Publié le 23 septembre 2019 par : M. Bazin.
Supprimer cet article.
Cet article ouvre la possibilité, sans des limites sérieuses, d’une autoconservation de gamètes pour les femmes comme pour les hommes.
Cette disposition pourrait avoir des conséquences dommageables :
- Ne peut-on pas craindre des grossesses tardives ainsi incitées qui sont davantage à risque pour la femme et pour l’enfant et qui seraient ainsi encouragées ? Cela n’irait-il pas à l’encontre de la prévention ?
- Ne peut-on pas craindre des pressions des employeurs pour demander de repousser les projets parentaux et privilégier l’activité économique à court terme ? La femme serait alors moins libre de devenir maman à un âge pourtant plus adapté pour sa santé et celle de l’enfant.
- L’autoconservation de gamètes est déjà possible pour des raisons bien définies. Elle se pratique déjà dans des proportions plus importantes que celles du don de gamètes. Peut-être d’autres raisons médicales peuvent justifier de l’autoconservation de gamètes que nous pouvons étudier. Mais il ne faut pas l’élargir au-delà des raisons médicales.
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