Publié le 20 octobre 2020 par : M. Bazin.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
L’avenant n°3 de la convention médicale a instauré une aide financière complémentaire à destination des médecins libéraux interrompant leur activité pour cause de maternité, de paternité ou de congé d'adoption, afin de les aider, pendant cette période, à faire face aux charges inhérentes à la gestion du cabinet médical. Si on peut saluer cette belle avancée pour la profession, la situation n’en n’est pas moins identique pour les autres professions de santé.
L’arrêt d’activité pour assurer l’arrivée d’un enfant, entraîne de facto, les mêmes complexités administratives et financières, quel que soit la profession concernée.
Le niveau des indemnités journalières et de l’allocation forfaitaire unique de repos maternel sont à des niveaux très bas. Actuellement, l’UNCAM accorde aux praticiennes libérales paramédicales une indemnité journalière de 56,35€ ainsi qu’une allocation forfaitaire unique de repos maternel de 3 428€ pour leurs congés maternité. Cette dernière ne suffit même pas à couvrir les charges professionnelles d’un praticien pendant les 16 semaines du congé maternité.
L’intégration de cette problématique dans les négociations conventionnelles constituerait donc un alignement des droits de tous les professionnels de santé sur la couverture maternité.
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