Publié le 12 octobre 2020 par : M. Cormier-Bouligeon, Mme Robert, M. Venteau, M. Bouyx.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Dans la plupart des cas, la propriété immobilière d'un commerce ou d'une entreprise est distincte de la propriété commerciale alors que les exploitants sont les mêmes. Les entrepreneurs créent et gèrent une société civile immobilière qui est propriétaire des locaux dans lesquels l'entrepreneur exploite sa société commerciale.
Au moment où les commerces des centres-villes disparaissent, ces Sociétés civiles Immobilières propriétaires d’immeubles commerciaux se retrouvent à devoir payer la taxe foncière sur des locaux vides. Cela diminue d'autant leur capacité à les moderniser et à les rendre plus attractifs notamment dans le cadre des actions « cœur de ville ».
Le manque de recettes engendré par cet amendement pour l’Etat n’a pas vocation à être définitif, l’objectif étant l’augmentation de la valeur locative des locaux par leur modernisation dans le cadre de la revitalisation des centres-villes et donc l’augmentation des bases de la taxe foncière perçue par les Collectivités et EPCI.
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