Publié le 12 février 2019 par : Mme Mette.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Ce sous-amendement vise à introduire la notion de validation d'acquis de l'expérience pour les assistants d'éducation.
En effet, si actuellement, ils bénéficient d'un crédit d'heures leur permettant de disposer du temps nécessaire à la formation universitaire ou professionnelle, il convient de permettre aux assistants d'éducation de faire valoir leur expérience quotidienne en matière de surveillance, d'accompagnement, de conseil, de médiateur, de psychologue auprès des enfants, des familles ainsi que des équipes pédagogiques et de direction.
En outre ce dispositif pourrait s'inscrire dans la volonté de renforcer les parcours de préprofessionnalisation prévus dans le projet de loi.
De plus cela aurait l'avantage de soutenir l'établissement scolaire comme lieu de formation, pas seulement disciplinaire, mais aussi comme apprentissage des savoirs-être et d'une culture sociologique des futurs enseignants. C'est amener de la réflexion à partir d'une expérience sur le terrain.
Ainsi les compétences, connaissances et aptitudes acquises par un étudiant dans le cadre d'une activité d'Assistant d'Education pendant a minima 3 ans pourraient être validées au titre de sa formation sous la forme d'une UE optionnelle « Expérience professionnelle AED » affectée d'un certain nombre de crédits, dans le cursus licence (L3 par exemple). Les modalités devront en être fixées par décret. C'est le sens de ce sous-amendement
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