Publié le 13 octobre 2019 par : Mme Dufeu Schubert, Mme Bagarry.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Chaque année, plus de 50 000 personnes obtiennent le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA). Ce diplôme permet d’acquérir des bases dans le domaine de l’animation. Les diplômés du BAFA sont mieux reconnus et mieux rémunérés dans le cadre, notamment, d’emplois saisonniers l’été ou lors d’autres vacances scolaires.
Ce diplôme s’adresse principalement aux jeunes, en effet, en 2015, 80 % des diplômés du BAFA ont moins de 25 ans et plus de 60 % d’entre eux ont moins de 20 ans.
Près de 7 % des jeunes entre 18 et 24 ans sont titulaires de ce diplôme.
Cependant, malgré des origines sociales variées parmi les titulaires du BAFA, les classes populaires sont sous-représentées. Les jeunes dont les pères sont ouvriers sont sous représentés par rapport à l’ensemble des jeunes (- 6 points). Les jeunes vivants dans des villes de plus de 200 000 habitants sont en revanche surreprésentés (56 % des titulaires du BAFA contre 48 % de l’ensemble des jeunes).
Le BAFA coûte environ 1 000 € répartis principalement sur la première et la dernière session de formation. Ce coût est élevé pour des jeunes issus de milieux modestes ou précaires et constitue donc un frein pour ces jeunes.
L’objectif de cet amendement est de permettre à des jeunes issus de milieux populaires d’avoir accès au BAFA, ce qui aujourd’hui n’est pas possible pour beaucoup d’entre eux en raison du coup de celui-ci.
Aussi, cet amendement propose une expérimentation permettant aux caisses d’allocations familiales de financer entièrement le BAFA de jeunes sous critères sociaux.
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