Publié le 16 octobre 2020 par : M. Alauzet.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Ce ne sont pas tant les aides de l’Etat aux entreprises qui justifient aujourd’hui une évolution en profondeur des entreprises que la nécessité de faire advenir un nouveau modèle de société, avec des activités économiques plus durables, plus résilientes et plus citoyennes. Et les entreprises sont au cœur de cette mutation. Il ne s’agit ici ni de conditionnalité ou même de contreparties mais d’une impérieuse nécessité et d’un engagement sociétal de ces entreprises dans le changement.
Ce moment de la relance, en pleine crise de la COVID, porte au doute la réflexion de l’ensemble de nos concitoyens et de chefs d’entreprises. C’est la raison pour laquelle la relance ne peut pas être simplement relance contrairement aux relances antérieures mais bien un projet de transformation et de transition : écologique, numérique, sociétale.
Ce changement repose d’abord sur un nouvel état d’esprit plus que sur un contrat. Les chefs d’entreprises, comme chacun d’entre nous, mesurent parfaitement les impasses et les crises qui s’additionnent et sont désireux de changement, ils sont volontaires pour y contribuer.
Cet amendement donne un signal clair à l’ensemble des acteurs économiques tant sur l’objectif que sur les modalités d’adoption du « cahier d’engagement RSE ». La gravité de la situation ne pourra se résoudre que si chacun, là où il est, prend toute sa part à la transformation.
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