Publié le 21 octobre 2020 par : M. Ruffin, M. Bonnell.
Compléter l’alinéa 2 par les mots :
« notamment à travers la mise en place d’une demi-journée de deuil afin de permettre aux aides à domicile d’assister aux funérailles d’un bénéficiaire qu’elle a suivi, le cas échéant. »
« Ce sous amendement vient soutenir l’amendement adopté par la commission.
Aussi, parmi les motifs d’appels passés par les aides à domicile à la plateforme d’accompagnement psychologique Pros‑consulte, le quatrième est celui du deuil et du traumatisme lié au décès de la personne aidée, devenue une proche de l’aide à domicile (« je la considérais comme une grand‑mère »). Rien n’est aujourd’hui prévu pour permettre à l'aide à domicile d’aller à l’enterrement de la personne aidée : « j’ai dû poser des congés pour pouvoir me rendre à l’enterrement, ce qui a été très apprécié par la famille ».
Ainsi, nous pensons que l’amélioration des conditions de travail des professionnels exerçant les métiers de l’aide à domicile passe par la mise en place d’une demi-journée de deuil afin de permettre à l'aide à domicile d'assister aux funérailles d'un bénéficiaire qu'elle a suivi. »
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