Publié le 1er novembre 2020 par : M. Diard.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après publication en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale
Les services de sûreté de la RATP (GPSR) et de la SNCF (SUGE) signalent de plus en plus le cas de personnes récidivistes dans les réseaux de transport public sans qu’il soit toujours possible juridiquement de les empêcher de pénétrer à nouveau dans les réseaux de transports.
Depuis début plusieurs mois, il est notamment constaté une hausse importante des vols violence, des vols à la tire, commis par des bandes organisées, le cas échéant commis avec des mineurs, qui détroussent les voyageurs en toute impunité. La préfecture de police de Paris et les opérateurs RATP et SNCF ont constaté la hausse de ces délits sur le réseau de transport principalement.
Cette situation n’est évidemment pas admissible ni pour les Franciliens ni pour les touristes. Elle donne également une image déplorable de notre réseau de transports. Elle peut enfin être source de lassitude et de découragement pour les personnes qui interpellent ces personnes et constatent le peu d’effet de leur travail.
Si les services de sûreté disposent déjà de certaines prérogatives, force est de constater qu’elles ne sont pas suffisantes pour dissuader les récidivistes d’agir.
C’est pourquoi, afin de restaurer la sécurité au sein des réseaux de transport, il apparaît nécessaire d’ouvrir plus largement la possibilité, pour les juges, de prononcer, au titre d’une peine complémentaire, l’interdiction de paraître dans les réseaux de transport public.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.