Publié le 28 janvier 2021 par : M. Meizonnet, Mme Le Pen, Mme Pujol, M. Pajot, M. Bilde, M. Chenu.
Section 2 bis : Dispositions relatives à l’enseignement de l’histoire »
Art XX
« Le chapitre II du titre Ier du livre III de la deuxième partie du code de l’éducation est complété par une section 12 ainsi rédigée :
« Section 12 : L’enseignement de l’histoire
« Art. L. 312‑20. – De l’école primaire au lycée, l’enseignement de l’histoire vise à exposer les faits de façon chronologique aux élèves dans le but qu’ils assimilent l’histoire de la France, de l’Europe et du monde, tout en étant capables de se référer au passé pour mieux comprendre l’époque actuelle et sa complexité. Il vise à doter les élèves de savoirs fondamentaux, d’un sens critique et d’un esprit de synthèse, parfois au travers d’approches politiques, économiques, sociales ou culturelles.
« L’enseignement de l’histoire permet à l’élève de se repérer dans le temps et de connaitre la construction multiséculaire de la France, son récit national, notamment à travers l’étude de ses racines, des principaux personnages qui l’ont marquée et de ses périodes de grandeur comme de turpitudes.
« L’enseignement de l’histoire participe de la perpétuation de la mémoire, inscrit le destin national dans la continuité logique de l’histoire de France et favorise le sentiment d’appartenance de l’élève à la nation et ses valeurs.
« L’enseignement de l’histoire vise également à saisir les réalités et dynamiques actuelles, par l’apprentissage chronologique des événements et courants qui ont forgé les différentes civilisations du monde, en particulier en Europe. »
Cet amendement d’appel vise à enseigner l’histoire au travers du récit national, qui participerait ainsi à renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté nationale. Malgré tous les efforts mis en place par l’éducation nationale depuis 40 ans, les orientations politiques en la matière ont échoué : en 2008, l’étude « Trajectoires et origines » de l’INED indique effectivement que 40% des enfants d’immigrés en France « souffrent d’un déni de citoyenneté française », ce taux dépassant les 50% pour ceux ayant des origines maghrébines ou subsahariennes.
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