Publié le 24 septembre 2019 par : M. El Guerrab.
À la seconde phrase de l’alinéa 8, après le mot :
« âge »,
insérer les mots :
« , la place des enfants à naître dans les générations familiales ».
Dans son avis sur le projet de loi bioéthique, le Conseil d’État précise que « les conditions d’âge ainsi fixées devront prendre en compte, outre les risques médicaux de la procréation liés à l’âge, la place des enfants à naître dans les générations familiales ». Cela permettrait de préciser la condition d’accès à l’assistance médicale à la procréation tenant à l’âge de ses bénéficiaires et de limiter les problématiques inhérentes à la parentalité tardive.
Il est en effet démontré que la parentalité tardive réduit les chances que les deux parents soient vivants lorsque leurs enfants deviennent majeurs ou parents à leur tour. Elle augmente également le risque pour les enfants d’être contraints de s’occuper de leurs parents âgés ou malades alors qu’ils sont à un âge relativement jeune.
Or, il est primordial que celui-ci puisse être accueilli par des adultes en mesure de l’accompagner jusqu’à un âge où il sera autonome.
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