Publié le 24 septembre 2019 par : Mme Limon.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Le taux de réussite en France de la PMA se situe autour de 30 %, alors qu’il est parfois plus du double chez certains de nos voisins européens. La majorité de ces échecs se situe au niveau des anomalies chromosomiques de l’embryon, qui sont donc responsables d’une grande proportion des fausses couches spontanées dans le cas d’une FIV.
Aujourd’hui, grâce à l’amniocentèse, une femme enceinte peut dépister d’éventuelles anomalies chromosomiques chez le fœtus, alors qu’il est impossible de le réaliser sur l’embryon et ainsi éviter la multiplication des fausses couches. Afin d’évaluer les chances d’implantation, les médecins sont obligés de se baser sur des critères morphologiques, qui prédisent mal les chances de réussite et qui ne permettent pas de détecter un nombre anormal de chromosomes dans les cellules.
L’analyse chromosomique et génétique des embryons avant l’implantation augmente très sensiblement les chances de succès lorsque l’on sait qu’une majorité de ces embryons obtenus en FIV sont anormaux. Cet amendement vise donc à autoriser le dépistage des aneuploïdes et ainsi améliorer les chances de réussite des FIV en implantant les embryons qui ont les meilleures chances de se développer.
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