Publié le 4 novembre 2019 par : M. Bazin.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La crise économique et la baisse des dotations aux collectivités territoriales nous invitent à faire preuve d’innovation et d’adaptation.
Pour faciliter les politiques d’investissement des collectivités, il est nécessaire de lever les obstacles techniques et juridiques qu’elles rencontrent.
Les collectivités ne disposant pas immédiatement des ressources budgétaires suffisantes, les opérations de portage foncier (bâti et non bâti) se sont multipliées ces dernières années par des groupements intercommunaux ou des établissements publics. Or, dans le cas du portage d’un bien immobilier sur lequel la collectivité devrait réaliser des travaux avant la remise du bien en fin de portage, ces travaux ne sont pas éligibles au FCTVA augmentant inutilement le coût de l’opération pour la collectivité.
Dans la mesure où le bien porté a vocation à entrer dans le patrimoine de la collectivité, notamment parce qu’il existe une convention de portage avec un terme certain, il apparait regrettable de ne pas ouvrir à l’éligibilité du FCTVA les travaux réalisés sur ce bien. Cette proposition de loi, qui avait été déposée par Philippe Le Ray lors de la précédente législature, permettrait de résoudre cette difficulté, en continuant à exclure du FCTVA les travaux réalisés sur le bien d’un tiers, sauf en cas de convention de portage foncier qui oblige le bénéficiaire du portage à racheter le bien, et donc de l’intégrer à son patrimoine sous un délai fixé.
Un dispositif de contrôle a posteriori pourrait être mis en place afin de s’assurer que le bien et les travaux entrent et restent durablement dans le patrimoine de la collectivité afin qu’il n’y ait pas de perception indue du FCTVA.
Tel est l’objet de cet amendement.
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