Publié le 12 octobre 2020 par : Mme Lazaar.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La stratégie de lutte contre la pauvreté, présentée par le Président de la République le 13 septembre 2018, prône un « choc de participation ». Alors que la pauvreté progresse dans le pays, et que la crise est particulièrement cruelle pour les plus démunis, ce « choc » s'avère plus nécessaire que jamais.
Cet amendement, en cohérence avec cet objectif, vise à renforcer la participation des usagers au Conseil d'administration des caisses d'allocations familiales. Il propose ainsi que soient intégrés deux bénéficiaires des minima sociaux, dans des conditions précisées par décret.
L'accès aux services publics et leur efficacité sont deux enjeux cruciaux dans un contexte de crise sanitaire, économique et sociale. La participation des personnes concernées en est un gage évident, car elle permet un « croisement des savoirs » et une remontée directe des expériences et vécus, avec pour objectif d'améliorer le fonctionnement de nos services publics - plus nécessaires que jamais. De nombreuses initiatives témoignent de l'apport substantiel que permet l'intégration des usagers dans les sphères de décision et de proposition : la Convention citoyenne pour le climat, la Conférence nationale de santé, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale en sont des exemples.
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