Publié le 12 juin 2019 par : M. Orphelin.
Après la première phrase de l'alinéa 6, insérer la phrase suivante :
« Le taux de concentration auquel sont soumis les établissements recevant un public sensible tels que définis au 1°, 2°, 3° et 4° du II de l’article R. 221-30 du code de l’environnement, doit être abaissé, d’ici 2025, en‑deçà des seuils de pollution de l’air indiqués par l’Organisation mondiale de la santé. »
Trois enfants sur quatre respirent un air pollué en France. Si la pollution a des conséquences graves sur les adultes, ces conséquences sont bien plus redoutables chez les enfants dont les organismes sont plus fragiles, immatures, et porteront les stigmates de la pollution de l’air pendant toute leur vie d’adulte. Problèmes respiratoires, allergies, déficiences immunitaires mais également diabète, obésité ou syndromes dépressifs sont autant de symptômes liés à l’exposition à la pollution ambiante.
Pourtant les crèches, écoles et lieux d’accueil du jeune enfant sont actuellement trop souvent exposés à des dépassements de seuils dans nos villes. Le rapport UNICEF France-Réseau action climat et les cartographies publiées par Greenpeace et Respire alertent sur le nombre d’écoles exposées à une pollution de l’air extérieur forte et sur la responsabilité du trafic routier.
Cet amendement vise à optimiser les bénéfices attendus avec la mise en place d’une zone à faibles émissions en exigeant des collectivités responsables qu’elles s’assurent que les ZFE permettent de diminuer l’exposition aux abords des établissements recevant du public particulièrement sensible à la pollution de l’air.
Cet amendement a été proposé par l’UNICEF et le Réseau action climat.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.