Publié le 6 mai 2020 par : M. El Guerrab.
Après l’alinéa 10, insérer l’alinéa suivant :
« Ne pourront être visées par les mesures mentionnées au premier alinéa du présent II les personnes en provenance de Sierra Leone, sans distinction de nationalité. »
Face à la pandémie de COVID-19, nous ne devons pas fermer la porte au retour de nos compatriotes et étrangers résidant en France actuellement bloqués à l'étranger, parfois dans des situations d'urgence économique ou sociale. En effet, le risque de se voir systématiquement placé en quarantaine est de nature à dissuader tout retour et ne s’inscrit pas dans l'esprit d'unité nationale qui doit nous animer. D’autre part, les liens puissants qui unissent la France et l’Afrique, l’excellente réactivité des autorités africaines face à la diffusion du virus et sa très faible circulation sur le continent (moins de 1600 décès cumulés au Maghreb et en Afrique de l’Ouest), nous commandent de ne pas opérer de distinction de traitement avec les pays européens, bien plus impactés par la maladie. Parce que le risque de se voir systématiquement placé en quarantaine est de nature à décourager le retour de nos compatriotes et étrangers résidant en France actuellement bloqués à l’étranger, parfois dans des situations d’urgence économique ou sociale, il apparaît opportun de prévenir la mise en œuvre de contraintes générales. Par ailleurs, la Sierra Leone comptant 9 décès liés au COVID-19, une distinction de traitement avec les pays européens, pourtant foyers de la pandémie, apparaîtrait injustifiée.
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