Publié le 26 juin 2020 par : M. Cordier.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Cet amendement vise à augmenter le niveau des autorisations d’engagement et des crédits de paiement affectés par la loi de finances pour 2020 au programme écologie, développement et mobilité – mission infrastructures et service de transports.
Le 1er février 2018, le Conseil d’orientation des infrastructures (COI) rendait son rapport en alertant sur l’urgence à agir et en appelant à un véritable plan Marshall en matière d’infrastructures de transports. Un consensus s’était alors dégagé autour d’un scénario 2 portant à 60 milliards sur 20 ans l’investissement nécessaire dans les transports.
Cet amendement vise ainsi à privilégier le scenario 3 correspondant à l’accélération des projets identifiés dans la loi d’orientation des mobilités pour mieux répondre aux besoins des territoires, notamment la réduction des inégalités territoriales en assurant un meilleur accès aux villes moyennes et aux territoires ruraux et la transition écologique, tout en tenant compte des besoins spécifiques des Outre-Mer.
Dans le contexte de crise sanitaire et économique, il convient en effet de soutenir en priorité les projets aux externalités positives en termes de croissance économique et d’emplois mais aussi en termes de bénéfices écologiques.
Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est nécessaire de le gager. Tout en considérant, qu’il n’y a aucune volonté des auteurs de cet amendement d’impacter l’action du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, il baisse néanmoins de 500 millions d'euros d'autorisations d'engagement et de crédits de paiement le programme "Énergie, climat et après-mines »
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