Publié le 17 février 2020 par : Mme Trastour-Isnart.
La présente loi fera l'objet, après évaluation de son application par la mission d’évaluation des comptes de la sécurité sociale de l’Assemblée nationale et du Sénat, d'un nouvel examen par le Parlement dans un délai maximum de cinq ans après son entrée en vigueur.
L'auteure de cet amendement, convaincue que les professions indépendantes bénéficiant actuellement de régimes autonomes, notamment les avocats, n’ont pas à être intégrés immédiatement dans cette réforme, qui alignerait les régimes des salariés, des fonctionnaires et des libéraux.
En raison d’une étude d’impact lacunaire, comme l’a relevé le Conseil d’Etat, les auteurs de cet amendement souhaitent exclure les professions indépendantes, notamment les avocats, du système universel de retraite et demandent cette loi soit d’abord évaluée avant d’envisager une éventuelle intégration de régimes aujourd’hui autonomes, pérennes, prévoyants et solidaires.
A l’instar de ce que le législateur a déjà prévu pour la loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 dite loi « bioéthique », ou pour la loi n° 2015-912 du 24 juillet 2015 relative au renseignement, les auteurs de cet amendement souhaitent que cette loi fasse l’objet d’un nouvel examen par le Parlement dans un délai maximum de cinq ans, après une évaluation technique et financière des MECSS des deux chambres du Parlement, renforçant ainsi la compétence du Parlement « pour la définition d’éléments structurants » comme l’a qualifié le Conseil d’Etat.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.