Publié le 19 octobre 2019 par : Mme Ménard.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
L’article 43 de la loi n° 2016‑41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé a permis l’ouverture des salle de shoot.
Pierre Liscia est élu du XVIIIe arrondissement de Paris. Ses propos ont été recueillis par Le Figaro le 11 octobre dernier en ces termes : « La salle de shoot n’a pas pour objectif de sortir les toxicomanes de leur addiction mais simplement de réduire les risques d’overdose et de contamination et de diminuer les nuisances dans l’espace public. À cet égard, c’est un échec. Depuis l’ouverture de la salle, la toxicomanie de rue à ses abords a explosé, au grand désespoir des riverains à qui l’on impose de vivre au milieu du deal et des injections. Contrairement à ce que leur nom indique, les salles de consommation « à moindre risque » multiplient les dangers encourus par les habitants, dans la mesure où elles font converger dans un même quartier les drogués et leurs dealers. Par ailleurs, l’ouverture de la salle n’a pas non plus empêché la recrudescence du crack dans le nord-est de Paris, et pour cause, elle est réservée à la consommation de drogues par voie intraveineuse. Or, le crack s’administre par inhalation. Réclamer des salles d’injection supplémentaires pour lutter contre le crack est révélateur de l’inquiétante méconnaissance du sujet par l’Hôtel de Ville. Une salle de shoot n’est utile que si elle est conçue comme une passerelle entre l’enfer de la rue et une prise en charge sanitaire du toxicomane. Aujourd’hui, c’est loin d’être le cas. Je regrette qu’aucun des candidats à la Mairie de Paris ne se soit clairement exprimé sur ce sujet pourtant majeur pour le nord-est de Paris. »
Les salles de shoot sont donc un échec. Il convient de les supprimer dans les plus brefs délais et de proposer un véritable plan pour lutter contre la toxicomanie.
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