Publié le 3 mai 2019 par : M. Poulliat.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
L’alinéa 4 de l’article 1 liste les activités qui devraient caractériser l’ensemble du secteur professionnel de la musique en France.
Cependant, deux champs d’activité semblent manquer dans cette liste : la filière de l’enseignement et celle des médias.
Concernant l’enseignement en particulier, il est utile de rappeler que la musique est la première pratique culturelle des Français, portée à 90 % par des amateurs. 25 % des moins de 25 ans pratiquent un instrument. Pour encourager ces pratiques culturelles amateurs, un enjeu est central : la mise à disposition de locaux de répétition et la présence des écoles de musiques et des centres de formation professionnels sur tout le territoire.
Or les écoles pour les pratiques amateurs sont bien soutenues pas les villes, mais presque uniquement par elles (les départements s’occupent du schéma départemental, les régions de la formation pro et l’État de l’enseignement supérieur).
Exclure l’enseignement et la formation professionnelle du périmètre du CNM sera particulièrement préjudiciable au développement du terreau des pratiques musicales et instrumentales à moyen et long terme.
Il en va de même pour les médias etdela presse spécialisés, qui contribuent fortement à la valorisation de l’activité musicale et des artistes qui font vivre cet aspect essentiel de notre culture.
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