de lutter efficacement contre la multiplication des actes de violences envers nos forces de l'ordre, il convient que les peines encourues soient portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises spécifiquement au cours d'une manifestation.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.